Lisez cette déclaration de Mon Mila Assouté Pierre

Sur la publication de Cameroun Info net me concernant dans un brumeuse affaire du Code.

Je tiens à faire savoir à l'opinion que je n'ai jamais adressé à cameroun info net, une correspondance qui est publiée sur son site relative à la manifestation du Code, signée de Chief Mila Assouté.

Il s'agit d'une divulgation non autorisée d'une conversation violée sur un forum d'échanges réservés à ses seuls membres.

En réaction à cette publication, j'ai adressé un communiqué hier à Cameroun Info net en lui demandant, soit retirer son faux, soit de préciser l'opinion le véritable correspondant à l'origine de la réaction publiée sur son site.
Je dois également préciser, que je n'ai jamais rencontrer un seul journaliste du quotidien "le messager" qui m'attribue dans un billet de sa publication d'être passé apporter mon soutien aux actions du Code dans un hôtel de Paris à la rue de Rivoli dans le 8e arrondissement.

Je laisse à chacun conclure sur les intentions de manipulation des auteurs de ces publications.
j' utilise facebook, pour dénoncer des manipulations des voyous, de la cybercriminalité. Voilà les oeuvres d'un groupuscule de gens mal intentionnés, qui se présentent comme des opposants politiques mais qui en réalité désinforment le Peuple. Or, l'on peut tromper le Peuple une partie de temps, une partie de Peuple une partie de temps, mais jamais l'on ne trompera tout le Peuple tout le temps.

Il est donc clair que les publications du messager et de Cameroun Info net violent toute éthique et toute déontologie journalistique.

Cependant, je l'ai dit et re-confirme mon propos : je ne suis pas membre des/ou du Code ni du CDD. Je ne compte pas demain en devenir membre. Je ne suis pas juge de leurs actions non plus. Je ne connais pas leurs objectifs politiques en occident.

Je ne suis pas amusé de voir mon nom associé sous quelque prétexte, à du brigandage dans des établissements hôteliers des pays européens, spécialité dans laquelle semble exceller certains compatriotes "opposants'.

En France, et en tout cas dans les pays démocratiques, il est de notoriété publique, que les manifestations publiques sont ouvertes à toutes les organisations déclarées qui en font la demande à la préfecture de Police.

J'ai moi-même organisé des manifestations contre le régime tyrannique de Paul BIYA le 14 juillet 2009 et même des manifestations citoyennes devant l'ambassade du Cameroun en 2011, pour revendiquer le droit de vote des Camerounais de la Mouvement Solidarité Diaspora Camerounais D'Espagne, sans que personne ne soit brutalisé par la police française parmi les manifestants.
Toute manifestation politique publique en France doit préciser dans sa demande, l'objet, l'heure et le lieu de regroupement des manifestants, l'itinéraire à emprunter, le lieu de la manifestation proprement dite et l'heure de dislocation. La police assure le bon déroulement des manifestations et préserve l'ordre public et tout débordement le long du parcours...
Tout ceci pour dire que toute manifestation autorisée n'entre pas dans les cas des troubles à l'ordre public auxquels s'adonnent certains.
La manifestation des Code et CDD, celle qui était autorisée, selon ce que tout le monde a lu dans leur propre communiqué, devait se dérouler le 30 Janvier à 15 heures au 113 de la rue du Faubourg Saint honoré à 600 m du palais de l'Elysée dans le 8 eme arrondissement de Paris. Evidemment ils étaient moins de 10 à se présenter au lieu la manifestation selon les informations qui circulent. Cette manifestation (invisible nulle part sur aucun média) se serait déroulée et s'est clôturée sans aucun problème à l'heure indiquée....
Sortant d'un RDV privé tard après 20 heures dans un hôtel dénommé Regina qui jouxte l'hôtel Meurice où la France a logé son invité Paul BIYA, sur la même rue de Rivoli , j'ai été poliment interpellé à l'arrêt dans un bouchon juste devant l'hôtel Meurice par un Monsieur, qui me fera savoir que Mon Ami William Mandio, maire à Nitoukou (Ndikinimeki) et DP du journal le Front au Cameroun voulait me voir. Je me suis garé 10 mn plus loin sur le rue, pressé que j'étais, pour échanger rapidement avec eux . Je ne reviendrais pas sur nos échanges. C'est eux qui me feront part des altercations entre les policiers et "5 gars du Code, venus sans autorisation, la nuit, troubler l'ordre public, très loin du 113 rue du faubourg saint honoré. dans l'hôtel Meurice qui paye ses impôts pour exercer son activité et qui ne pouvait s'accommoder des perturbateurs de son commerce. Ils auraient appelé la police qui a arrêté l4 gars des 5 après des fouilles corporelles sévères des intéressés...
Ma surprise sera grande d'apprendre le lendemain, que mon nom était dans le journal, "le messager", me prêtant un soutien aux Code et au CDD dans leur curieuse aventure non autorisée, la nuit dans un hôtel où n'habite pas que leur président, mais un lieu où logent paisiblement de nombreux clients qui n'ont rien à voir avec la politique du Cameroun. Cette manière de faire dans un pays démocratique, non pas comme des opposants politiques, mais comme des brigands est au moins surprenante quand on sait qu'il aurait suffit de demander à manifester légalement autour de cet hôtel pour éviter de passer pour des voyous. Les images diffusées par eux-mêmes, montrent les fouilles corporelles auxquelles, collés sur des véhicules comme des brigands.

