Sénatoriales 2013: Duel en perspective entre Fru Ndi et Achidi Achu

Yaoundé, 05 Avril 2013
© Alex Zambo | L'Epervier

Le combat de tous les dangers dans la région du Nord-Ouest

La campagne électorale en vue des sénatoriales du 14 Avril prochain ouverte le 30 Mars 2013 conduira le mouvement politique national vers un derby local entre le RDPC représenté par Simon Achidi Achu tête de liste et ancien Premier Ministre au Chairman du SDF Ni John Fru Ndi. Le dispositif sécuritaire de la cité capitale du Nord-Ouest Bamenda va à coup sûr, connaître un ajout au regard des tristes annonces de Ni John Fru Ndi au lendemain de la convocation du collège électoral par le Président de la République. Le leader du Sdf avait annoncé qu'il appellera, ses partisans à descendre dans la rue munis de machettes. Heureusement, le pire a été évité par le Directeur du cabinet civil de la Présidence Martin Belinga Eboutou qui l'a reçu au nom du Chef de l'Etat. N'eût été la force de persuasion de l'envoyé du Chef de l'Etat, la rencontre aurait accouché d'une souris. Mais tout compte fait, le danger n'est pas encore écarté compte tenu du derby politique de Bamenda entre les deux éléphants du Nord-ouest.

Dans cette circonscription électorale le RDPC devance le SDF avec un écart de deux Conseillers municipaux. Une façon de dire que le combat reste difficile quand on connait le jeu politique de ce côté, rien n'est gagné d'avance pour les deux partis. Les observateurs retiennent leur souffle. Une chose est claire, ce n'est pas parce qu'on est Conseiller du RDPC qu'on doit automatiquement voter pour le candidat du RDPC et réciproquement. Le secret des urnes maintien le suspense. Depuis l'amorce du processus démocratique au Cameroun vers les années 1990, on a vu les militants du RDPC arborer la tenu du parti, mais n'ont jamais voté pour le candidat du RDPC. Autant dire que l'affrontement entre les deux frères anglophones du SDF et du RDPC s'annonce rude. On s'inquiète seulement sur les dérives et la violence dans les sous quartiers à cela s'ajoute les règlements de compte. La maturité politique des Camerounais doit primer sur les convictions sociales et religieuses et comprendre que l'homme est au centre de toutes les préoccupations car la politique passe mais la société reste. Croisons les doigts.



05/04/2013
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