SONARA: Ce que laisse Charles Metouck

YAOUNDE - 25 FEV. 2013
© Louis Noé Mbengan | L'Actu

Une capacité de production de 2,1 millions de tonnes de pétrole par an pour un chiffre d'affaires de plus de 1000 milliards Fcfa.

Selon le dossier présenté à la commission bancaire de l'Afrique centrale par l'ancienne équipe dirigeante, document qui aurait également servi, si la passation de service technique avait eu lieu les 20 et 21 février 2013, il ressort que la Société nationale de raffinage (Sonara) présentait 250 milliards Fcfa de chiffre d'affaires en 2002, et environ 1.022.210 Fcfa en 2011. Au 31 décembre 2012, elle présentait en milliards de Fcfa, un chiffre d'affaires de 889,912 milliards; une marge brute de 71,536 milliards et un résultat net de 3,625 milliards. Mais aussi, une dette du gouvernement à hauteur de 347 milliards Fcfa. Seulement, une partie de cette dette a fait l'objet d'une titrisation a hauteur de 165 milliards Fcfa en trois parties: 80 milliards en mi 2013; 38,147 milliards en 2014 en seconde tranche, et une troisième de 47,230 milliards Fcfa en 2015. La partie non titrisée fait l'objet d’une convention entre la Sonara et le gouvernement.

La Sonara a néanmoins engagé les travaux d'extension de son usine pour porter la capacité de production de 2,1 millions de tonnes par an comme c'est le cas aujourd'hui, à 3.5 millions de tonnes à l'horizon 2015. Ce document rapporte que pour y parvenir l'entreprise doit « se doter d'une nouvelle unité de distillation sous vide, d'une capacité de 1.300,000 tonnes par an (…) doublé de la capacité de reformage par l’installation d'une nouvelle unité identique à l'existante pour porter la nouvelle capacité de reformage à 610.000 tonnes par an ; porter la production d'électricité de 9 à 16 méga watt; augmenter la capacité de Stockage par la construction d'une dizaine de bacs dans la gestion de ces stocks; augmenter la capacité de chargement des camions citernes par la construction d'un ilot de chargement supplémentaire et l'amélioration du matériel de comptage ».

Ce travail est divisé en deux phases, les travaux de la première phase évaluée à 130 milliards Fcfa, sont complètement achevés, le financement trouvé. La deuxième phase est évaluée à 220 milliards Fcfa, mais les travaux ne sont pas encore engagés. Malgré cet état des choses, les banques continuent de faire confiance à cette entreprise stratégique et la classe même au rang de «grand standing et d'importance nationale».



26/02/2013
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