Un cadavre chez un tradi-praticien à MVAN :: CAMEROON

Cameroun : Un cadavre chez un tradi-praticien à MVANLa dépouille en état de décomposition avancée de Ntsama Balla a été retrouvée dans la chambre de son cousin le lundi 26 août dernier.

20h et 7 minutes, au quartier Mvan lieu dit base aérienne à Yaoundé, les éléments de la Brigade de gendarmerie d'Odza sont déjà en faction. L’assistance en présence, n’a de cesse de s’interroger sur cette découverte macabre dans la famille Balla. Sous un arbuste, installé sur une chaise, la mine éprouvée, Joseph Balla, le principal suspect semble scruter le sol. A l’interrogation des gendarmes sur la découverte macabre, «Je ne peux pas vous dire quand il est mort. Tout ce que je sais, c'est qu'il est arrivé chez moi avec des blessures saignantes».

Une réponse du moins surprenante. Selon des témoignages du voisinage, «Depuis dimanche matin, nous humons des odeurs nauséabondes dans la concession » une voisine et parente de ce greffier en chef à la retraite reconverti en guérisseur traditionnel, plus disert affirmera « Je lui ai demandé s'il avait une idée d'où pouvait venir cette odeur. Il m'a répondu que c'était juste une souris qui était morte chez lui».

Ces voisins feront donc, lundi dernier, la découverte macabre de la dépouille de Ntsama Balla cousin germain du suspect, en état de putréfaction avancée, chez le septuagénaire et tradi-thérapeute Joseph Balla qui se retrouve donc dans une situation délicate. Une atmosphère sinistre est des plus perceptibles entre odeur pestilentielle et tableau inexplicable, dans la chambre à coucher de Joseph Balla. Le corps sans vie de son cousin, est à moitié étendu sur le lit, les jambes au sol, et seulement vêtu d'un teeshirt rouge à rayures blanches. Des brûlures apparentes se dévoilent de ses cuisses et entre-jambe.

Dans cette atmosphère quasi insoutenable, le temps ayant passé, l’on peut distinguer de l'autre côté de la concession, un camion des sapeurspompiers ronflant bruyamment. Un regroupement spontané se forme près de ce camion. A l’approche, c’est une altercation entre la population et les sapeurs-pompiers qui est constatée. A l’origine, une exigence de la somme de 40.000 Fcfa afin de débarrasser les lieux du macabé.

© Le Soir : Eric Martial Ndjomo E.


06/09/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres