Succession de Paul Biya : Le Dp de La Nouvelle se répand en «révélations» sur son «ami», l’actuel Minatd

Cameroun - Succession de Paul Biya : Le Dp de La Nouvelle se répand en «révélations» sur son «ami», l’actuel MinatdLa République, plus que jamais, a les yeux braqués sur moi. Au fil des jours, des personnalités autant que le lambda, m’appellent pour chercher à s’indigner, condamner et surtout comprendre pourquoi Jacques Blaise Mvié agit ainsi. A la suite d’une accélération des événements, ma modeste personne fait, désormais, l’objet d’un intérêt subitement décuplé de l’opinion.

J’ai, dans une attitude responsable, choisi de ne céder ni à la haine ni à la vengeance. N’écoutant que mon amour de la patrie, je vais me permettre de profiter de l’exceptionnelle attention du public à mon égard pour divulguer le contenu d’une conversation d’une rare gravité, portant sur la paix et la stabilité du Cameroun post-Paul Biya. Cette divulgation intervient alors que je fais l’objet de sérieuses menaces de mort, proférées par le sieur Jacques Blaise Mvié. C’était le samedi, 19 janvier 2013 devant un témoin – que je n’exposerai point. Ce jour-là, le directeur de publication de La Nouvelle, hebdomadaire jadis baptisé La Nouvelle Presse, entreprit de me relater ce qu’il présenta comme de hauts faits mystiques de René Sadi, «[son] ami», si frileux rien qu’à l’idée que les circonstances puissent contrarier ses ambitions de succéder au président Paul Biya. Il s’est ainsi, affirma M. Mvié, entouré de certaines «précautions» qui vont au-delà de la simple prévenance.

Traître né.

Mais, avant d’en dire davantage, j’ai à cœur de faire la mise au point suivante : Je n’ai jamais rien fais de mal à M. Mvié. Bien au contraire… Je ne trahis nullement non plus une source, du point de vue journalistique. Lui, M. Mvié qui s’est plus comporté à mon égard en chargé de mission prêt à appuyer sur la gâchette qu’en confident. Visiblement hyper galvanisé, le Dp de La Nouvelle puise dans une inspiration diaboliquement fertile, pour régler     d’obscurs comptes à un confrère qui n’a fait que son travail, mais dont le seul crime est d’avoir osé parler de l’ancien secrétaire du comité central, comme celui qui soit susceptible de dire qu’elle est la direction que le sou destiné au règlement des honoraires des avocats commis par le Rdpc, lors du contentieux post-électoral de la présidentielle de 2011 a prise. Pour Jacques Blaise Mvié, le «seul ministre de Paul Biya n’ayant jamais eu aucune tâche dans l’exercice de ses différentes fonctions est René Sadi. Il ne faut donc pas le toucher».

Le 19 janvier dernier, Jacques Blaise Mvié, en présence d’une tierce personne, m’annonce que René Sadi avait programmé mon élimination physique, après une enquête de La Météo relative à la disparition des honoraires des avocats du candidat du Rdpc à la présidentielle de 2011. «L’actuel ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd) a vu d’après le Dp de la Nouvelle, dans les révélations de La Météo, une grave atteinte à ses grandes ambitions présidentielles».

Lors de cet échange, Jacques Blaise Mvié se vantera bruyamment de m’avoir sauvé d’une mort tragique certaine, en amenant René Sadi à abandonner son funeste dessein à mon encontre. «Sadi a déjà son plan bien peaufiné et tu viens noircir son image, d’ailleurs Sadi devait envoyer des gens te tuer la semaine dernière, c’est moi Mvié qui lui ai convaincu de laisser tomber», a-t-il, furieux comme un lion blessé, avancé. Sans doute, dans le but de m’éblouir plus encore, il rapportera que son mentor, actuellement très avancé dans le domaine de la science occulte, a même déjà, dans sa stratégie sur l’après-Biya, neutralisé «mystiquement» ses potentiels rivaux (lesquels je m'abstiens dans cette édition de citer nommément) à l’intérieur du Rdpc, parti présidentiel sur lequel il prétend toujours garder la haute main. Le Minatd ayant donc ainsi, par voie de sorcellerie, déjà étouffé de potentiels concurrents, venir à bout de ma petite et vulnérable personne, relèverait alors du jeu d’enfant. Je prends donc ici l’opinion à témoin, au cas où il m’arrivait, à moi ou à mes proches, quelque accident suspect, de soudaines agressions ou d’inexplicables disparitions.

De sa bouche, sortit également la révélation selon laquelle la promotion de la ci-devant sous-préfète de Ngoumou à la fonction de préfet du Koung-Khi participe d’une fine stratégie de René Sadi visant à s’attirer les faveurs de l’électorat féminin. Lequel, le moment venu, lui sera gré d’avoir fait ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait réussi à ce jour.

Mon grand frère Mvié (mérite-t-il toujours le titre de «grand-frère» ?) qui est allé successivement un peu trop loin sur deux éditions, en traitant de tous les mauvais noms, le seul confrère qui lui restait encore dans la corporation au Cameroun, a pour habitude d’étiqueter toutes les personnalités qu’il souhaite médiatiquement occire. Je n’ai donc pas été surpris, outre mesure, de m’entendre traiter de «marafiste» dans son journal. Cette propension à la calomnie est la traduction, chez lui, d’un vide total d’arguments. Mais le dicton ne nous apprend-il pas que «qui veut tuer son chien l’accuse de rage» ?

Une anecdote, une seule, pour illustrer le cynisme de notre fabricant de «marafistes» : par une journée de l’année 2012, Jacques Blaise Mvié va trouver son ami, Baba Hamadou Danpullo, et lui confie ses difficultés financières. Ne disposant pas de liquidités séance tenante, l’influent opérateur économique lui tire un chèque portant uniquement, en chiffres, la somme de 400.000 Fcfa.

© La Météo : Dieudonné Mveng


05/02/2013
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