Secteur éducatif: Plus de 1700 milliards Fcfa pour le développement

DOUALA - 19 AOUT 2013
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager

La stratégie prévoit des nombreuses innovations dans l’amélioration de la qualité des apprentissages. La lettre d’endossement déjà signée, après la validation du document de stratégie.

Le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi a présidé mercredi 14 août 2013 à Yaoundé, la cérémonie de signature de la lettre d’endossement et du cadre partenarial de la stratégie du secteur de l’éducation et de la formation. La rencontre s’est déroulée en présence des ministres Jacques Fame Ndongo de l’Enseignement supérieur, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt de la Jeunesse et de l’éducation civique, Youssouf Hadjidja Alim de l’Education de base et Adoum Garoua des Sports et de l’éducation physique. A l’occasion, les grandes lignes du document de stratégie du secteur de l’Education et de la formation ont été présentées.
Il en ressort qu’elle vise à améliorer l’accès et l’équité à tous les niveaux d’éducation et de formation. Pour y arriver, les experts ayant travaillé à son élaboration proposent le développement de l’enseignement préscolaire communautaire en milieu rural, la substitution de la politique de construction des salles de classe par celle de construction des établissements complets.

Donc, dotés de toutes les commodités et intégrant des logements d’astreinte pour enseignants dans les zones frontalières. Il est aussi envisagé la suppression de la catégorie des maîtres de parents dans l’enseignement primaire public. Une équation qui sera difficile à gérer, quand on sait que de très nombreuses écoles des zones reculées du pays ne fonctionnent que grâce à cette catégorie d’enseignants recrutés par les parents d’élèves en raison de l’absence des enseignants enregistrés dans le porte feuille de l’Etat.

Pour la période triennale 2014-2016, l’on estime à 1856,34 milliards le coût de cette vaste mutation. « Partant de l’hypothèse d’un accroissement régulier des ressources budgétaires résultant d’une amélioration de la pression fiscale d’une part et d’une amélioration des arbitrages budgétaires internes en faveur de l’éducation de l’ordre de 22% à l’horizon 2020 d’autre part, les ressources nationales pour les dépenses d’Education pour la période 2014-2016 s’élèveraient à 1744,89 milliards », a expliqué le secrétaire technique de la cellule opérationnelle du comité de pilotage chargé de la coordination, du suivi évaluation et de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation. Le document de stratégie ayant été validé, le Cameroun prépare déjà sa requête à soumettre auprès de la Banque africaine de développement (Bad), en vue de bénéficier d’une aide de plusieurs milliards de francs Cfa non remboursable.



19/08/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres