Septentrion – Reconfiguration de la carte politique: Issa Tchiroma Bakary en contrepoids aux déchus?
DOUALA - 03 Février 2012
© Yves Junior Ngangué | Aurore Plus
L'imminence des échéances électorales participant des municipales et législatives de juin prochain, semble dicter une nouvelle configuration politique dans le septentrion, considéré à juste titre comme un bastion du parti au pouvoir.
© Yves Junior Ngangué | Aurore Plus
L'imminence des échéances électorales participant des municipales et législatives de juin prochain, semble dicter une nouvelle configuration politique dans le septentrion, considéré à juste titre comme un bastion du parti au pouvoir.
Une assertion fondée en ce que la
déchéance de ceux qui, jusqu'à très récemment œuvraient pour rallier les
voix des populations de cette région au RDPC y a commis de nouveaux
alliés pour ladite formation politique, notamment les récents promus à
des strapontins ministériels, en l'occurrence, Issa Tchiroma Bakary, le
président national du Fsnc, mais également les jeunes loups coptés par
le prince, tels Alamine Ousmane Mey, Abba Sadou, Koumpa Issa, Adourn
Gargoum, et Dr Taïga, qui devront dès lors mouiller le maillot pour
faire triompher le prince en dépit du départ de Marafa Hamidou Yaya et
la sortie programmée, selon des observateurs, par la petite porte de
l'ex-puissant ministre de la Justice Amadou Ali. Deux sorties majeures,
pourrait-on les considérer au vu du poids politique de ces derniers;
inhérentes à leurs velléités successorales mises en lumière à la faveur
des révélations de Wikileaks.
Bien plus, de folles rumeurs de gestation de coup de force par ces mêmes élites, aura fortement ébranlé la confiance que leur vouait jusqu'alors le prince et qui, pour s'en prémunir, se doit de leur trouver des succédanés mieux à même de leur tenir la dragée haute, mais aussi et surtout, justifier leur mise à l'écart. Bien plus, fort de sa posture de ministre de la Communication et surtout porte-parole du gouvernement, on peut aisément comprendre l’engagement militant d'un Issa Tchiroma qui voudrait ainsi profiter du vide généré par la déchéance de Marafa Hamidou Yaya et Amadou Ali pour se positionner au-devant de la scène sociopolitique du Septentrion.
Mieux, maîtrisant parfaitement le terrain politique, il a très certainement à cœur de diluer rapidement l'influence de ces élites citées plus haut, même s'il est de notoriété que cette région est à la fois marquée par un suivisme béat et une hypocrisie pernicieuse. Du coup, les observateurs de cette scène sociopolitique, même s'ils émettent des réserves sur le poids politique réel d'Issa Tchiroma, ils ont tôt fait de les circonscrire au vu des soutiens multiformes dont bénéficierait pour l'heure le même Issa Tchiroma Bakary du Prince. Une réalité que l'on a pu mesurer lors du meeting de remerciement organisé par ce dernier le 22 janvier dernier à Garoua et qui, au regard de la nombreuse foule qui assista, attribua de fait à Issa Tchiroma Bakary, une nouvelle posture: celle de personnalité ressource par excellence du parti au pouvoir dans cette région. Et ce, bien qu'il soit lui-même président d'une formation politique. En fait si complication il peut y avoir, elle est vite balayée d'un revers de la main par l'alignement de son président qui ne s'offusque guère de clamer haut et fort son entière adhésion aux Grandes Réalisations et plus encore, son attachement indéfectible au promoteur de celles-ci: Paul Biya le président national du RDPC et par ailleurs Chef de l’Etat. Aussi peut-il se mouvoir en défenseur inébranlable des idéaux que défend ce dernier, idéaux qui selon lui, garantissent autant la perpétuation de la paix sociale que l'avènement graduel du mieux-être des populations camerounaises sans exclusive.
