POURSUITES JUDICIAIRES POUR DIFFAMATION: Le nouveau fonds de commerce d’Albert Mbida

Lettre:Camer.beEn violation d’un gentlemen agreement pour lequel son avocat à sa demande a commencé à percevoir des fonds pour réparation du préjudice subi, l’enseignant des sciences de l’information et Inspecteur des services au ministère de la communication a maintenu sa plainte contre deux directeurs de publication qui croyaient l’affaire réglée à l’amiable.Albert Mbida a la rancune tenace. Casimir Désiré Tagne et Victor Ndoki, respectivement Directeur de publication du Journal « le jeune Enquêteur » et « Les Nouvelles du Pays » l’apprennent à leurs dépens ces derniers temps. Suite à des articles de presse publiés en Mai 2009 dans leurs journaux respectifs au sujet de la visite au Cameroun du Pape Benoît XVI, ces deux éditeurs qui avaient déjà tout oublié, sont aujourd’hui trainés en justice, car leurs articles citant entre autres, le Dr Albert Mbida comme l’un des collaborateurs du ministre de la Communication de l’époque , qui a alimenté la campagne de presse contre le Ministre Jean Pierre Biyiti Bi Essam, accusé par la presse d’avoir essayé par les manœuvres dolosives de distraire d’importants fonds destinés à la communication de cet évènement, sont restés à travers la gorge du Dr Albert Mbida , très souvent caricaturé dans la presse camerounaise comme chauve-souris.

Sur les motivations réelles qui ont poussé à porter plainte deux ans après, si certains évoquent l’opportunisme, d’autres par contre mettent en avant la mise sur pied d’un réseau d’escroquerie dont le dessein sordide est d’asphyxier financièrement les promoteurs de médias privés que certains fonctionnaires au bord de la retraite regardent avec envie. Toujours est-il que c’est le 18 avril 2012 que Madame le Délégué régional à la Communication pour le Littoral, Michèle Ebongue Esso fait appel à Casimir Désiré Tagne et Victor Ndoki pour récupérer leurs correspondances en souffrance dans ses services. C’est sur place qu’ils découvrent que les fameux courriers en provenance de Yaoundé sont des citations directes. Aux deux hommes hésitant, Mme le Délégué, espiègle comme tout conseille de décharger les correspondances pour la forme, car il s’agit de son « patron ». Elle fait la promesse aux deux intéressés de trouver un arrangement avec ce patron afin que l’affaire ne prospère pas.

Casimir Désiré Tagne va même se rendre à Yaoundé avec une lettre d’excuse qu’il remet personnellement au Dr. Albert MBIDA le 13 juin 2012. Ce dernier qui se dit touché par la démarche de son jeune confrère conseille néanmoins d’aller voir son conseil Me MBEP Simplice pour régler chacun les frais déjà engagés. Il s’agit notamment de 495 000 FCFA pour frais de procédure et 1,5 millions FCFA pour réparation du préjudice moral. Les deux interlocuteurs de Me MBEP Simplice se plaignant de ne pouvoir disposer de pareille somme s’agissant du préjudice moral, vont s’engager à entamer le règlement des frais de procédure. Casimir Désiré Tagne et Victor Ndoki vont ainsi envoyer respectivement la somme de 150 000 FCFA chacun.

Interrogations

Alors qu’ils s’évertuent à trouver l’argent, Casimir Désiré Tagne apprend à travers les colonnes du journal « MUTATIONS » que l’affaire qui l’oppose au Dr. Albert Mbida au TPI de Yaoundé-Ekounou, passe le 26 septembre 2012 et celle de Victor Ndoki le 24 Octobre 2012. Casimir Tagne qui s’est laissé endormir arrive à Yaoundé le jour du verdict avec la lettre de constitution de son conseil, Me NGUEFACK avec pour objectif de faire rabattre le délibéré de cette affaire qu’il se proposait de régler à l’amiable. Mal lui en pris car le tribunal ce jour l’a condamné à payer 300 000 FCfa d’amende ferme et 39 650 de dépens liquidés. La cour a même prescrit « 12 mois de contrainte par corps dans le cas où il y aurait lieu de l’exercer ». Quant au préjudice moral subi, la justice a revu à la baisse les prétentions du Dr Albert Mbida qui au lieu des millions réclamés devra se contenter de 700 000 FCFA.

Les choses se seraient mal passées pour Casimir Tagne ce jour, car c’est grâce à ses amis qu’il n’a pas été placé sous mandat de dépôt. Ces derniers ont sur le champ réunis l’argent de 12 mois de contrainte par corps. L’autre surprise et non des moindres, de l’accusé, c’est la question de l’avocat du Dr Albert Mbida, qui voyant Casimir Désiré Tagne lorsque l’affaire a été appelé à la barre lui a demandé ce qu’il était venue faire ? Toute chose qui amène à se demander quelles étaient réellement les intentions du Dr Albert Mbida ? Pourquoi avoir envoyé ses jeunes confrères rencontrer son conseil alors qu’il était déterminé à laisser prospérer sa procédure ? D’autre part, pourquoi commencer à percevoir l’argent sans respecter la parole donnée. Toutes choses qui font murmurer dans les couloirs du Ministère de la Communication, que « Albert Mbida qui est sous la hantise de la retraite, n’hésiterait pas à mettre la main sur l’argent quelque soit l’origine ». De là à penser que le journaliste émérite a attrapé le virus de l’escroquerie, il y a un pas que beaucoup ont déjà franchi.

© Correspondance : Aimée Aimée Nlend


23/10/2012
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