Politique : Pourquoi les jeunes devraient davantage s’impliquer en politique ?

La question était au centre des échanges, dimanche 28 Juillet 2013, entre le mouvement des jeunes pour le développement de Komba  et le premier secrétaire du Purs, Serge Espoir Matomba. « Le rôle des partis politiques est réduit au Cameroun, en campagne politique.

Pourtant  il est du ressort de toute formation politique, d’être proche des populations, de connaître leurs problèmes, de s’impliquer dans le quotidien des citoyens, et de contribuer à leur éducation », a expliqué  Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du Purs. C’était en présence des membres du MJKD, (Mouvement des jeunes pour le développement de Komba) dans l’arrondissement de Douala IVème.

Pour le Purs, il est question, plus que jamais,  de bousculer les habitudes et les comportements des Camerounais, qui avouent volontiers leur désintérêt pour le politique.  C’est le cas de le dire, pour les jeunes de la cité économique en général, et ceux de  Komba  en particulier. Dont la survie au quotidien, est devenue un mélange d’abnégation et d’abdication. Pour la majorité de ces jeunes, confrontés aux problèmes d’ordre vitaux, les politiques ont déçus. Les partis politiques issus de l’opposition,  crées  pour la plupart dans les années 90, avaient donné l’impression de lutter à leur côté, pour l’amélioration de leur quotidien. Mais que non !

D’autres  raisons toutes  aussi multiples que diverses, seront évoquées  par les uns et les autres.  Notamment cette  opposition, qui  ne paie plus de mine. Broyée, laminée, discréditée, qu’elle est,  par la machine gouvernementale au service du parti au pouvoir. Sur un autre plan,  les jeunes disent ne plus faire confiance aux leaders des partis politiques, qui n’ont de cesse de solliciter leur suffrage à la veille des élections, pour  ensuite les  redistribuer au parti au pouvoir.  C’est ainsi que  plusieurs, seraient passés aves des promesses de changement.  Mais une fois arrivés  aux affaires, il n’en a jamais rien été.

 Des arguments réels ou supposés qui pèsent pourtant  de tout leur poids,  dans le quotidien de ces jeunes et les pousse inexorablement à quitter le terroir à la recherche du mieux être.  Pourtant,  « le bonheur est toujours chez soi »,  poursuivra Serge Espoir Matomba. Raison pour laquelle, la classe jeune, représentative à près de 70% de la population camerounaise, devrait davantage s’impliquer dans la gestion de leur cité. Pour ce dernier, la gestion dans les plus hautes sphères des affaires de la République ne saurait être confisquée par une minorité  d’octogénaires  oligarques. Qui,  en sus,  ont tristement hissé le Cameroun au hit des pays considérés comme les plus dangereux dans le monde. Du fait du niveau de  la corruption   élevée à la plus haute échelle.
 
Il n’est plus un secret pour personne, que le clientélisme, le népotisme, le trafic d’influence, le tribalisme ont fait leur lit dans l’administration camerounaise. Crispant de ce fait,  les milliers de jeunes diplômés, qui, à la sortie d’école, n’ont souvent pas d’autres choix que de se tourner vers l’informel. Mais pour le premier secrétaire du Purs, réussir à cerner le problème est déjà un début de solution. C’est pourquoi, les jeunes vers qui  toutes les attentions seront indubitablement polarisées lors de la campagne électorale comptant pour les législatives et les municipales de septembre 2013, devront veiller sur leur vote. Et ne plus donner  comme par  le passé,  mandant  aux prestidigitateurs.

© PURS : Flore Honga


01/08/2013
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