Trafic d’armes : Près d’une cinquantaine de Kalachnikovs saisis à Douala

Cameroun - Trafic d’armes : Près d’une cinquantaine de Kalachnikovs saisis à DoualaLes armes lourdes ont été saisies au port de Douala ce dimanche 17 février 2013 dans l’après midi.

On se croirait entrain de vivre en live un scénario digne d’un film hollywoodien. Pourtant, l’information est réelle même si elle fait battre des coeurs. Deux valises d’armes de guerre viennent d’être saisies au port autonome de Douala. La saisine de ces artilleries lourdes a été faite ce dimanche 17 février 2013 par les éléments de la brigade de contrôle du Port. Les armes, une cinquantaine selon nos sources, étaient dissimulées dans deux valises que transportait l’officier de deuxième grade Essengue, en service au groupement mobile d’intervention (Gmi) quant elles ont été saisies.

Selon des informations policières, c’est la nature de ces armes, des kalachnikovs jamais utilisés par l’armée camerounaise qui a permis de découvrir le pot aux roses. Alertés, les éléments des forces de l’ordre vont arrêter ce derniers et vont le conduire dans l’une des cellules du groupement mobile d’intervention N°2 de Bonanjo, pour besoin d’enquête. D’après les premières informations, le sieur Essengue est allé chercher ces armes à l’aéroport international de Douala le samedi 16 février 2013 et les a conservées dans ses bureaux à Bonanjo. Dimanche, dans ‘après midi, il est allé prendre ses armes dans son bureau pour le port de Douala, quand il a été chopé pendant une fouille de routine.

Des informations de sources militaires font état de ce qu’aucune armée régulière camerounaise n’utilise ce genre d’armement. Ces armes étaient flambant neuves apprend-on des sources policières. Ces mêmes sources affirment que, le mis en cause aurait déclaré qu’il allait expédier ces armes pour l’intervention en mer. D’après nos sources, l’officier Essengue ne serait pas à son premier coup. Pour des transactions irrégulières de ce genre et pour des cas d’indiscipline caractérisée, celui qui était coordonnateur des équipes spéciales d’intervention rapide à Douala (Esir) a perdu plusieurs postes de responsabilité. Ainsi, il est passé de coordonnateur des équipes spéciales d’intervention rapide à Douala (Esir) à celui de secrétaire général à la délégation régional de la sureté national.

Puis à celui de chef d’équipe ou chef de section du bataillon d’intervention rapide (Bir). Depuis dimanche, il est gardé dans l’une des salles de détention du groupement mobile d’intervention N°2 où, l’enquête se poursuit. Après cette phase, il sera traduit devant le tribunal militaire pour trafic d’arme. Cette saisine importante d’armement pose ce pendant un problème de porosité dans nos ports et aéroports. Cependant plusieurs questions ce posent. D’où proviennent ces armes ? Avec qui est-il dans ce coup ? Comment ces armes ont pu échapper au contrôle de l’aéroport international de Douala ? A Qui est ce que c’était destiné ? On espère que toutes ces interrogations trouveront des réponses pendant l’enquête qui se poursuit et que le reste de la bande sera arrêté. Dans tous les cas, on ne perd rien à attendre.

© La Nouvelle Expression : Hervé Villard Njiélé


24/02/2013
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