Louis-Tobie MBIDA, le leader que les camerounais attendaient …

Louis-Tobie MBIDA, le leader que les camerounais attendaient …

« Et si tout le monde trompait Paul BIYA » qu’il pouvait l’emporter face à Louis-Tobie MBIDA en 2011 ? Il y a de cela approximativement deux années, un diplomate étranger ayant requis l’anonymat déclarait que le chef de l’Etat camerounais Paul BIYA avait réussi l’exploit de tuer l’opposition camerounaise. Qu’elle était inexistante et que les leaders politiques camerounais en exercice étaient carbonisés  - qu’il n’y avait plus rien à attendre d’eux – qu’il était invraisemblable qu’ils puissent encore constituer une quelconque menace pour le régime.

 

En réponse à une question posée par Frédéric BOUNGOU de savoir ce qu’il pensait de l’opposition camerounaise, Syd MADDIKOTT, diplomate britannique affirmait : « Je ne vais pas entrer dans un débat autour des personnalités de la scène politique au Cameroun. Mais je dois remarquer que l'opposition reste faible et divisée. J'espère voir émerger une nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques, et plus d'implication chez les jeunes ».

Conforté par toutes ces déclarations, c’est donc naturellement que le RDPC s’est  cru le seul maître à bord. Ainsi, il a commencé par modifier la constitution puis à lancer des motions de soutien au chef de l’Etat en exercice. Le Docteur Louis Tobie MBIDA, fidèle au plan d’action qu’il s’était consigné avait décidé de commenter l’appel d’une certaine élite de la région du Centre. Dans un ton ferme et digne d’un véritable homme d’Etat, il remettait les pendules à l’heure : « il faut que nous dépassions le Cameroun de nos aînés qui est un Cameroun de clochers, qui n’est pas un Cameroun universel. Il faut que nous nous débarrassions de ces oripeaux tribaux et que nous devenions camerounais, tout simplement citoyens ! Les memoranda ne me concernent pas et je les condamne avec la dernière énergie (…) ». Ce sera là, l’une de ses premières semonces au régime arbitraire, totalitaire et corrompu de Yaoundé en juillet 2009.

Malgré cet avertissement, les hommes « aux affaires » comme ils se qualifient eux mêmes, s’étaient mis à se rallier et à le railler en ces termes : « Sa voix ne compte pas ! », « Nous représentons l’essentiel de l’élite », « Qu’il s’occupe de ses malades en France », « Qu’est-ce qu’il veut encore ? MBIDA ne gagne plus assez bien sa vie en Europe ? », « Il veut un poste ministériel ? », « Pourquoi gesticule-t-il tant ? », « MBIDA doit avoir des problèmes en France » etc.

A la suite de quoi, le leader des démocrates camerounais accordait une série d’interviews et de correspondances aux médias camerounais sur la toile et en particulier au site d’information « camer.be ». Le Parti des Démocrates Camerounais s’est doté d’un blog d’information (www.blog-pdc-cpd.org) et étend actuellement son parc informatique. Tout ceci irrite ces hommes qui hier encore, se moquaient du parti du « coq vigilant et courageux ».

La qualité du discours et la haute facture des interventions du leader démocrate, à la fois ferme et chirurgical, couplé à la qualité du projet de société du PDC plaisent aux citoyens camerounais qui ne savaient plus à quel politicien se vouer. L’espoir renaît, les encouragements et les prises de contacts fusent de tous les quatre points cardinaux. En comparaison aux ténors de l’opposition politique camerounaise, c’est donc à juste titre que Louis-Tobie MBIDA fut qualifié de « Joker » par le journaliste politique Roger KIYEK au cours d’un débat radiodiffusé sur les ondes de «  Magic FM » au mois de novembre 2009.   Dernièrement encore, dans un message adressé au jeune et charismatique leader démocrate, un compatriote affirmait : « Président du PDC, bientôt Président de la République du Cameroun (…) car il faut le dire, ce que vous faites aujourd'hui dans le monde via le net n'a jamais été observé ailleurs au Cameroun, c'est-à-dire un Président de Parti politique très actif au net. L'on peut comprendre dès lors que le Cameroun a besoin de vous comme Leader, ce qui nous a d'ailleurs toujours manqué », signe d’une « une envie PDC ».

