Représailles: Hilaire Kamga enlevé puis… relâché

YAOUNDE - 29 SEPT. 2011
© Aïcha Nsangou | Mutations

Il a été kidnappé mardi alors qu’il sortait de sa banque. Cette scène, Hilaire Kamga n’est pas prêt de l’oublier. Selon lui, mardi dernier, il est à peu près 11h30, alors qu’il sort de sa banque, il est brusquement interpellé par un groupe de personnes non identifiées qui l’introduisent directement dans un véhicule. Ils l’amènent au quartier Mvolyé.

Cette scène Hilaire Kamga n’est pas prêt de l’oublier. Selon lui, mardi dernier, il est à peu près 11h30, alors qu’il sort de sa banque, il est brusquement interpellé par un groupe de personnes non identifiées qui l’introduisent directement dans un véhicule. Ils l’amènent au quartier Mvolyé. Hilaire Kamga croit d’abord qu’il a affaire à un groupe de braqueurs mais quand ceux-ci commencent à évoquer son activité dans l’Offre orange, il se rend compte qu’il n’a pas en face de lui de simples malfrats. Hilaire Kamga est menacé par ses bourreaux qui lui promettent le pire s’il n’arrête pas avec son activisme un peu trop fort à leur goût. Ses téléphones sont par la même occasion confisqués puis après quelques manipulations remis à son propriétaire.

Relâché aux environs de 14h au niveau du carrefour Vogt non loin de Mvolyé, Hilaire Kamga ne sait pas quelle attitude adopter.

Des coups de fils anonymes se succèdent sur son téléphone à chaque fois son interlocuteur lui profère des menaces. Il décide alors de saisir le patron des services des renseignements généraux qui le reçoit tout de suite. «J’ai fait part de la situation que je vivais au patron des renseignements généraux qui m’a écouté avec une attention particulière», affirme Hilaire Kamga. Ce dernier a ensuite rencontre le délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele avec qui il a eu près de deux heures d’échange. «J’ai tenu à rappeler au délégué général à la sûreté nationale que je ne voulais pas qu’on diabolise mon mouvement qui est essentiellement pacifiste», a rappelé le mandataire de l’Offre orange.

Le mandataire de l’Offre orange relève que ces derniers temps il est victime d’un acharnement dont il n’arrive pas à s’expliquer les raisons. La rencontre avec les hommes de médias vendredi dernier avait été censurée par le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 5. Cette rencontre devait donner la position de l’Offre orange par rapport à la présidentielle du 09 octobre prochain. Reportée au mercredi 28 septembre, cette fois là à la Librairie des Peuples Noirs, c’est au tour du sous préfet de Yaoundé 2 d’interdire la tenue de la conférence de presse. «Il a fait encercler le lieu de voitures de police pour m’empêcher de tenir cette réunion, il a même mis en place des comités de surveillance», regrette Hilaire Kamga qui ajoute que: «en bon citoyen que je suis, je respecterai les décisions des autorités administratives».




29/09/2011
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