Sérail - Maurice Kamto: une stratégie politique encore en chantier
DOUALA - 07 MARS 2012
© La Nouvelle Expression
Il en court des bruits, depuis quelques semaines, autour des nouvelles activités de Maurice Kamto, dont l’opinion attend encore qu’il dévoile les détails de ce que d’aucuns ont cru comprendre comme son projet politique, au terme de sa démission, le 30 novembre dernier, des fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la Justice garde des sceaux, et quelques jours plus tard, après sa sortie médiatique consécutive à l’interdiction par l’administration d’une conférence de presse.
Il en court des bruits, depuis quelques semaines, autour des nouvelles activités de Maurice Kamto, dont l’opinion attend encore qu’il dévoile les détails de ce que d’aucuns ont cru comprendre comme son projet politique, au terme de sa démission, le 30 novembre dernier, des fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la Justice garde des sceaux, et quelques jours plus tard, après sa sortie médiatique consécutive à l’interdiction par l’administration d’une conférence de presse.
Si son périple au Niger et en France – pour des raisons académiques – il y a quelques jours, est passé inaperçu, ses « rencontres » avec des acteurs de la scène intello-politique nationale, elles, sont scrutées par ceux qui s’impatientent de découvrir les prochaines étapes de sa trajectoire « politique » : on guette les sorties de cet universitaire respecté - qui, en 1992, battit l’estrade aux côtés de Célestin Monga, Charly Gabriel Mbock, Sindjoun Pokam, etc, dans les rangs des soutiens de John Fru Ndi, Chairman du Social Democratic Front et non moins candidat de l’Alliance pour la reconstruction du Cameroun par la conférence nationale souveraine (Arc-Cns) ; avant de répondre à l’appel pour la défense des intérêts du pays, dans le cadre du conflit frontalier avec le Nigeria, depuis l’ère de Sani Abacha, et finalement du gouvernement « de » Ephraim Inoni, le 8 décembre 2004.
L’idée de la constitution d’une coalition des forces d’opposition autour de l’ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II - Soa a donc circulé dans certains cercles de la capitale administrative du pays. A l’évocation de l’identité des personnels politiques qui ont pu deviser avec Maurice Kamto, son entourage s’en tient à une boutade : «Le Prof aurait donc discuté avec Alain Fogué Tedom (président du Mouvement populaire républicain et non moins enseignant à l’université de Yaoundé II - Soa, entre autres sites) ; Garga Haman Adji (président de l’Alliance pour la démocratie et le développement, 3e au terme de l’élection présidentielle du 9 octobre 2011) ; ou encore Olivier Anicet Bilé (universitaire, président de l’Union pour la fraternité et la prospérité, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 9 octobre 2011), et peut-être bien d’autres. Il pourra échanger avec des compatriotes de tous bords politiques. Nous pensons que maintenant qu’il a recouvré un statut de citoyen ordinaire, il a des droits comme tous les citoyens camerounais. »
Toutefois, à en croire les sources de La Nouvelle Expression, Maurice Kamto, que certains voyaient déjà à la tête d’une formation politique, n’en est pas encore là. Selon toute vraisemblance, l’universitaire est préoccupé par la nécessité d’un débat significatif sur les défis qui interpellent le Cameroun et la manière dont le pays formule des réponses idoines qu’ils appellent. On devra donc attendre.
© La Nouvelle Expression
Il en court des bruits, depuis quelques semaines, autour des nouvelles activités de Maurice Kamto, dont l’opinion attend encore qu’il dévoile les détails de ce que d’aucuns ont cru comprendre comme son projet politique, au terme de sa démission, le 30 novembre dernier, des fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la Justice garde des sceaux, et quelques jours plus tard, après sa sortie médiatique consécutive à l’interdiction par l’administration d’une conférence de presse.
Il en court des bruits, depuis quelques semaines, autour des nouvelles activités de Maurice Kamto, dont l’opinion attend encore qu’il dévoile les détails de ce que d’aucuns ont cru comprendre comme son projet politique, au terme de sa démission, le 30 novembre dernier, des fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la Justice garde des sceaux, et quelques jours plus tard, après sa sortie médiatique consécutive à l’interdiction par l’administration d’une conférence de presse.
Si son périple au Niger et en France – pour des raisons académiques – il y a quelques jours, est passé inaperçu, ses « rencontres » avec des acteurs de la scène intello-politique nationale, elles, sont scrutées par ceux qui s’impatientent de découvrir les prochaines étapes de sa trajectoire « politique » : on guette les sorties de cet universitaire respecté - qui, en 1992, battit l’estrade aux côtés de Célestin Monga, Charly Gabriel Mbock, Sindjoun Pokam, etc, dans les rangs des soutiens de John Fru Ndi, Chairman du Social Democratic Front et non moins candidat de l’Alliance pour la reconstruction du Cameroun par la conférence nationale souveraine (Arc-Cns) ; avant de répondre à l’appel pour la défense des intérêts du pays, dans le cadre du conflit frontalier avec le Nigeria, depuis l’ère de Sani Abacha, et finalement du gouvernement « de » Ephraim Inoni, le 8 décembre 2004.
L’idée de la constitution d’une coalition des forces d’opposition autour de l’ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II - Soa a donc circulé dans certains cercles de la capitale administrative du pays. A l’évocation de l’identité des personnels politiques qui ont pu deviser avec Maurice Kamto, son entourage s’en tient à une boutade : «Le Prof aurait donc discuté avec Alain Fogué Tedom (président du Mouvement populaire républicain et non moins enseignant à l’université de Yaoundé II - Soa, entre autres sites) ; Garga Haman Adji (président de l’Alliance pour la démocratie et le développement, 3e au terme de l’élection présidentielle du 9 octobre 2011) ; ou encore Olivier Anicet Bilé (universitaire, président de l’Union pour la fraternité et la prospérité, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 9 octobre 2011), et peut-être bien d’autres. Il pourra échanger avec des compatriotes de tous bords politiques. Nous pensons que maintenant qu’il a recouvré un statut de citoyen ordinaire, il a des droits comme tous les citoyens camerounais. »
Toutefois, à en croire les sources de La Nouvelle Expression, Maurice Kamto, que certains voyaient déjà à la tête d’une formation politique, n’en est pas encore là. Selon toute vraisemblance, l’universitaire est préoccupé par la nécessité d’un débat significatif sur les défis qui interpellent le Cameroun et la manière dont le pays formule des réponses idoines qu’ils appellent. On devra donc attendre.