Libération de Michel Thierry Atangana:Laurent Esso torpille le décret :: CAMEROON

Michel Thierry Atangana:Camer.beDepuis la matinée (Lundi 24 Fevrier 2014), selon les dires de Me Marc Ndzouba, Président du Comité de soutien Michel Thierry Atangana du Cameroun, les bâtiments du Ministère de la justice et de la Chancellerie font l’objet de salle de réunion où l’on entre par-ci pour sortir par-là sans pour autant connaitre exactement la cause alors que dans les différentes chemises portées qui comportent tous les éléments de libération, il est très facile de trancher et d’appliquer le décret qui selon des indiscrétions a été bien taillé pour son « client » Michel Thierry Atangana. A quoi sert cette gesticulation si ce n’est de remettre en cause le décret signé le 18 Fevrier 2014 par le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya ?

Ayant essayé de rapprocher quelques responsables de la chancellerie, il nous a été révélé sous cape la complexité de l’étude et l’application de ce décret. Ces responsables affirmeront même que dans le cas d’espece, il est très possible à la hiérarchie d’étudier en totalité tous les cas avant de procéder à une libération quelconque ; question de laver l’affront d’une pression de la France face au durcissement depuis quelques mois du pouvoir d’Etoudi.

Ce décret dans ses dernières lignes donnant plein pouvoir à Laurent Esso, Ministre de la Justice gardes des sceaux, de l’appliquer se voit ainsi torpiller alors que nulle part il n’est spécifé d’entreprendre une étude approfondie ou encore une libération en masse des bénéficiaires.

A bien observer, le régime d’Etoudi qui vient de se voir refuser la participation au Sommet Afrique-Etats-Unis semble vouloir chercher à gagner un peu de temps pour glaner quelques points dans sa diplomatie écornée depuis des mois dejà.

Par contre si la sérénité est toute gagnée du côté des détenus qui se sont fait rassurer par le général Elokobi Ndjock des mesures de sécurité prévues pour eux, n’en demeure pas moins qu’à l’allure où vont les choses, leur séjour n’est pas proche de se terminer dans les cellules « infestes » du Secrétariat d’Etat à la défense (SED) devenues avec la force du temps prison secondaire depuis 2012.

La France fortement mobilisée et dans l’attente de la libération de leur compatriote, selon des sources, compte envoyer en terre camerounaise un émissaire de l’Elysée. Pendant que Michel Thierry Atangana, lui a déroulé sous cape son planning après sa sortir qui consistera à prendre résidence à l’ambassade de France pendant son court séjour camerounais où une messe d’action de grâce est prévue pour sa mère qu’il n’a pas pu enterrer à sa mort après quoi un départ immédiat pour sa patrie le libèrera de ce « long cauchemar Camerounais ».

Comme dit l’adage : « Quel que soit la nuit le soleil finira toujours par apparaitre », le décret du président de la république S.E Paul Biya est irréversible ; les « gesticulateurs » et les « torpilleurs » n’ont qu’à s’agiter rien n’y fera.

© Camer.be : Yannick Ebosse


24/02/2014
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