REACTION DU BRIC APRES LE DISCOURS DE DU PRESIDENT DU RDPC

REACTION DU BRIC APRES LE DISCOURS DE DU PRESIDENT DU RDPC

Ernest Pekeuho:Camer.beComme il fallait s’y attendre, ce 30 ième discours de Paul Biya, n’a apporté aucune réponse concrète aux problèmes quotidiens des camerounais qui sont entre autres le chômage, la vie chère, le déficit énergétique, le manque d’infrastructures. On n’attendait  des promesses claires dans ce 1er discours des grandes réalisations, mais on a eu droit à un huitième discours des grandes ambitions, mais on en a une nouvelle fois reçu des promesses sans contenu.
A dire vrai, il n y a pas grand-chose à analyser dans ce discours du président du RDPC, parce que  pratiquement rien de nouveau n’a été dit.

Je note toutefois que Paul Biya a déclaré que 2012,  les élections couplées législatives  et municipales seront  bien organisées, contrairement à ce qu’on a vu en 2011.

L’on remarque que contrairement aux années antérieures, le chef de l’Etat a évité d’évoquer comme modèle les Lions Indomptables dans son discours. Cela sûrement est dû au fait que l’équipe nationale fanion de football de notre pays est depuis quelques temps mal en point et identique au gouvernement de Biya.

Il a eu le mérite  d’anticiper sur les échecs sur le chantier économique même comme il semblait renvoyer les causes à l’international. Cependant, les fondamentaux de notre économie restent quand même sains, et comme toujours  et avec tout ce que le Cameroun regorge comme économiste, Mr Biya  a pu mettre à la tête de ce ministère un administrateur civil.

En clair ce  discours de Paul Biya comporte 10 % d’éléments positifs, 40 % de négatifs et 50  % d’inquiétants. Lorsqu’il parle du tribunal Criminel Spécial comme une solution aux  détournements effectués par ses neveux, ça  donne matière à réflexion, car je croyais qu’il allait annoncer avoir compris les revendications des partis politiques de l’opposition, et de la société civile mais tel n’est pas le cas.

Mais quelles innovations attendaient  les camerounais de cet exercice de rhétorique quand on a pas pu venir à bout des mêmes maux (mots ) qui minent le pays? Les pourfendeurs de l'État de Droit sont toujours en place. Les fossoyeurs de l'économie continuent à défier l'épervier, les corrompus et corrupteurs se mettent en ordre de bataille pour institutionnaliser l'inertie, l'incurie , le favoritisme et annihiler tous les efforts entrepris par ceux qui veulent le progrès et le développement de ce pays.
 
Le chef de l'État donne des orientations; Il revient à tout un chacun de trouver sa voie, pour sortir ce pays de l'impasse, n’a-t-il pas dit il  y a de cela quelques années « aides toi et le ciel t’aidera » ?
C’est désormais clair que dans la rue publique (République) de Biya, chacun doit se battre.

© Correspondance : Ernest PEKEUHO, Président National du BRIC


02/01/2012
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