Politique/ « Front Bamiléké »: Le journal Le Messager démonte les fanfaronnades et le bluff de Jean de Dieu Momo.

Lundi, 18 Juin 2012 08:23 Douala Manga Bell à Douala

« Voici un curieux article que le journal Le messager a pondu en lieu et place du communiqué que Me Momo leur avait envoyé pour large diffusion. » Telle est la « note » d’indignation qui accompagne la dernière sortie d’un certain Dieu Momo dont l’adresse mail est "Dieu Momo" momodieu@gmail.com. Nous voyons derrière cet identifiant virtuel, celui du président du Paddec. Il en a inondé les boites mails des internautes, dont le nôtre. Ainsi, il reproche au journal de feu Pius Njawé, de n’avoir pas repris son article dans le sens voulu par lui. D’avoir désinformé : « Vous avez dit désinformation ? »  D’être malveillant : «  Je crois qu’il y a malveillance.  Et enfin, d’être des produits de la dictature : « En tout cas la dictature produit toute sorte de personnage. » Ecrit-il. Avant d’inviter le lecteur à « … comparer l’article du journal avec le communiqué ci-dessous repris. ». Jean de Dieu Momo, qui veut passer pour un saint, laisse ainsi sous-entendre que Le Messager serait un sous produit (pour ne pas dire un complice !) de la dictature de Biya. Inadmissible !

 

Dans quel intérêt le seul journal du pays à avoir bravé la dictature de Biya justement, désinformerait-il le cadet des politiques camerounais ? En quoi la présentation, quasi non commentée, mais équilibrée de son fameux communiqué par Le Messager serait malveillant ? Ce journal se contente en effet de présenter des extraits du texte de Momo, qu’il habille simplement avec des phrases de transition, comme il est de règle. Le tort du journaliste, véritable crime de lèse majesté aux yeux de Me Momo le monarque naissant du Paddec, est sans aucun doute, d’avoir donné la parole aux mis en cause, à savoir le Pr Maurice Kamto, et Kwémo Pierre.

Le bluff de Momo éventé

 ‘’ « Joint au téléphone, l'ex-ministre délégué auprès du ministre de la Justice s'est refusé à toute déclaration au sujet de cette communication du président du Paddec. Au sujet du communiqué du président du Paddec et des «rumeurs» au sujet de la création du «prétendu front Bamiléké», le Professeur Maurice Kamto explique «Je ne réagis pas à ce type d'allusions. Encore moins au contenu des documents dont je ne suis pas en possession.»’’ Indique en effet le journal, parlant de la réaction de Maurice Kamto. Quant à Pierre Kwémo, il n’est pas très éloigné de la position de l’ancien ministre. Le président de l’UMS ‘’« … estime que «je ne sais pas de quoi il s'agit. Il ne peut pas prendre une initiative pareille sans mon avis». Et de conclure «on ne s'est jamais rencontré pour faire quoi que ce soit. Notre parti a les moyens de répondre à toutes les interpellations qui lui sont faites. Il doit parler de lui.»’’ Souligne Le Messager sous la plume de Joseph Olinga. Et le bluff de l’adepte du double jeu permanent qu’est Me Momo est, du coup, éventé. Mais il ne recule pas !

Cet homme politique circonstanciel s’est fait connaître il n’y a pas si longtemps, avec l’affaire des neufs disparus de Bépanda. On attend toujours d’ailleurs qu’il explique toutes les implications financières de cette sinistre cause sur laquelle il a sauté, notamment ses accointances avec Moïse Albert Njambè aujourd’hui emprisonné. Visiblement trop pressé d’arriver à la mangeoire de Biya, l’avocat a décidément adopté la roublardise et la fanfaronnade comme programme politique. Il ne s’attendait certainement pas à ce que Le Messager prenne pour argent comptant, ses lubies.

