Tribunal. Fame Ndongo accusé de mensonges contre le chef de l'Etat

Tribunal. Fame Ndongo accusé de mensonges contre le chef de l'Etat
Une plainte a été déposée hier au tribunal de grande instance du Wouri par l’activiste politique Joe La Conscience

Le Messager

Joe la Conscience traîne  Jacques Fame Ndongo en Justice

Une plainte a été déposée hier au tribunal de grande instance du Wouri par l’activiste politique Joe La Conscience

Suite à une plainte déposée au tribunal de grande instance du Wouri pour mensonge aggravé contre le chef de l’Etat et la Nation, atteinte à l’image de marque du label Cameroun, de complicité de gaspillage de l’argent public et de blasphème. Faits que balaie du revers de la main le chargé de communication du ministère de l’Enseignement supérieur.

Après Ntonè Ntonè, Paul Biya, Lady Ponce et Petit Pays, Kameni Joe de Vinci alias Joe la Conscience, vient une nouvelle fois de frapper aux portes de la Justice camerounaise. Son client, cette fois-ci n’est autre que le Pr Jacques Fame Ndongo, actuel patron de l’Enseignement supérieur  et secrétaire à la communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais ( Rdpc) où il est par ailleurs membre du bureau politique. Selon la plainte (dont Le Messager a eu copie) déposée hier 28 novembre 2011 au tribunal de grande instance du Wouri, Joe la Conscience qui se constitue partie civile, reproche à Fame Ndongo « son mensonge aggravé contre le chef de l’Etat et la nation ». Ce « mensonge » explique M. Kameni survient lorsque le mis en cause « a affirmé au président Biya qu’il était à Ebolowa alors qu’il en était rien». Et poursuivant, « le Cameroun et le monde entier découvriront avec stupeur que rien n’était prêt et la date du comice fut reportée».

Le label Cameroun écorné

La conséquence, « on la connaît tous, l’ensemble du monde agricole et pastoral (dont il se fait par ailleurs porte-parole) qui avait déjà effectué le déplacement, va enregistrer des pertes incalculables ». Joe la Conscience ne s’arrête pas là, au sujet de « l’atteinte de l’image de marque du label Cameroun », le téméraire Joe la Conscience estime que le Comice agro pastoral qui a une portée internationale « fait partie des fora où l’on vend l’image de marque de notre pays mondialement reconnu comme le grenier de l’Afrique centrale. Et l’organisation catastrophique d’un tel événement constitue un coup dur pour cette image et écorne de facto le label Cameroun » qui souffre déjà faut-il le relever d’une « macabre réputation de triple champion du monde de la corruption ».

Pour le dernier chef d’accusation qui se fonde sur la présumée « complicité de gaspillage de l’argent public et de blasphème », le «défenseur des droits de l’homme»  s’appuie sur l’élaboration et la publication des cinq différents tomes de « L’Appel du peuple » pour dénoncer ce qu’il désigne par « banditisme politique ». A en croire le plaignant, ce livre est la manifestation d’ « un gaspillage sans précédent parce qu’il a coûté des milliards de franc au contribuable camerounais ». Pour ce qui concerne le blasphème, il apparaît lorsque le chef de la communication du Rdpc affirme sans détour que « Paul Biya est le chemin, la vérité et la vie » à l’image du Christ. Pis lorsqu’il déclare que « nous sommes les créatures du président Biya ».

« Une espièglerie honteuse de galéjades »

Au vue de toutes ces accusations, Joe la Conscience demande à titre de réparation : « la suspension du salaire du ministre au profit des victimes du fiasco du comice agro pastoral d’Ebolowa et  sa démission à défaut d’être démis de ses charges gouvernementales ». Joint au téléphone hier en début de soirée par votre journal, Jean Paul Mbia, chef de la cellule de communication au Minesup, n’est pas allé du dos de la cuillère pour fustiger cette démarche qui est, ni plus, ni moins, qu’« une hérésie politique, une espièglerie honteuse de galéjades ». Avant d’ajouter «les faits allégués contre le ministre Fame Ndongo ne sont pas fondés. Les arguties qu’il (Joe La Conscience, Ndlr) brandit ne sont adossés sur aucun élément matériel authentique de nature à engager la responsabilité politique, civile, pénale et même professionnelle du Minesup ».

Continuant dans cette envolée, il présente les états de service de son boss, son riche pedigree. « Depuis quarante années comme haut commis de l’Etat, indique-t-il, le Pr Jacques Fame Ndongo a toujours été loyal envers les institutions de la République et aux idéaux de ceux qui les incarnent à travers toute son œuvre titanesque et chevaleresque tant à la Sopecam, Crtv, Chu, à la cellule de communication de la présidence du Cabinet civil de la République, au comité central et au bureau politique du Rdpc et même en tant que représentant personnel du chef de l’Etat aux obsèques de l’ambassadeur Joseph Fofé ».

Et de conclure, « au vue de toutes ces tâches, son engagement patriotique hautement apprécié par l’autorité suprême de la République, n’a jamais été sujet à caution ». En tout cas, la suite nous le dira davantage !

Jacques Willy NTOUAL




29/11/2011
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