Lutte contre les arnaques sur internet

Cameroun : Lutte contre les arnaques sur internetL’Antic entend éradiquer le mal en renforçant les capacités des personnels TIC de l’Etat.

Une quarantaine des personnels TIC venus des administrations publiques planchent à Yaoundé sur la cybercriminalité. C’est dans le cadre d’un séminaire de renforcement de leurs capacités initié par l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic). Deux semaines durant, ces personnels TIC de l’Etat vont travailler en ateliers sous la coordination de l’expert, indien Zacharia Manu, dépêché au Cameroun par l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Ce sera dans le but d’obtenir des capacités pratiques pouvant leur permettre de traquer les cybercriminels responsables des scamming (arnaque) sur internet. Selon les statistiques rendues publiques à l’ouverture de ce séminaire présidé par le directeur général de l’Antic, Ebot Ebot Enow, le Cameroun enregistre des centaines de récriminations par mois mises à la disposition de l’Antic via Interpol. Compte tenu du fait que le numérique est plus qu’indéniable pour tous les pays du monde au 21e siècle, le Cameroun ne voudrait pas être en marge des technologies de l’information et de la communication qui sont des outils indispensables pour le bon fonctionnement des services administratifs.

C’est depuis 2010 qu’une loi sur la cybercriminalité a été promulguée au Cameroun. Cette loi a l’avantage de protéger les infrastructures du cyber espace camerounais. La première résolution de cette démarche a été le lancement des opérations d’identification des abonnés de la téléphonie mobile. En vue de contrôler toute communication susceptible de nuire aux Camerounais et aux investisseurs nationaux et étrangers.

D’autre part, l’Antic a initié les audits de sécurité dans les administrations publiques depuis quelques mois. Les résultats ici sont encourageants à en croire certains employés de l’Antic. En ce sens que les infrastructures étatiques sensibles sont plus que jamais placées sous surveillance de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication et donnent du fil à retordre aux cybercriminels.

© Source : Le Quotidien de l'économie


03/07/2013
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