Bataille de positionnement souterraine
Malgré les départs d'Amadou Ali et de Marafa Hamidou Yaya, il resté que Issa Tchiroma doit tenir en respect les nouveaux promus afin de se prémunir de ce que ces derniers le doublent, tout au moins relativement au capital confiance que lui voue encore le Prince. Et s'il a des atouts indéniables relevant de son poids politique supposé par rapport à celui de ses nouveaux adversaires présumés dans la bataille de préséance en sourdine, il ne fait point de doute qu'il devra par ailleurs se prémunir des réseaux des déchus qui ne lésineront pas sur les moyens et les coups bas. Aussi peut-on comprendre que le Prince lui assure à l'occasion une logistique conséquente pour entretenir et susciter de nouvelles adhésions à défaut, des ralliements nouveaux aux Grandes Réalisations dans le Septentrion.; Et même dans le même temps; celui qui pouvait lui causer le plus de tort pourrait bientôt être mis aux arrêts dans le cadre de l'affaire Albatros, il devra rester permanemment sur ses gardes tant il est vrai que les jeunes loups pourraient estimer leur heure arrivée, pour être au-devant de la scène et faire définitivement oublier Marafa Hamidou Yaya et Amadou Ali.
Bien plus, de folles rumeurs de gestation de coup de force par ces mêmes élites, aura fortement ébranlé la confiance que leur vouait jusqu'alors le prince et qui, pour s'en prémunir, se doit de leur trouver des succédanés mieux à même de leur tenir la dragée haute, mais aussi et surtout, justifier leur mise à l'écart. Bien plus, fort de sa posture de ministre de la Communication et surtout porte-parole du gouvernement, on peut aisément comprendre l’engagement militant d'un Issa Tchiroma qui voudrait ainsi profiter du vide généré par la déchéance de Marafa Hamidou Yaya et Amadou Ali pour se positionner au-devant de la scène sociopolitique du Septentrion.
Mieux, maîtrisant parfaitement le terrain politique, il a très certainement à cœur de diluer rapidement l'influence de ces élites citées plus haut, même s'il est de notoriété que cette région est à la fois marquée par un suivisme béat et une hypocrisie pernicieuse. Du coup, les observateurs de cette scène sociopolitique, même s'ils émettent des réserves sur le poids politique réel d'Issa Tchiroma, ils ont tôt fait de les circonscrire au vu des soutiens multiformes dont bénéficierait pour l'heure le même Issa Tchiroma Bakary du Prince. Une réalité que l'on a pu mesurer lors du meeting de remerciement organisé par ce dernier le 22 janvier dernier à Garoua et qui, au regard de la nombreuse foule qui assista, attribua de fait à Issa Tchiroma Bakary, une nouvelle posture: celle de personnalité ressource par excellence du parti au pouvoir dans cette région. Et ce, bien qu'il soit lui-même président d'une formation politique. En fait si complication il peut y avoir, elle est vite balayée d'un revers de la main par l'alignement de son président qui ne s'offusque guère de clamer haut et fort son entière adhésion aux Grandes Réalisations et plus encore, son attachement indéfectible au promoteur de celles-ci: Paul Biya le président national du RDPC et par ailleurs Chef de l’Etat. Aussi peut-il se mouvoir en défenseur inébranlable des idéaux que défend ce dernier, idéaux qui selon lui, garantissent autant la perpétuation de la paix sociale que l'avènement graduel du mieux-être des populations camerounaises sans exclusive.
Bataille de positionnement souterraine
Malgré les départs d'Amadou Ali et de Marafa Hamidou Yaya, il resté que Issa Tchiroma doit tenir en respect les nouveaux promus afin de se prémunir de ce que ces derniers le doublent, tout au moins relativement au capital confiance que lui voue encore le Prince. Et s'il a des atouts indéniables relevant de son poids politique supposé par rapport à celui de ses nouveaux adversaires présumés dans la bataille de préséance en sourdine, il ne fait point de doute qu'il devra par ailleurs se prémunir des réseaux des déchus qui ne lésineront pas sur les moyens et les coups bas. Aussi peut-on comprendre que le Prince lui assure à l'occasion une logistique conséquente pour entretenir et susciter de nouvelles adhésions à défaut, des ralliements nouveaux aux Grandes Réalisations dans le Septentrion.; Et même dans le même temps; celui qui pouvait lui causer le plus de tort pourrait bientôt être mis aux arrêts dans le cadre de l'affaire Albatros, il devra rester permanemment sur ses gardes tant il est vrai que les jeunes loups pourraient estimer leur heure arrivée, pour être au-devant de la scène et faire définitivement oublier Marafa Hamidou Yaya et Amadou Ali.