Mise au point sur la plainte contre M.Paul Biya

Mise au point sur la plainte contre M.Paul Biya

La presse a eu à diffuser une information relative à la plainte déposée par l'association Conseil des Camerounais de la Diaspora (C.C.D.), contre le Président de la République du Cameroun M. Paul Biya. Nous, membres statutaires du C.C.D., venons par ce communiqué, vous apporter les précisions suivantes : Le C.C.D. est une association loi de 1901 créée en 2005. Elle est une fédération de plusieurs associations et personnalité citées ci-dessous : L'Action Citoyenne (A.C.), représentée par M. Paul
L'administration de l'association, a toujours été faite de manière collégiale. Depuis que Waffo Wanto Robert en a pris la présidence, la vie de l'association est malheureusement rythmée de crises à répétitions dont nous vous épargnons rénumération et les détails.

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE


MISE AU POINT SUR LA PLAINTE CONTRE MONSIEUR PAUL BIYA

 

La presse a eu à diffuser une information relative à la plainte déposée par l'association Conseil des Camerounais de la Diaspora (C.C.D.), contre le Président de la République du Cameroun M. Paul Biya. Nous, membres statutaires du C.C.D., venons par ce communiqué, vous apporter les précisions suivantes : Le C.C.D. est une association loi de 1901 créée en 2005. Elle est une fédération de plusieurs associations et personnalité citées ci-dessous : L'Action Citoyenne (A.C.), représentée par M. Paul Yamga

• Le Mouvement Progressiste (M.P.), représenté par Patrice M. Silo Ekwé Edimo

• L'Union des Populations du Cameroun (U.P.C. - Véritable), représentée par M. Jean-
Pierre Djemba

• Le Front Panafricain (F.P.), représentée par M. Waffo Wanto Robert

• M. Frédéric Fenkam (Personnalité)
L'Union pour la Démocratie Active (U.D.A.) représentée par M. Célestin Djamen Association des Réfugiés Africains de France (A.R.A.F.) représenté par M. Jacques Megam Comité International pour l'Informatisation des Elections Africaines (CIIEA) représenté par M. Karl Ekindi

Société Civile de la Diaspora Progressive (S.C.D.P.), représentée par M. Alex Kamga Afin de faciliter l'expression et l'émergence de la démocratie et de prêcher par l'exemple, les associations fondatrices, ont mis en place, un système de présidence tournante, dont le tout premier Président fut Paul Yamga. L'administration de l'association, a toujours été faite de manière collégiale. Depuis que Waffo Wanto Robert en a pris la présidence, la vie de l'association est malheureusement rythmée de crises à répétitions dont nous vous épargnons rénumération et les détails. L'opportunité d'un acte de plainte contre le Président Paul Biya devant les tribunaux Français pour recel a été vivement débattue au sein de l'association. La conclusion de ses débats était de rassembler un certain nombre d'éléments avant d'intenter quelque action que ce soit.

Le 02 février 2010, une majorité d'associations statutaires apprend par voie de presse que le C.C.D. a porté plainte contre le Président de la République du Cameroun Monsieur Paul Biya. Certes, nous savons tous qu'en 1982, Monsieur Paul Biya hérite d'un pays dit « à revenu intermédiaire », envié par ses voisins et dont les citoyens sont fiers de leurs patrimoine - sol fertile et sous-sol riche. Vingt ans plus tard, le système R.D.P.C. dont il est le principal animateur et bénéficiaire se vante d'avoir obtenu des bailleurs de fonds que le Cameroun soit déclaré Pays Pauvre Très Endetté (P.P.T.E.). Le pilotage à vue et une certaine myopie politique, le clientélisme, la corruption et la mauvaise gouvernance ont fini par ruiner tous les espoirs des Camerounais à un point tel que : • nos hôpitaux sont devenus des mouroirs ; Plus de la moitié de la classe étudiante éprouve des difficultés à payer ses frais de scolarité ;

• la jeunesse ne rêve que de s'en aller ;


Bref, que le Cameroun se vide progressivement de ses richesses naturelles et humaines. Ce bilan catastrophique et non exhaustif ne peut expliquer, ni justifier et encore moins excuser la décision cavalière de deux associations du C.C.D. de porter plainte contre le chef d'Etat camerounais, sans en référer aux autres. Cette façon d'agir constitue non seulement une violation flagrante des statuts de l'association qu'aucun démocrate ne saurait accepter, mais également une atteinte inacceptable au contrat moral qui nous unissait.

En conséquence, à la suite de cet acte d'indiscipline caractérisée, et après avoir tenu notre Assemblée Générale Extraordinaire le 26 février 2010 à l'effet d'obtenir des plaignants des explications et justifications, nous, organisations constitutives du C.C.D. et signataires de cette mise au point, considérons et pensons que : « La discipline ne se borne pas à empêcher, elle apprend à faire ce qu 'on voit et la manière de le faire ; elle laisse moins de liberté ; elle s'occupe de tous les détails de la conduite ; elle ne vous permet pas même de faire le bien, que vous n 'en ayez reçu l'ordre »(*).

Nous déclarons et prenons les mesures suivantes :
1° - La plainte déposée par ces deux associations, ne saurait engager celles qui n'ont pas été
consultées ;


2° Elle provoque et entretient le désordre à l'intérieur du C.C.D. ;
3° - Cette gestion cavalière de l'Exécutif du C.C.D. nous oblige à ne plus reconnaître le
Bureau actuel ;
(*) Lafaye


Fait à Paris le 03 mars 2010
Signataires :

Paul Yamga Jean-Pierre Djemba Karl Ekindi


12/03/2010
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