POURQUOI S.E. PAUL BIYA DOIT LUI-MÊME DISSOUDRE LE RDPC-CPDM ?

POURQUOI S.E. PAUL BIYA DOIT LUI-MÊME DISSOUDRE LE RDPC-CPDM ?

CAMEROUN : POURQUOI S.E. PAUL  BIYA DOIT LUI-MÊME DISSOUDRE LE RDPC-CPDM ? À 78 ans bien sonnés et doté d’un incontestable et très probablement dernier mandat de sept ans acquis avec un score à faire pâlir d’envie le vrai Tsar de Russie  Vladimir POUTINE, le locataire d’Étoudi  n’a plus besoin de  s’appuyer sur l’appareil politique de l’État RDPC-CPDM pour mener à bien le projet des « GRANDES RÉALISATIONS   » pour lesquelles le peuple camerounais est prêt à tout sacrifier y compris sa dignité afin que le Pays sorte enfin du cauchemar des choléra, délestages de courant domestiques interminables et imprévisibles ou  de l’absence d’eau potable.

Les 22 opposants à sa cuisine électorale du 09 Octobre 2011 dont il a mené seul le calendrier sont entrain de lui faire des yeux doux pour faire partie de son prochain gouvernement; de salut national?
En réalité, la prostitution politique est devenu une norme au Cameroun grâce à la Françafrique.

Le Parti-État-unique  RDPC-CPDM n’a pas un fonctionnement différent du parti BAAS de Saddam HUSSEIN  ou  du RCD de Ben ALI car ce sont de héritages de l’Administration coloniale dont les cadres sont essentiellement des hauts fonctionnaires ce qui signifie qu’ils ont la possibilité d’influencer la carrière des fonctionnaires réputés réfractaires à la logique du militantisme, Son   Éminence le Cardinal Christian TUMI s’en est d’ailleurs confié à la radio du Quai d’Orsay RFI récemment en se plaignant que pendant les campagnes électorales, les directeurs de bureaux au Cameroun étaient tous en campagne pour le compte du parti du Président de la République, en clair c’est un Parti qui est à la fois Juge, Partie Civile et Procureur.

LE RDPC-CPDM EN L’ÉTAT  NE PEUT PAS SOUTENIR LES «GRANDES RÉALISATIONS »

S.E. Paul BIYA a souvent montré sa capacité à aller contre les ordres établis, son projet révolutionnaire des « GRANDES RÉALISATIONS »  répond parfaitement à l’attente d’un peuple muselé depuis 1955 avec l’interdiction d’exercice d’activité politique de l’UPC de Ruben UM NYOBÈ qui contre l’avis de la Françafrique osa à la tribune de l’Assemblée Générale des Nations Unies dire à la face du Monde les aspirations légitimes du Peuple Camerounais à son indépendance, entraînant l’interdiction de son parti et une guerre toujours niée au Cameroun qui a fait que la France du fait de son droit de veto onusien ne sera jamais jugée du génocide d’au moins 10 % de la population camerounaise entre 1955 et 1971, les successeurs du  « MPODOL » que furent Félix MOUMIÉ puis Ernest OUANDJÉ furent aussi lâchement massacrés dans les mêmes conditions que le fût en 1914 Douala MANGA BELL qui fut trahi aux colons Allemands par un chef traditionnel  camerounais à cause de son refus de « baisser son pantalon » devant l’ignominie allemande qui convoitait les terres les mieux loties du Cameroun.

C’est pourquoi les cadres corrompus du Parti État unique RDPC-CPDM ne peuvent pas mener à bien le projet des « grandes réalisations » car c’est un programme qui doit être conduit sous la surveillance étroite de la Société Civile en étroite collaboration avec les différents organismes anti-corruption qui dépendent directement de la Présidence de la République dont la CONAC (Commission Nationale Anti-Corruption )qui défraie la chronique en ce moment en raison de son efficacité car l’Administration camerounaise est gangrenée par le cancer de la corruption qui es fait un ennemi du progrès.

Avec 75 % des députés à L’Assemblée Nationale, le Président de la République est très bien renseigné pour savoir que ce résultat est le fruit du zèle des Administrateurs Civils; dès lors comment s’étonner que son Ministre de la Communication soit justement un opposant? C’est bien un aveu que son parti n’est que le reflet de l’Administration dont il est le patron.

Il n’y a pas de projet de société dans les textes du RDPC-CPDM car ce n’est pas un parti politique qui veut convaincre le peuple mais une Administration déguisée, c’est pourquoi le Président de la république  à l’occasion de son probablement dernier Mandat doit profiter de cette occasion en or pour réconcilier définitivement les Camerounais avec leur vraie Histoire, il l’a déjà timidement amorcé en évoquant nos martyrs du bout des lèvres, c’est à  lui de tendre la main car il est  en position de force pour que d’un seul élan,  tout le peuple camerounais abandonne enfin les querelles stériles pour se consacrer à l’essentiel, ces « GRANDES RÉALISATIONS »; il lui appartient maintenant de choisir quels souvenirs il entend laisser aux générations futures...

Pour être émergent en 2035 ou avant, le Cameroun n’a pas besoin d’une démocratie à l’Occidentale « clés en mains » importée par l’ONU ou la Françafrique mais d’un régime rigoureux, ferme sur la condamnation des crimes économiques  et d’une discipline de fer car le développement c‘est d‘abord un état d‘esprit.

© Correspondance de : Parfait Valère MBEG


20/11/2011
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