Sénatoriales: Ni John Fru Ndi candidat ! - Le leader du SDF a déclaré sa candidature au cours d’un meeting dans le Nord-Ouest
DOUALA - 07 FEV. 2013
© Franck ESSOMBA | Le Messager
John Fru Ndi, leader charismatique du principal parti de l’opposition parlementaire le Social Democratic Front, a annoncé sa candidature pour les sénatoriales.
SDF: Pourquoi il faut les municipales avant les sénatoriales
John Fru Ndi, leader charismatique du principal parti de l’opposition parlementaire le Social Democratic Front, a annoncé sa candidature pour les sénatoriales.
C’était le 29 janvier dernier, au cours d’un meeting de mobilisation et sensibilisation de ses militants -dans la circonscription électorale de Ndu, département du Donga Mantung dans la région du Nord-Ouest - à aller se faire inscrire massivement sur les listes électorales biométriques. Si ces inscriptions entrent dans le cadre des préparatifs du double scrutin, (municipales et législatives). Lequel double scrutin, le président du parti du 26 mai 1990 John Fru Ndi, appelle de pied ferme avant l’organisation des élections sénatoriales. Il le rappelait fort opportunément au président de la République Paul Biya, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux au palais de l’unité le mois passé. Son raisonnement tant claironné, même pendant sa tournée de mobilisation des militants et sympathisants du parti de la balance à s’inscrire sur les listes électorales biométriques, provient du fait que le mandat des conseillers municipaux actuels a expiré. Même s’il a été prorogé d’un an suite à une décision du chef de l’Etat, tel que le prévoit la loi. Pour lui les conseillers municipaux actuels ne représentent plus le peuple et par conséquent ne sauraient se prévaloir le titre d’électeurs aux sénatoriales.
Ensuite ces conseillers municipaux ont été votés dans le cadre d’un scrutin contesté, marqué par de fraudes massives. Le fichier électoral du Minatd d’alors étant truffé d’inscrits multiples ou doublons, des morts dont les cartes d’électeurs sont établis, des votes charters, des falsifications des résultats des élections dans des sous-préfectures etc. Ces justifications avancées par Fru Ndi bien que plausibles, ne sont que l’arbre qui cache la forêt. A l’observation, le leader du Social Democratic Front veut prévenir une autre humiliation dont pourra subir sa formation politique si le président de République consentait à l’organisation des sénatoriales avant le double scrutin : municipal et législatif sentant.
En effet, sur les trente quatre (34) municipalités que compte la région du Nord-Ouest, le Sdf en contrôle seulement seize (16) contre dix huit (18) pour le Rassemblement démocratique du peule camerounais (Rdpc). Vu sous ce prisme, le Sdf part d’office perdant dans son supposé fief naturel du Nord-Ouest si on organisait les sénatoriales. Lesquelles sénatoriales sont un scrutin de liste et les électeurs, les conseillers municipaux. Permettre la tenue de ces sénatoriales avant le scrutin couplé, ridiculiserait le Sdf. Surtout que sept (07) postes sont à pourvoir. Ainsi Fru Ndi ne pourra au cas où ….que compter sur la magnanimité du chef de l’Etat, en vertu de la constitution, pour le nommer (Fru Ndi Ndlr) au sénat. Ce qui sonnera comme une cuisante humiliation de trop pour le parti de la balance et son leader. D’où sa détermination à voir ce scrutin organisé après la tenue des municipales et législatives.
© Franck ESSOMBA | Le Messager
John Fru Ndi, leader charismatique du principal parti de l’opposition parlementaire le Social Democratic Front, a annoncé sa candidature pour les sénatoriales.
John Fru NDI
Photo: © AFP
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SDF: Pourquoi il faut les municipales avant les sénatoriales
John Fru Ndi, leader charismatique du principal parti de l’opposition parlementaire le Social Democratic Front, a annoncé sa candidature pour les sénatoriales.
C’était le 29 janvier dernier, au cours d’un meeting de mobilisation et sensibilisation de ses militants -dans la circonscription électorale de Ndu, département du Donga Mantung dans la région du Nord-Ouest - à aller se faire inscrire massivement sur les listes électorales biométriques. Si ces inscriptions entrent dans le cadre des préparatifs du double scrutin, (municipales et législatives). Lequel double scrutin, le président du parti du 26 mai 1990 John Fru Ndi, appelle de pied ferme avant l’organisation des élections sénatoriales. Il le rappelait fort opportunément au président de la République Paul Biya, à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux au palais de l’unité le mois passé. Son raisonnement tant claironné, même pendant sa tournée de mobilisation des militants et sympathisants du parti de la balance à s’inscrire sur les listes électorales biométriques, provient du fait que le mandat des conseillers municipaux actuels a expiré. Même s’il a été prorogé d’un an suite à une décision du chef de l’Etat, tel que le prévoit la loi. Pour lui les conseillers municipaux actuels ne représentent plus le peuple et par conséquent ne sauraient se prévaloir le titre d’électeurs aux sénatoriales.
Ensuite ces conseillers municipaux ont été votés dans le cadre d’un scrutin contesté, marqué par de fraudes massives. Le fichier électoral du Minatd d’alors étant truffé d’inscrits multiples ou doublons, des morts dont les cartes d’électeurs sont établis, des votes charters, des falsifications des résultats des élections dans des sous-préfectures etc. Ces justifications avancées par Fru Ndi bien que plausibles, ne sont que l’arbre qui cache la forêt. A l’observation, le leader du Social Democratic Front veut prévenir une autre humiliation dont pourra subir sa formation politique si le président de République consentait à l’organisation des sénatoriales avant le double scrutin : municipal et législatif sentant.
En effet, sur les trente quatre (34) municipalités que compte la région du Nord-Ouest, le Sdf en contrôle seulement seize (16) contre dix huit (18) pour le Rassemblement démocratique du peule camerounais (Rdpc). Vu sous ce prisme, le Sdf part d’office perdant dans son supposé fief naturel du Nord-Ouest si on organisait les sénatoriales. Lesquelles sénatoriales sont un scrutin de liste et les électeurs, les conseillers municipaux. Permettre la tenue de ces sénatoriales avant le scrutin couplé, ridiculiserait le Sdf. Surtout que sept (07) postes sont à pourvoir. Ainsi Fru Ndi ne pourra au cas où ….que compter sur la magnanimité du chef de l’Etat, en vertu de la constitution, pour le nommer (Fru Ndi Ndlr) au sénat. Ce qui sonnera comme une cuisante humiliation de trop pour le parti de la balance et son leader. D’où sa détermination à voir ce scrutin organisé après la tenue des municipales et législatives.