Religion: Jean Claude Tsila en guerre contre les bandits en soutane diabolique - Dieunedore Kamdem et Tonyè Bakot, les premières victimes ?

Yaoundé, 16 Août 2013
© Alex Zambo | L'Epervier

Dieunedore Kamdem et Tonyè Bakot, les premières victimes de cette bataille?

Les mêmes causes produisent les mêmes effets, pense Spinoza. Cette pensée socio-philosophique projette les Camerounais une fois de plus, dans les actes d'imposture orchestrés par l'archevêque métropolitain de Yaoundé qui venait de déposer sa démission honteuse à l'archidiocèse de Yaoundé. L'acte d'imposture proprement dit «parmi tant d'autres que le prélat avait posés, porte sur la chapelle catholique d'Elig-Essono que Tonyè Bakot avait concédée à une église dite réveillée, d'un certain Dieunedore Kamdem, le miraculeux! Grâce à la démission du prélat de la cathédrale Notre Dame des Victoires, il ressort que l'église du pasteur Kamdem évoluait dans une clandestinité couverte par Tonyè Bakot. Pour tout dire, cette église qui aura soustrait le sommeil aux populations du quartier Elig-Essono depuis sa création, n'est pas reconnue parmi les 45 régulièrement enregistrées au Ministère de l'administrions territoriale et même à la présidence de la République. Une sagesse Beti affirme que: «Ce qui s'agite, réveille ce qui dort» Dieunedore Kamdem et Tonyè Bakot dans leur agitation mafieuse, auraient donc réveillé un dossier préoccupant sur la table du Préfet du Mfoundi au sujet des églises clandestines qui polluent la capitale politique du Cameroun.

Les journaux ont écrit, les radios ont commenté, les télévisions ont diffusé le grand banditisme opéré par les jeunes gens enquête d'emploi et qui se cachent derrière la parole de Dieu, pour arnaquer, voler, et dépouiller les âmes faibles, dont la grande majorité reste la gente féminine. Et d'ailleurs un analyste des questions de la foi chrétienne a observé, qu'au sein des églises dites réveillées en prolifération au Cameroun, 83% des fidèles sont les femmes dont la seule source de revenu leur reste les hommes. Plus loin, d'autres compatriotes affirment avec courage et objectivité pour donner raison au feu Président de la République unie du Cameroun Ahmadou Ahidjo, qu'il n'avait pas délié lorsqu'il interdisait ce genre d'association religieuse au Cameroun, sauf, celles reconnues dans l'histoire traditionnelle des religions. Notamment: l'Eglise Catholique Romaine, l'Eglise Presbytérienne, l'Eglise Adventiste du 7e Jour, l'Eglise Baptiste, l'Eglise Musulmane et dans une moindre mesure les Témoins de Jehova. L'avènement du renouveau amorcé en Novembre 1982 appuyé par la liberté des religions serait l'éveil national qui annonçait la flopée des églises sataniques, le Cameroun étant un Etat laïc. Toutefois, cette décision du Préfet du Mfoundi interdisant ces églises réveillées irrégulières devrait être saluée par les populations de Yaoundé...


Le Préfet va-t-il contre la volonté du pouvoir?

Dans les chaumières, les commentaires vont bon train sur la décision de Jean Claude Tsila d'interdire toute activité d'une église non reconnue par le MINATD et la présidence de la République. Certains pensent que ce sont les caciques du pouvoir qui seraient les membres influents dans ces églises. Ainsi, l'avenir professionnel du Préfet serait-il en danger du fait de leur enracinement dans le régime, puisque son acte risque de compromettre sa carrière. Dans tous les cas, il reste difficile pour l'instant de l'affirmer toujours est-il que si les barons du régime étaient tapis dans l'ombre des églises du réveil, ils ne vont pas c'est sûr, applaudir la décision du Préfet d'où un probable clash politique dans le Mfoundi. Et si vous doutez, allez voir comment ceux concernés par les 45 prochains temples que le Préfet compte fermer, s'agitent pour comprendre que même derrière des faux dieux, on pouvait devenir riche.


17/08/2013
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