Manigances de la Fécafoot afin d'éjecter Jean Paul Akono

Cameroun : Manigances de la Fécafoot afin d'éjecter Jean Paul AkonoElle n’a pas digéré l’intervention de l’Etat pour le dernier match contre le Cap Vert. Interviews fabriquées, vraies fausses polémiques de brassard et de dossard, monnayage des sélections par Jean Paul Akono, la manipulation et la mauvaise foi ont atteint le comble.

Ce n’est pas un hasard si la supposée interview de Iya Mohammed à nos confrères de Camfoot, la supposée querelle de brassard et de dossards lors du match contre le Cap Vert, des histoires de rançon des sélections par Jean Paul Akono, et la supposée volonté du Ministre des sports de chercher un remplaçant à Jean Paul Akono, ce n’est pas un hasard, si toutes ces histoires pleines de pestilences inondent au même moment la presse camerounaise. La Fécafoot a décidé de se venger à sa façon, de sa mise à l’écart par les autorités politiques du Cameroun dans la préparation du match contre le Cap Vert à Yaoundé. Le problème, c’est qu’elle veut avancer sur ce brasier cagoulé, oubliant qu’à Tsinga, très peu savent tenir leurs langues et très peu ont l’intelligence nécessaire pour faire appliquer la loi du silence.

La Fécafoot a décidé de s’attaquer à Jean Paul Akono, de s’attaquer à Samuel Eto’o, de s’attaquer au gouvernement tout court. Nous avons décidé de faire un certain nombre de révélations que nous aurions dû taire, pour davantage fortifier les Lions Indomptables, encore sur le chemin de la guérison, après plusieurs années de turbulences. Parce que la Fécafoot a décidé de déclencher la guerre, pour sauver comme d’habitude son bifteck. Jean Paul Akono, a eu beaucoup de nerfs et de maîtrise, pour que son groupe n’explose pas lors du match contre le Cap Vert à Yaoundé. On peut le lui reprocher son approche trop paternaliste pour couver la crise, mais il ne voulait pas prêter le flanc à une Fécafoot qui, via quelques uns de ses suppôts dans la sélection, ont décidé de foutre le bordel et de saboter son travail.

D’abord, il faut préciser que le groupe constitué par Alexandre Song, Idriss Carlos Kameni, Chedjou et autres Nkoulou par intermittence, s’était passé le mot d’arriver à chaque fois avec du retard dans les causeries techniques, les repas et autres rendez-vous inspirés par l’encadrement technique. Malgré plusieurs mises au point, le comportement anti professionnel avait très peu évolué, et Jean Paul Akono, à son corps défendant, a dû faire avec, pour remplir la mission kamikaze qui lui avait été assignée. Lors des séances d’entrainement, un fait a retenu notre attention. Le jour où Samuel Eto’o est blessé et absent des entraînements, le coach initie la séance de taureau habituelle, et demande aux joueurs de constituer les groupe. Le maladroit Alexandre Song lâche : « Les gens de ma génération, venez avec moi… ».

Kameni, Chedjou et autre Nkoulou le suivent dans son mouvement idiot. A l’union des cœurs, ils opposent l’union des corps. Nous reviendrons en temps opportuns sur les âges réels et fictifs de chacun, pour savoir qui est de la même génération que qui, et qui utilise une identité qui ne lui appartient pas. Une autre scène, tout aussi cocasse, intervient lors d’une réunion d’autocritique. Pendant que les joueurs revisionnent le match aller à Praia contre le Cap Vert, Samuel Eto’o qui a la parole, est entrain  de critiquer la position de Bedimo, qui aurait facilité l’un des buts Capverdiens. Alexandre Song l’interrompt et lâche : « On ne parle pas des absents.. ». Samuel Eto’o ne dit rien, mais les autres coéquipiers  prennent Song en tenaille et lui demandent de se taire. Même Joseph Antoine Bell de passage, lâchera en direction du jeune Alexandre Song « l’un des problèmes que vous avez dans votre sélection aujourd’hui, c’est qu’il n’ya plus le droit d’aînesse.. ». Comme pour dire que chacun doit rester à sa place. Mais revenons un peu sur l’attitude un peu idiote d’Alexandre Song. L’autocritique d’un match tient-elle compte des présents et des absents ? Ou simplement de la stratégie de l’adversaire à décrypter et des lacunes de l’équipe à ressortir ? Espérons que le vestiaire du FC Barcelone lui apprendra beaucoup d’autres choses. Là bas où il est spectateur sans parole, il veut être commandeur en Chef de la sélection camerounaise. Incroyable !