Celui qui voulait par ce communiqué, par effet boomerang, se positionner comme le leader implicite d’un « Front Bamiléké » éventuel, est du coup démasqué. Il ne lui reste qu’à retenir une chose : quand on veut faire publier « pour large diffusion (sic)» un communiqué in extenso dans un journal qui ne vous appartient pas, on achète l’espace nécessaire. Lorsqu’on n’en a pas les moyens, on ferme sa g… A moins de vouloir se rendre célèbre sans coup férir. C’est alors qu’il faut parler de désinformation, de malveillance, et surtout de MANIPULATION de l’opinion.

  

Politique/ « Front Bamiléké »: Le journal Le Messager démonte les fanfaronnades et le bluff de Jean de Dieu Momo.

Le président du Paddec, à court d’argent ou d’argument, invente des rumeurs. Pond des communiqués d’autopromotion. Pour se faire remarquer du pouvoir qu’il fait semblant de combattre. 

 

« Voici un curieux article que le journal Le messager a pondu en lieu et place du communiqué que Me Momo leur avait envoyé pour large diffusion. » Telle est la « note » d’indignation qui accompagne la dernière sortie d’un certain Dieu Momo dont l’adresse mail est "Dieu Momo" momodieu@gmail.com. Nous voyons derrière cet identifiant virtuel, celui du président du Paddec. Il en a inondé les boites mails des internautes, dont le nôtre. Ainsi, il reproche au journal de feu Pius Njawé, de n’avoir pas repris son article dans le sens voulu par lui. D’avoir désinformé : « Vous avez dit désinformation ? »  D’être malveillant : «  Je crois qu’il y a malveillance.  Et enfin, d’être des produits de la dictature : « En tout cas la dictature produit toute sorte de personnage. » Ecrit-il. Avant d’inviter le lecteur à « … comparer l’article du journal avec le communiqué ci-dessous repris. ». Jean de Dieu Momo, qui veut passer pour un saint, laisse ainsi sous-entendre que Le Messager serait un sous produit (pour ne pas dire un complice !) de la dictature de Biya. Inadmissible !

 

Dans quel intérêt le seul journal du pays à avoir bravé la dictature de Biya justement, désinformerait-il le cadet des politiques camerounais ? En quoi la présentation, quasi non commentée, mais équilibrée de son fameux communiqué par Le Messager serait malveillant ? Ce journal se contente en effet de présenter des extraits du texte de Momo, qu’il habille simplement avec des phrases de transition, comme il est de règle. Le tort du journaliste, véritable crime de lèse majesté aux yeux de Me Momo le monarque naissant du Paddec, est sans aucun doute, d’avoir donné la parole aux mis en cause, à savoir le Pr Maurice Kamto, et Kwémo Pierre.

Le bluff de Momo éventé

 ‘’ « Joint au téléphone, l'ex-ministre délégué auprès du ministre de la Justice s'est refusé à toute déclaration au sujet de cette communication du président du Paddec. Au sujet du communiqué du président du Paddec et des «rumeurs» au sujet de la création du «prétendu front Bamiléké», le Professeur Maurice Kamto explique «Je ne réagis pas à ce type d'allusions. Encore moins au contenu des documents dont je ne suis pas en possession.»’’ Indique en effet le journal, parlant de la réaction de Maurice Kamto. Quant à Pierre Kwémo, il n’est pas très éloigné de la position de l’ancien ministre. Le président de l’UMS ‘’« … estime que «je ne sais pas de quoi il s'agit. Il ne peut pas prendre une initiative pareille sans mon avis». Et de conclure «on ne s'est jamais rencontré pour faire quoi que ce soit. Notre parti a les moyens de répondre à toutes les interpellations qui lui sont faites. Il doit parler de lui.»’’ Souligne Le Messager sous la plume de Joseph Olinga. Et le bluff de l’adepte du double jeu permanent qu’est Me Momo est, du coup, éventé. Mais il ne recule pas !

Cet homme politique circonstanciel s’est fait connaître il n’y a pas si longtemps, avec l’affaire des neufs disparus de Bépanda. On attend toujours d’ailleurs qu’il explique toutes les implications financières de cette sinistre cause sur laquelle il a sauté, notamment ses accointances avec Moïse Albert Njambè aujourd’hui emprisonné. Visiblement trop pressé d’arriver à la mangeoire de Biya, l’avocat a décidément adopté la roublardise et la fanfaronnade comme programme politique. Il ne s’attendait certainement pas à ce que Le Messager prenne pour argent comptant, ses lubies.

Celui qui voulait par ce communiqué, par effet boomerang, se positionner comme le leader implicite d’un « Front Bamiléké » éventuel, est du coup démasqué. Il ne lui reste qu’à retenir une chose : quand on veut faire publier « pour large diffusion (sic)» un communiqué in extenso dans un journal qui ne vous appartient pas, on achète l’espace nécessaire. Lorsqu’on n’en a pas les moyens, on ferme sa g… A moins de vouloir se rendre célèbre sans coup férir. C’est alors qu’il faut parler de désinformation, de malveillance, et surtout de MANIPULATION de l’opinion.

  

 

Vous avez dit désinformation ? Je crois qu’il y a malveillance. En tout cas la dictature produit toute sorte de personnage. Merci de comparer l’article du journal avec le communiqué ci-dessous repris.

 

Controverse - Groupe des 7: Jean De Dieu Momo parle d'un «Front Bamiléké»

DOUALA - 14 Juin 2012
© Joseph Olinga | Le Messager

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Le président du Paddec entend décliner la participation de sa personne ainsi que celle du Professeur Maurice Kamto, Chief Mila Assouté et Pierre Kwemo dans la création de cette entité.

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La bataille ouverte entre le président des Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (Paddec) et ses anciens partenaires du groupe des sept, suite à la participation de ce parti aux défilés du 20 mai 2012, vit un nouvel épisode. Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Le Messager, le président du Paddec, Maître Jean De Dieu Momo accuse ces anciens partenaires «concurrents identifiés» de son parti de distiller «comme un poison dans le public que Me Jean De Dieu Momo serait sur le point de signer une plate forme politique avec le Professeur Maurice Kamto, Monsieur Kwemo et Chief Pierre Mila Assouté».

Selon le Président du Paddec qui tient «à informer le public», il s'agirait des rumeurs «empoisonnées». Des allégations que l'auteur du communiqué de presse présente comme une démarche visant à «insinuer la création d'un prétendu Front Bamiléké» avec la collaboration de l'ex-ministre délégué auprès de l'ex-ministre en charge de la Justice, Maurice Kamto, l'ancien chef de file des progressistes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Mila Assouté et de Pierre Kwemo, ancien vice président du Social Democratic front. (Sdf) et d'Assemblée nationale.

Jean De Dieu Momo laisse également entendre que cette campagne «n'est que le produit des esprits tordus qui ont fait du tribalisme une arme politique dans ce pays depuis l'indépendance.» Des raisons pour le président du Paddec de prévenir les Camerounais et les militants de son parti du fait que: «les trois personnalités (Professeur Maurice Kamto, Chief Mita Assouté et Pierre Kwemo, Ndlr) ainsi visées et moi-même ne nous sommes pas rencontrés depuis au moins un an et n'avons jamais échangé aucun coup de fil pendant cette période.»

Joint au téléphone, l'ex-ministre délégué auprès du ministre de la Justice s'est refusé à toute déclaration au sujet de cette communication du président du Paddec. Au sujet du communiqué du président du Paddec et des «rumeurs» au sujet de la création du «prétendu front Bamiléké», le Professeur Maurice Kamto explique «Je ne réagis pas à ce type d'allusions. Encore moins au contenu des documents dont je ne suis pas en possession.» Réaction quasi similaire de Pierre Kwemo qui estime que «je ne sais pas de quoi il s'agit. Il ne peut pas prendre une initiative pareille sans mon avis». Et de conclure «on ne s'est jamais rencontré pour faire quoi que ce soit. Notre parti a les moyens de répondre à toutes les interpellations qui lui sont faites. Il doit parler de lui.» Nos initiatives pour avoir la version de l'ancien chef de file des modernistes du Rdpc, Mila Assouté n'ont pas prospéré.

 

Mis à jour ( Lundi, 18 Juin 2012 08:33 )

Source: L'ouest républicain


19/06/2012
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