SOS Diaspora Cameroun : Accélérez, Portez Plainte contre les pontes du régime Biya

Source Camerouvoice 10 04 2019

Photomontage : Douala Ngando (Illustration)

 

La Diaspora Camerounaise a pris sérieusement les choses en main et nous leur sommes très reconnaissants. Nous nous contentons de ce que nous voyons avec par exemple la clochardisation médicale du Président Paul Biya. Cet appel au secours est donc une invitation à une accélération avec pour objectif de mettre les pontes du pouvoir directement au banc des accusés dans tous les tribunaux du Monde. Il faut plutôt porter plainte contre eux et non contre nous car l'Etat c'est nous.

Il faut porter plaintes contre les pontes du régime et non contre l'Etat du Cameroun

Tout en remerciant la diaspora Camerounaise pour leur soutien indéfectible au peuple Camerounais. Un soutien symbolisé par une action qui a permis à la planète toute entière de pouvoir situer le Cameroun sur une carte du monde. Aujourd'hui l'actualité est encore ponctuée par ces 159 plaintes déposées auprès du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies à Genève, au nom des 159 personnes encore en détention dont Maurice Kamto. Je suis très favorable à cette démarche parce qu'elle a des effets immédiats comme l'interdiction de cette ville de Genève au Président Camerounais. Il faut aussi relever les actions du CL2P et du CNT qui ont permis de porter plusieurs plaintes en France et aux Etats Unis contre l'Etat du Cameroun. Le seul problème face à cette démarche est que c'est l'état du Cameroun, c'est à dire nous, qui est pénalisé. Quand la plainte est contre l'Etat du Cameroun, on se pénalise nous-mêmes car :

1-    L'humiliation de l'Etat du Cameroun (nous)
2-    Les frais de justice engagés par l'Etat du Cameroun (nous)
3-    Ces prévaricateurs continuent à venir dépenser notre argent dans toutes les capitales du Monde
4-    En cas de condamnation, c'est encore notre argent, la sueur de notre front, nos économies qui seront mis à contribution sous le regard ricaneur de ces hyènes.

Il nous faut donc arrêter de nous faire harakiri et recadrer nos cibles en nous attaquant nommément aux différents prévaricateurs qui nous tuent. Littéralement tous les 60 membres du gouvernement et tous les hommes du pouvoir peuvent être traduits devant les tribunaux de la planète au nom de deux principes : Le premier stipule que tous les Camerounais sont des frères et tous les malheurs qui frappent le Cameroun aujourd'hui impactent de façon fortement préjudiciable tous les membres de la Diaspora Camerounaise. Le deuxième principe stipule que tout citoyen du monde a le droit de porter plainte dans le tribunal de son lieux de résidence même pour des faits qui se sont déroulés ailleurs et en particulier au Cameroun.

Je lance un appel à tout Camerounais, où que tu sois, dans un village, une campagne, une petite ou une grande ville à travers le monde, d'aller porter plainte au tribunal de votre lieu de résidence contre tous les membres de ce régime ou contre un de ces meurtriers de votre choix. Cette action salutaire, qui aura les mêmes effets que la fameuse liste noire des Etats Unis, a cette puissante force de mettre chacun de ces prévaricateurs directement devant les portes d'une prison à chaque fois qu'il va se présenter dans un aéroport international. Un vrai coup de canif dans le bas-ventre de ces incapables dont la fonction principale se résume à aller dilapider nos ressources dans les pays étrangers. Il faudra désormais que ces messieurs et dames, s'assurent qu'il ont bien lu un guide ou un manuel à l'usage des personnes incarcérées, avant de prendre le prochain train, bateau, pirogue ou vols en direction de l'étranger.

Je vais m'arrêter là en adressant une fois de plus ma reconnaissance et ma gratitude à la Diaspora Camerounaise à travers le Monde. Je vais aussi demander une action spéciale et supplémentaire à la Diaspora de Paris afin qu'elle interpelle Maître Dupont-Moretti pour qu'il renouvelle ses 159 plaintes dans un tribunal, non pas contre l'Etat du Cameroun mais contre les membres du régime Biya. Nous comprenons très bien que cette action s'accompagnera d'un petit sacrifice qui consistera à aller rendre visite à un de ces ministres en Prison. Le droit de visite des prisonniers est inaliénable dans ces pays.

Par Douala Ngando



10/04/2019
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