Me Lydienne Eyoum... Main basse sur la fortune publique: Paul Biya au feu de la haine

Yaoundé, 1er avril 2013
© La Nouvelle

Le Président de la République du Cameroun, tortionnaire, barbare et despote? Balivernes Ô balivernes! Me Eyoum a décidément de la suite dans les idées! Entre chagrin, colère et haine, l'avocat conseil a complètement perdu le nord!

Le Président de la République du Cameroun, tortionnaire, barbare et despote? Balivernes Ô balivernes! Me Eyoum a décidément de la suite dans les idées! Entre chagrin, colère et haine, l'avocat conseil a complètement perdu le nord! Pour Charles Atangana Manda, sémio-stratège du politique, spécialiste des politiques publiques, Madame Lydienne Yen-Eyoum, «française derrière les barreaux», est libre de jouir de sa nouvelle nationalité comme bon lui semble... Si seulement, elle pouvait se confier au peuple camerounais sur la torture et la barbarie qu'elle a infligées aux milliards de la fortune publique consommés illicitement!

Conseil de l'Etat camerounais dans le cadre de la liquidation de l'Office National de Commercialisation des Produits de Base (ONCPB). Me Eyoum, incarcérée depuis le 11 janvier 2010, à la Prison Centrale de Kondengui, au motif de «détournement de deniers publics et complicité», a eu la bonne idée d'acquérir la nationalité française le 30 septembre 2010. Quelques mois plus tard, une plainte est déposée par ses soins auprès des juridictions françaises contre «personnes non dénommées», précisément le 15 juillet 2011, pour «tortures, traitements inhumains et dégradants, détention arbitraire». Le 19 mars 2013, la Cour de cassation de Paris a donc rendu possible l'ouverture d'une enquête sur les faits ci-dessus allégués.

Depuis lors, la mise en scène à l'échelle nationale et internationale autour de cette pseudo affaire s'adosse sur une «construction médiatique» matinée de mauvaise foi et de manipulation. Quant à la «chronique politique» d'ici et d'ailleurs, elle vous sert des élucubrations et des déclarations à tout le moins fantasmagoriques. Quelques aboyeurs et spécialistes de l'intoxication, du mensonge grotesque et de l'affabulation sont mis à contribution pour, j'allais presque dire, comme d'habitude, cracher du venin sur le Président Paul Biya. L'expression de leurs aigreurs et leurs postures manœuvrières n'ont d'égale que leur rêve de faire répandre l'anathème et l'opprobre sur le Gouvernement camerounais.


Paul Biya, bourreau de la coterie bourgeoise

C'est ainsi que l'on vous parle, pince sans rire, d'une information judiciaire déjà initiée par la justice française, visant pêle-mêle le personnel de l'administration pénitentiaire au Cameroun, le Ministre en charge de la Justice de la République, et surtout, le bourreau des fossoyeurs de la fortune publique, de l'enrichissement météorique et illicite, des réseaux maffieux et de la coterie bourgeoise: le Chef de l'Etat du Cameroun, Paul Biya!


La République a avec elle son bon droit

Pour ma part, après avoir revisité l'esprit et la lettre des procédures judiciaires en la matière, ensemble, les dispositions diplomatiques et internationales, je voudrais dire qu'il s'agit là, une fois de plus, d'un épiphénomène. La République tiendra bon. La République n'a pas le droit de laisser braver sa superbe. La République a avec elle son bon droit.

Du reste, je comprends la douleur de cette compatriote, aujourd'hui plus française que camerounaise, c'est de bonne guerre, dirions-nous. Dommage, mille fois dommage, qu'elle ait perdu de vue qu'une des plus grandes causes de la paupérisation du peuple camerounais, c'est justement la boulimie financière et matérielle de la minorité d'entre nous, celle-là même, qui a le privilège de connaître des affaires publiques et d'avoir accès à la fortune publique.


Décadence des ventres pleins

En tout état de cause, libre à la justice française de venir enquêter sur la torture et d'autres abominations du même tonneau, supposées infligées à dame Lydienne Yen Eyoum. Seulement voilà, foi de Camerounais, comme je serais appréciatif de voir le juge de la République de France venir dénouer préalablement l'écheveau aux côtés de son homologue de la République du Cameroun pour obtenir de l'avocat Lydienne Eyoum, quelques révélations en exclusivité sur ce qu'elle aura fait du milliard et plusieurs poussières de francs CFA, appartenant au peuple camerounais!

Décidément, les plus grands ennemis de la conscience nationale et du développement intégral du Cameroun s'appellent: décadence des ventres pleins et veulerie provoquée par la richesse et la vie facile.
Charles Atangana Manda Sémio-Stratège du politique, spécialiste des politiques publiques, Membre du Secrétariat à la Communication du RDPC.


01/04/2013
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres