Plaidoyer pour l’amendement d’une disposition de loi relative à l’organisation des sénatoriales au Cameroun: Le communiqué du CCC

Fafis Ruefli:Camer.beChers compatriotes, le Conseil Citoyen des Camerounais plaide pour l’amendement d’une disposition de loi relative à l’organisation des sénatoriales au Cameroun. Notre démarche s’inscrit dans le cadre de notre combat pour une société plus juste, équitable où patriotisme et civisme règnent en maitre absolu.

Sur les faits

Le collège électoral est pris en charge comme le mentionnent les textes relatifs aux élections sénatoriales au Cameroun, dans le budget de l’organisation desdites élections par l’Etat du Cameroun. Le plafond est fixé à 50 000 Fcfa à recevoir après avoir voté le 14 avril prochain. En effet, il  faudra dégager du trésor public un peu plus de 560 000 000 Fcfa, soit la moitié du milliard pour cela, dont les 3/4 de personnes qui vont les empocher, seront du RDPC. Il se trouve que ce montant n'est nullement inscrit dans le budget du Cameroun en cours d'exécution. Nous remarquons une discrimination soigneusement montée par le législateur camerounais qui stigmatise le corps électoral et accorde des avantages au collège électoral qui en a déjà de part ses fonctions.

Sur le fond

Afin que nul n'en ignore, la participation tant active que passive à une élection est libre. Pour cela, toute approche de gratification ou de nature à offrir une contrepartie comme c'est le cas, n'est autre chose pour le CCC, que de la corruption morale. Une intention inavouée d’influencer les choix. C'est pour cela que nous rappelons à la conscience collective que le vote est purement civique et patriotique et ne devrait en aucun cas être sous-tendu par quoique ce soit. C'est pourquoi, nous appelons tous les électeurs à aller le 14 avril prochain, exercer leur devoir citoyen. Nous les exhortons à refuser cet argent et à demander qu’il (argent) soit consacré à l’amélioration des conditions de vie des populations par les communes dont ils sont l’émanation.

Demandons l’annulation pure et simple de l'article 227 de la loi n° 2012/017 du 21 décembre 2012 fixant les modalités de prise en charge par l'État du Cameroun des frais afférents à la participation des membres du collège électoral au scrutin sénatorial. Afin que les opérations électorales au Cameroun revêtent tous leurs caractères patriotiques et civiques, qu’elles s’exercent dans un environnement matériellement et psychologiquement libre. Nous en appelons à l’attention des uns et des autres sur les conséquences d’une telle pratique sur notre démocratie suffisamment écornée.

Le Président National
Hafis Ruefli

© Source : CCC


07/03/2013
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