Université des Montagnes: Lobbying et challenge payants pour Jacques Fame Ndongo

DOUALA - 17 NOV. 2014
© Marlyse Sibatcheu | Le Messager

 

A la faveur de la cérémonie de remise solennelle des diplômes aux lauréats médecins généralistes et pharmaciens de l’Institut supérieur des sciences de la santé de Bangangté, qu’il a présidée, le ministre de l’Enseignement supérieur, a usé de toute sortes d’expressions fortes, d’éloges flatteurs, pour manifester son soulagement et magnifier le travail de formation qui est fait au niveau de l’institution universitaire.

 

 

Mission terminée. On pourrait ainsi qualifier la success-story de la descente du ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo, à l’Institut supérieur des sciences de la santé  (Isss) de Bangangté.  Le 14 novembre 2014, à Bangangté, autour d’un arbre à palabres consacrant la célébration des élèves-lauréats en médecine générale et pharmacie, les jalons d’un nouveau départ ont été posés à l’Université des Montagnes. « C’est avec un réel plaisir que je préside cet évènement en ma qualité de ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques. Ici dans ce haut lieu de la science médicale, fécond non seulement pour ses terres, ses hauts plateaux mais aussi fertile grâce à cette rutilante cuvée qui honore notre système d’enseignement supérieur, à l’ère de la reforme médicale » clame Jacques Fame Ndongo. 

 

Il est difficile d’indiquer le nombre des fois que le chancelier des ordres académiques, a prononcé ce bout de phrase.  D’abord sur le site de la cérémonie, pour savourer l’accueil que lui ont réservé les responsables de l’Institut supérieur des sciences de la santé de Bangangté, les membres de la grande élite du département et les populations du Ndé conduites par le ministre Jean-Claude Mbwentchou, représentant le sénateur et président de l’auguste chambre  Marcel Niat Njifenji, empêché.  Jacques Fame Ndongo a reproduit les mêmes émotions au  domicile du président du Sénat, lorsque reçu en grande pompes par l’épouse de ce dernier.  De l’avis de certains, les négociations ont fait la longue marche dans le sens de l’apaisement, la quiétude et le bon sens. Les protagonistes ont mis chacun de l’eau dans son vin, pour des avancées significatives qui mettent un terme, on l’espère à des rapports jusque là tendus et infructueux, des désaccords parfaits, qui ont failli déteindre sur l’avenir et la carrière des étudiants inscrits à l’Isss de Bangangté. « Cette cérémonie de remise solennelle de diplômes aux élèves ayant réussi avec succès aux examens uniques de fin de formation pour l’accès aux professions de médecine, pharmacie et odontostomatologie organisés par le ministère de l’Enseignement supérieur avec le concours des ordres nationaux de médecins et de pharmaciens, est la première du genre que j’ai l’insigne honneur de présider, en présence de mon collègue de la Santé publique, sous l’organisation méthodique de l’Institut supérieur des sciences de la santé de Bagangté » avoue Jacques Fame Ndongo.


Persévérer

Félicitant les personnels enseignants, administratifs et d’appui de l’Isss, le ministre de l’Enseignement supérieur pense que les clefs du succès, sont portées par : la compétence, la discipline, l’engagement et le dévouement. « Ce sont des résultats à célébrer. Pour une institution naissante et pleine de vitalité, 383 docteurs en médecine, 104 docteurs en pharmacie, 143 ingénieurs en génie biomédical, 185 ingénieurs en informatiques, réseaux et télécommunications, 25 spécialistes en science médico-sanitaires, c’est un exploit époustouflant. La nation toute entière est fière de cette prouesse académique et professionnelle » affirme le chancelier des ordres académiques. Sous un air des grands jours, satisfait des prouesses remarquables de l’Isss, Jacques Fame Ndongo  a engagé la communauté universitaire de Bangangté, à se mouvoir, en vue de la recherche des voies et moyens de la mise en œuvre du bien-être sanitaire des populations exposées aux périls pathologiques comme le paludisme, la poliomyélite, le virus ébola…

 

Aux lauréats qu’il considère comme des « valeureux chevaliers du bistouri », Jacques Fame Ndongo, les a invités à placer au dessus de toutes les contingences leurs connaissances théoriques et pratiques, indispensables pour leur carrière, à l’effet de mener à bien les tâches qui leurs seront confiées.  « Ce jour, plein de symbole, que nous célébrons avec vous,  chers lauréats, sera gravé à tout jamais dans vos mémoires et dans les annales des universités camerounaises. Il va de soi que ces diplômes que vous venez de recevoir, représentent la consécration des sept années de travail personnel intensifs, d’efforts inlassables » lance le ministre de l’Enseignement supérieur.

 

Marlyse Sibatcheu

 



17/11/2014
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