"Régulation du marché des télécommunications en Afrique; L’exemple du Cameroun" Par Georges KIBONG A MIRA

Paris 11/10/12
© Correspondant | Cameroon-Info.Net

Que les personnes qui gèrent les télécommunications aient ou trouvent une stratégie pour le développement des télécommunications au Cameroun. Mon ouvrage sera pour eux un très grand outil de réflexion...

L’ouvrage que présente Dr Kibong Amira Georges, est un triptyque qui dans son premier volet fait une analyse positive de l’état alarmant des télécommunications en Afrique.
Puis la même analyse, réduite au Cameroun, et ensuite un troisième volet d’une analyse normative (la SIR) contenant, les perspectives, les voies de sortie, des désolations, des désagréments que connaissent tous les africains dans le domaine de la téléphonie fixe, mobile et de l’internet.

Georges Kibong A Mira est docteur en économie et gestion des organisations (spécialité télécommunications-
CNAM), ingénieur réseaux et télécommunications (Télécoms Paris–Sud Évry) et diplômé en science politique
(Sorbonne Paris II). Après avoir été enseignant à l’université de Paris Panthéon-Sorbonne, il a dirigé le
magazine Les Nouvelles de la Francophonie et occupé plusieurs postes de directeur de département dans les
télécommunications. Il est actuellement consultant et formateur



A l’occasion de la présentation de son livre Dr Georges KIBONG A MIRA, se tiendra une Table ronde ce Vendredi 12 Octobre 2012 à 18h00 à l’Institut de
Recherche et d’Etudes Africaines ( IREA-Maison de l’Afrique ) sis au 7 rue des Carmes-75005 Paris.
Métro Maubert-Mutualité-Ligne 10.



A la question de savoir ; comment la SIR proposez comme solution pertinente dans l’ ouvrage pour le développement des télécommunications peut-elle aider l’Afrique ?
Dr Kibong Amira répond ;

« Il n’ya pas que la SIR, Plusieurs autres solutions sont proposées dans l’ouvrage.
La SIR c’est tirer partie au maximum de la synergie entre les réseaux :
- Transport, énergie, eau, télécoms, télédiffusion, etc.
Leurs développements ne sont pas indépendants, et on assistera dès lors, à de fortes réductions de coûts attendues,
Exemple : le coût au km d’un câble à fibres optiques le génie civil représente en moyenne 80%.
Un projet routier ne devrait jamais être pensé sans le développement d’un réseau de télécoms ceci permettrait :
- Une diminution des risques de l’investissement,
- Fertilisation croisée des réseaux : exemple : couverture radio d’une route.
A chaque projet devra en outre correspondre une étude d’impact socio-économique et de viabilité.

Les NTIC, C’est un problème de volonté politique et de vision stratégique.
Que les personnes qui gèrent les télécommunications (Présidence de la République – Ministère des postes – Premier Ministère - Art – et tous les conseillers) aient ou trouvent une stratégie pour le développement des télécommunications au Cameroun. Mon ouvrage sera pour eux un très grand outil de réflexion.

L’Art par exemple n’a pas les moyens de sa politique, si jamais elle avait ces moyens comment comprendre que le téléphone au Cameroun soit parmi les plus chères du monde ?
J’affirme qu’au Cameroun il n’y a pas de concurrence à cause d’une connivence doublé d’une incapacité à maitriser les enjeux des NTIC.
Le duopole Orange et Mtn s’entend pour bloquer les prix au Cameroun. A l’Ile Maurice par exemple, Orange fait payer 10 fois moins, le coût de la minute. Suivez mon regard… »





Régulation du marché des
télécommunications en Afrique
L’exemple du Cameroun
Par Georges KIBONG A MIRA

kibongamira@yahoo.fr




12/10/2012
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