C'est alors qu'un surprenant communiqué publié par le Code dans les médias m'accuse d'avoir orchestré avec le journal le messager, de m'approprier les dividendes de leurs actions, lesquelles actions je considère personnellement d'ailleurs comme assimilable à de la crapulerie...En le disant, je l'assume./
Je n'ai jamais rencontré un seul journaliste du messager, ni été contacté par ce journal pour voir mon nom associé à ce qui m'apparaît à moi, non pas comme une contestation politique dans un pays démocratique, mais comme du vandalisme urbain en Europe. Je n'y vois donc aucun dividende à récupérer.

Certains m'oppose à ce propos, la création du CNL.
Le CNL est un organe de résistance et de libération politique, un outil de violence s'il le faut...
Or, son action n'a pas convenance à troubler l'ordre et la tranquillité dans les pays étrangers où se rendrait notre dictateur comme invité officiel.
J'ai adressé une lettre ouverte au Président Hollande pour indiquer notre vision de cette visite inopportune. C'est cela notre attitude civilisée vis-à-vis des pays étarngers qui reçoivent notre tyran.

Notre action au CNL, fusse t-elle putative-violente, vise à riposter à la violence politique sur le territoire du Cameroun exclusivement, contre le régime, c'est-à-dire là où le pouvoir et le Peuple à libérer de la tyrannie que je dénonce se trouvent.
La France de ce point de vue, n'est pas et ne sera jamais une base arrière du CNL. Les troubles des hôtels en Europe ,ne font pas partie de nos options pour déposer Paul BIYA. Je ne récolte donc pas, et je n'envisage pas de récolter aujourd'hui ou demain, des dividendes des troubles inutiles qui ne mènent à rien.

Je ne suis pas de ceux qui partent puiser de l'eau à la rivière dans un panier troué... Cependant, les ou le Code et le CDD, sont libres d'organiser ce qu'ils considèrent comme leurs actions de lutte dans tous les hôtels du monde, je ne m'y suis jamais opposé, ce n'est pas notre problème! Mais de grâce, qu'ils le fassent sans se sentir l'obligation ni d'instrumentaliser des noms d'autres opposants pour se donner de la substance, ni de se tromper de leur cible.

Je suis opposant depuis 2004, parce que je l'ai choisi. Je n'ai demandé la permission à personne pour le devenir. Mon combat pour le Cameroun et sa modernisation reposent exclusivement sur ma liberté de conscience.
Je n'en attends ni des compliments, ni des dividendes, ni que personne ne me tresse des lauriers sur la tête...

Je ne suis pas parti de l'opposition pour rejoindre le pouvoir... Je suis parti librement des hautes positions de pouvoir pour organiser mon opposition à la gestion du pouvoir dans mon pays, et revendiquer et porter la modernisation dans un projet de société, au point d'être contraint à m'exiler et de poursuivre sans relâche ma lutte, à mes seuls frais et ceux des membres. de notre formation politique

Peut-être y aurait-il de nombreux exemples de ce type de parcours dans mon pays. Aujourd'hui, je ne suis porteur d'aucun mandat de groupement d'une opposition nationale en dehors de celui de mon parti le RDMC et son programme, des missions du CNL et ses objectifs au Cameroun exclusivement...

Il reviendra aux membres et sympathisants du RDMC, aux membres du CNL, et à ma seule liberté de conscience, qu'éventuellement, il me demandent de rendre des comptes de trahison de mon combat de libération. Personne d'eux ne s'en plaint à ce jour...

Dans le rapport de force, nous serons ouverts à toute éventualité de combat, je le dis et qu'il soit pris pour dit, y compris avec tous ceux qui dans l'opposition au lieu de combattre Paul BIYA, choisisse de combattre le RDMC, Chief Mila Assouté et le CNL. Le rapport des forces détermineront des moyens et de la finalité de la lutte.

Le changement que nous proposons au Peuple du Cameroun au RDMC, celui de libération du CNL, n'a pas vocation que ses autorités encouragent de créer un pays où les hôteliers et les établissements de commerce seraient exposés aux hors la loi qui viendraient y dicter du vandalisme, où les citoyens seraient soumis à la loi des extrémismes sans aucune finalité de voyous, sous quelque prétexte que ce serait.
La démocratie autorise que chacun ne choisisse le candidat ou candidate dont les idées et les méthodes conviennent aux convictions et exigences des adhérents.

Alors que chacun adhère aux idées et aux groupes de leur choix. Quant à nous, nous resterons fidèles à nos options de lutte, dans l'intérêt du Cameroun, sans en attendre des gloires personnelles, jusqu'à la libération du Cameroun ou à l' abdication paisible de Paul BIYA.
Je demande à notre Peuple de rester confiant dans notre fidélité à nos choix de modernité nationale. Chief Pierre Mila Assouté Professeur honoraire des universités.


03/02/2013
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