Le
Président Biya n'a pas quitté l'Hôtel Interncontinental de Génève en
Suisse comme annonçaient nos sources séculaires. Il devrait même y
poursuivre aussi longtemps qu'il lui plairait son séjour entamé il y a
une semaine, le 08 janvier dernier.
Selon des sources dignes de foi, l'hypothèse d'un retour anticipé fortement envisagé par le Chef de l'Etat en personne aurait fait long feu. Et pour cause. Ses proches collaborateurs, dont le Directeur du Cabinet Civil, Martin Belinga Eboutou l'aurait convaincu de ce qu'en terme d'image un tel retour serait "désastreux".
Cet entourage proche aurait en effet convaincu le chef de l'Etat qu'un retour précipité au Cameroun, en raison des bruits perturbateurs orchestrés par des activistes camerounais dans les environs du palace génévois, serait perçu comme une une victoire - même symbolique -des adversaires de Paul Biya. Plus, cela serait davantage perçu comme un recul de la part d'un homme dont la marque de pouvoir trentenaire est de ne jamais reculer devant ses critiques et pourfendeurs.
Selon nos sources, bien que le Chef de l'Etat se soit rallié in extremis à l'idée de poursuivre coûte-que-vaille son séjour de Genève, des initiatives souterraines seraient entreprises pour circonscrire toute éventuelle "grosse perturbation". C'est en effet vendredi prochain, 18 janvier 2013 qu'expire l'ultimatum de 10 jours lancé par le Code. Leurs leaders Moïse Esso (de Belgique) et Brice Nitcheu (Grande Bretagne), réconciliés pour leur opération visant à "empêcher M. Biya de dormir à Genève alors que le pays ne va pas bien", se disent déterminés à faire plier bagage au président Biya et sa délégation.
Des groupes se réclamant du Rdpc Europe se disent quant à eux prêts pour faire échec aux plans des "radicaux " de l'opposition extérieure au président Biya. On attend.