Ainsi, des organes de la presse écrite camerounaise tels que « Le Jour », « Le quotidien Mutations », « Le Combattant » etc. ont pris contact avec nous. Ils nous rapportent que les articles avec le démocrate Louis-Tobie MBIDA en première page sont vendus comme des petits pains ou « des beignets haricots » comme aime bien le dire cette jeune garde camerounaise qui ne rêve plus que d’en découdre démocratique avec le parti Etat arrogant, refusant tout dialogue franc et son chef Paul BIYA. Preuve s’il en fallait que le PDC est en train de s’installer comme le recours essentiel pour toute alternance crédible au Cameroun. Un « désir de MBIDA » et une « envie de PDC » sont en train de s’installer au Cameroun. Nos compatriotes manifestent leur intention d’aider le PDC et Louis-Tobie MBIDA à créer un couple nouveau : « celui entre  l’Etat et le Citoyen, un Etat complice du Citoyen, un Etat Conseiller du Citoyen… ». Après 50 ans, ils aspirent enfin à œuvrer dans la paix, sans animosité ou rancœur envers les « autorités actuelles », à la  conception d’un « Etat Solidaire du Citoyen ».

Ainsi que le fit dernièrement remarquer le blogger indépendant Steve SEKE, le Parti des Démocrates Camerounais « entend mener un combat pour la justice, la paix, l’égalité des chances de tous les camerounais, la méritocratie, le culte de l'effort ». De part les idéaux du PDC dont la devise est « Jusqu’à la mort, lutte pour la Vérité et La justice, et le seigneur Dieu combattra pour toi », le citoyen Steve SEKE met en évidence les particularités de notre parti le PDC, à savoir : « l'alternance politique pacifique, la réconciliation nationale, l'amélioration des conditions de vies des camerounais et la lutte incessante contre la pauvreté (…), un Cameroun plus humain, plus fraternel, juste, généreux et respectueux de l'homme et du citoyen où le rôle fondamental de l'Etat sera de réaliser une synergie fonctionnelle entre les citoyens et l'Etat ». 

 

Qui est mieux placé que cet homme dans la cinquantaine qui : 1/- subit les affres de la dictature dans sa chair ; 2/- accepta de pardonner sans compromis, 3/- prêt à abandonner tous son bien-être social en France ?

 

En privée, quand on lui demande s’il n’a pas peur de perdre tout son confort matériel au Cameroun et d’y laisser peut-être sa vie, il rétorque en disant « peut-on rester téléspectateur devant la misère de ses propres concitoyens ? Je ne peux accepter plus longtemps l’incurie, la misère et la désolation qui sévissent au Cameroun. Je crois être celui qui peut stopper cette hémorragie avec l’aide de tous les camerounais de bonne volonté. Je ne baisserai pas les bras. Certains continuent de s’agripper à 1992, mais qu’ont-t-ils fait en 1997 ou en 2004 ? Un être humain reste un frère quand bien même il serait  notre adversaire sur le plan idéologique. S'il existe donc une autre alternative à BIYA dans les rangs de l'opposition, depuis que nous au PDC, nous manifestons par des prises de positions engagées, structurées et cohérentes, que l'on nous le signale. »

 

L’éloquence, la clarté et la teneur du discours ou des déclarations publiques à la radio camerounaise ne font plus l’ombre d’aucun doute. C’est bel et bien le leader que le peuple Camerounais attendait. La demande majeure des camerounais, jeunes et moins jeunes est désormais de savoir « quand Louis-Tobie MBIDA  revient-il au Cameroun ? ». Les camerounais attendent avec enthousiasme et espoir le retour de MBIDA qui représente un espoir certain comme principal challenger crédible face à BIYA. Tel que l’illustre la première page du journal joint, les Camerounais attendent Le Combattant Louis-Tobie MBIDA !

« Et si tout le monde trompait Paul BIYA » qu’il pouvait l’emporter face à Louis-Tobie MBIDA en 2011 ?

Quoiqu’il en soit, les diplomates et les politicologues camerounais sont servis. L’enfant « terrible » du pays a annoncé son retour et les jours du RDPC de Paul BIYA sont désormais comptés au somment de l’Etat. Dans l’opposition, ces hommes de l’ancien parti unique seront certainement plus efficaces puisqu’ils sont désormais incapables de donner la simple eau potable aux camerounais.

 

Alexandre MANGA ZOA,



14/03/2010
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