Restructuration CBC : Les vomissures et mensonges de Monsieur Essimi Menye le Ministre des finances

La sortie médiatique récente de Lazare Essimi Menyé n’a pas fini de faire des vagues. Non sans avoir semé un profond doute au sein des milieux d’affaires. Indignant également au passage l’ensemble de la communauté financière nationale et internationale. Et pour cause?

Un Ministre des finances manifestement conditionné s’est fait l’avocat du diable en se dévoilant être le porte-parole de la haine et du sabotage. A coups de mensonges et de contrevérités. Analyses... Par une lettre du Ministre des finances datant du 22 novembre 2010 et adressée à Yves Michel Fotso, président de Capital Financial Holding, Essimi Menye affirmait que l’homme d’affaire camerounais avait reconnu être porteur d’une créance "douteuse" sur la CBC d’un montant de 396 902 531 frs Cfa. Le ministre camerounais invitait dans cette correspondance Yves Michel Fotso à s’acquitter "sous huitaine" de cette dette.

Par ailleurs, devant les médias d’Etat le 25 novembre dernier, Monsieur Essimi Menye affirmait cette fois qu’Yves Michel Fotso le principal actionnaire est porteur d’une dette de dix milliards de Francs CFA. Somme erronées si l’on s’en tient au contenu de sa correspondance adressée à YMF le 22 novembre dernier. Le Ministre n’a pas mentionné pour l’entendement de l’opinion nationale et internationale que l’homme d’affaire camerounais avait présenté trois plans de sortie de crise avec éventuellement comme gage de sa bonne foi, la constitution en caution de l’ensemble de son patrimoine personnel évalué à plusieurs dizaines de milliards. Lire la lettre jointe d’Yves Michel Fotso datant du 1er décembre 2010 adressée au ministre des finances du Cameroun.

D’après Lazare Essimi Menye, au cours d’une sortie médiatique au sortir de la cérémonie de présentation de la convention collective révisée des métiers de la banque et des établissements de micro finance du 24 novembre dernier, de nombreux crédits d’une valeur d’environ 60 milliards Fcfa auraient été accordés pour le financement des projets fictifs. Un constat selon lui étayé par les descentes sur le terrain des commissions de vérification à posteriori des projets financés par la Cbc. Parmi les détenteurs de l’argent de la CBC, selon le même ministre, Yves Michel serait lui-même indexé avec une dette de l’ordre de 10 milliards Fcfa environ.

Les agissements de Essimi Menye, indiquent la démesure d’un responsable censé incarner la politique financière d’un gouvernement de la république, mais manifestement reconverti en consultant pour ses intérêts personnels. Il est définitivement acquis que Lazare Essimi Menyé est allé plus loin que tous ces soupçons, confirmant en quelques minutes de déclarations irresponsables et insensées à la radio, dans Cameroon Tribune etc. tout le mal que l’opinion publique nationale pensait de lui. Mieux, le Ministre des finances s’est particulièrement illustré dans sa sortie controversée comme l’acteur inattendu d’un complot, voire le bras armé d’une mise à mort déployée contre le Groupe Fotso, mais davantage comme l’agent commercial de la société de haine contre les Fotso

Selon la COMICODI (Commission indépendante contre la Corruption et la discrimination), dans une récente correspondance datant du 29 novembre 2010 et adressée au Premier ministre camerounais, le ministre des finances jette le trouble dans l’opinion, en prétendant qu’il va poursuivre les débiteurs de la CBC en justice, mais l’Etat est-il déjà acquéreur de la banque ? Et même si l’Etat était acquéreur, depuis quand conduit-on les débiteurs de banque en prison ? s’interroge cette organisation dirigée par le docteur jean Claude Shanda Tonme

Toujours selon la Comicodi, les faits sont constants et témoignent. Usant et abusant librement des moyens de communication de l’Etat, le ministre a effectué plusieurs sorties médiatiques qui à l’analyse, ont toutes un seul et même objectif, celui de dénigrer, d’humilier, de ruiner au besoin et de discréditer le principal actionnaire. Dans cette lancée tout est mis en œuvre : mensonges, campagnes sournoises auprès des bailleurs ; subordination de certains Directeurs de publication de la presse privée. Tapages du genre mémorable, « la famille Fotso n’est plus propriétaire de la CBC etc.

La thèse d’un éventuel complot démontre clairement que le dénouement de ce long métrage plein de rebondissements est encore loin et que Monsieur Essimi Menye le Ministre des finances a menti. Mais à quelle fin ?

© Camer.be : Hugues Seumo Paru le Vendredi 03-12-2010




05/12/2010
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