Brassard et dossard

Pourquoi ce n’est qu’un mois pratiquement après le match contre le Cap Vert que la supposée affaire du brassard et du dossard s’étale dans la presse ? Parce que la Fécafoot a désormais mis sa machine en marche pour éjecter Jean Paul Akono et prendre les commandes d’une équipe dont elle n’a plus la maîtrise et l’autorité. Et le match amical contre l’Albanie s’approchant à grands pas, ils savent à la Fécafoot, que ni Akono, ni Samuel Eto’o ne céderont à la mafia instaurée en de telles circonstances. Aujourd’hui donc, il est question de montrer que Akono est à la solde de Samuel Eto’o.

A quelques heures du match contre le Cap Vert, Pierre Womè Nlend entre en contact avec le Team Manager Rigobert Song, et lui pose le problème du dossard en lui disant qu’il avait l’intention de prendre le numéro 3 qu’il avait toujours arboré lors de ses précédents séjours avec les Lions Indomptables. Problème, ce dossard est depuis plus de deux ans, la propriété de Nicolas Nkoulou qui entre temps, est devenu un cadre de cette équipe par la force de son talent. Rigobert  Song, embarrassé, décide de contacter le Capitaine Samuel Eto’o pour avoir son avis. Le Capitaine estime alors qu’à une heure du match, il serait impossible de vouloir retirer à Nicolas Nkoulou, un dossard qui est le sien depuis trois ans. Pierre Womè Nlend fait valoir le droit d’aînesse, mais Samuel Eto’o lui dit que lors des prochains regroupements ils en parleront à tête reposé et entre les principaux concernés. Fin de la discussion et les joueurs se lancent au match.

C’est seulement lorsque la liste de Jean Paul Akono est publiée pour le match contre l’Albanie, que cette polémique est versée dans les médias. L’objectif, c’est de montrer et prouver que la non sélection de Pierre Womè est consécutive à sa supposée brouille avec Samuel Eto’o sur le dossard « 3 ». Ce qui est un grossier mensonge et un montage maladroit de la Fécafoot qui cherche comment reprendre la main. Même un agent  de la Fécafoot, qui a tenté en vain de se faire des amitiés avec Samuel Eto’o pendant la conférence de presse d’après match, sait qu’il s’agit d’un grossier mensonge. En procédant ainsi, la Fécafoot veut fragiliser Jean Paul Akono et faire rentrer dans la scène un de ces charlatans comme Dénis Lavagne, dont elle seule a le secret.

Du coup, des histoires de rançonnement des sélections par Jean Paul Akono sortent de partout. Des histoires tirées par les cheveux qui n’ont de sens que pour ceux qui ne connaissent pas la réalité des milieux de football. Il est évident que beaucoup de choix de Jean Paul Akono pour le match contre l’Albanie sont discutables. Mais tirer des conclusions aussi faciles, c’est un pas facile à franchir. Lorsque Dénis Lavagne prend les rênes de l’équipe nationale, un vaste réseau de mafia des sélections est mis en place, animé par Maxime Nana, l’agent des joueurs attitré de Coton Sport de Garoua, qui a fait main basse avec la complicité d’Aboubacar Alim Konaté et Tombi A Roko sur toutes les transactions des joueurs au sein du club de Garoua. Sous sa coupe, Salli Edgar, Aboubacar Vincent, Nicolas Nkoulou, Benjamin Moukandjo, ancien agent de Mandjeck et Fomen, qui a promis à ce dernier l’apocalypse et lui a dit que jamais il ne jouera avec les Lions parce qu’il  a osé se séparer de lui.

C’est ce réseau qui avait mis sa stratégie d’enrichissement sous Lavagne et qui, aujourd’hui dans la rue, est prêt à abattre Jean Paul Akono pour reprendre son activité favorite. Il est donc normal de soupçonner Jean Paul Akono des mêmes pratiques qu’eux. La supposée fameuse lettre du Minsep demandant de lancer un appel à candidature pour trouver un nouveau patron aux Lions indomptables est l’œuvre des esprits retords de la Fécafoot, relayé par des aboyeurs de la trempe de Nyassa Soleil. Mais il ne fait aucun doute que cette information ne prospèrera pas. Ces choses étaient supposées restées sécrètes pour l’équilibre des Lions. Mais la nouvelle offensive de la Fécafoot et de ses acolytes de merde, nous a obligé à rompre le silence. D’autres révélations viendront.

© Camer-sport.be : René Mouandjo


10/11/2012
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