Tribunal criminel spécial : Haman Adama sur les traces d’Yves Michel Fotso …

Cameroun - Tribunal criminel spécial : Haman Adama sur les traces d’Yves Michel Fotso … Nous l’envisagions dans ces mêmes colonnes il y a tout juste une semaine. (Lire La Nouvelle Expression du 15 janvier 2013) Selon nos informations, des éléments susceptibles de concourir à un «arrêt des poursuites» contre Haman Adama, se mettent progressivement en place dans les arcanes de la Justice.

L’ex ministre de l’Education de base, accusé de détournement de fonds, devrait pouvoir, à très brève échéance, mobiliser en sa faveur les opportunités juridiques offertes par le Tribunal Criminel Spécial, et procéder au remboursement de quelques 200 millions Fcfa pour lesquels elle a été interpellée puis, incarcérée à Kondengui. Selon toute probabilité, les démarches entreprises dans ce sens, auraient déjà rencontré l’assentiment de quelques oreilles qui comptent dans les milieux de la Justice.

Le reste serait donc une affaire d’ultimes réglages.  Dès le début de cette «affaire», l’ex ministre de l’Education de base- amie  notoirement connue de Thomas Ephraim Inoni qui rêvait de l’élever à la «dignité» de ministre d’Etat, du temps où il était Premier ministre, si l’on en croit des sources crédibles - a toujours voulu troquer sa liberté contre le remboursement des sommes querellées. 

Sans succès. Il est vrai aussi que le montant exact des sommes présumées détournées n’avait pas, pu faire l’unanimité. Sans doute le cas Yves Michel Fotso dans le cadre du dossier de l’Autorité aéronautique – l’ex Administrateur Directeur Général de la Cameroon Airlines a vu le Parquet requérir l’arrêt des poursuites contre lui, suite au paiement de 230 millions Fcfa, dont il était accusé du détournement- a-t-il fait son effet.

Sans doute aussi l’ex ministre de l’Education de base-accusée à tort ou à raison d’avoir instauré une gestion patrimoniale de ce département ministériel- devra-t-elle compter sur son gendre, Ali Bachir, député et opérateur économique réputé prospère, qui se signala voici quelques années, sur le chantier de l’importation du ciment. Du lourd !

© Source : La Nouvelle Expression


24/01/2013
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