L’ex rebellion ivoirienne dénonce des représailles en zone gouvernementale

11-12-2010
L’ex rebellion ivoirienne dénonce des représailles en zone gouvernementale
 



APA- Abidjan

Les Forces Nouvelles (ex rébellion) ont dénoncé vendredi soir dans un communiqué transmis à APA des représailles en zone gouvernementale qui ont conduit à ce jour à « 70 morts, 578 blessés et 21 disparus ».

Selon le communiqué les Forces Nouvelles constatent que depuis la confiscation du pouvoir par M. Gbagbo, « les populations ivoiriennes, notamment celles qui ont voté, ou sont soupçonnés d’avoir voté pour M. Ouattara vivent une situation extrêmement difficile et intolérable ».

« En effet, chaque jour apporte son lot quotidien de désolation. De jour, les populations allochtones subissent des représailles » indique le texte ajoutant que « de nuit à la faveur d’un couvre feu injustifié, les militants, les sympathisants, et tous ceux qui soupçonnés d’avoir fait le choix de M. Alassane Ouattara sont traqués, jusque dans leurs domiciles, arrêtés, torturés, voire tués ».

« Les Forces nouvelles notent que chaque jour le bilan s’alourdit, portant le nombre de morts à 70, de blessés à 578 et de disparus à 21, tant à Abidjan, qu’en zone forestière et dans le sud Bandama, notamment, à Sinfra, à San Pedro, à Divo où les exactions ont atteint un niveau insoutenable pour les populations sans queles Forces de l’ordre ne soient interpellés et mis face à leur responsabilité » poursuit le communiqué.

Les Forces Nouvelles se sont également étonné de la passivité des Forces de Défense et de Sécurité face à cette situation « inqualifiable » qui se déroule dans une partie du territoire censé être sous leur contrôle.

Les Forces Nouvelles, explique le texte « s’indignent que les FDS soient même parfois les auteurs de ces atrocités comme ce fut le cas à Yopougon le jeudi 2 décembre où l’attaque du siège du RDR a fait 8 morts et 14 blessés ».

Elles condamnent aussi « avec la dernière énergie cette barbarie inadmissible et rappellent les FDS à leurs devoirs de protection des personnes et des biens à l’instar de leurs frères d’armes des FAFN dans les zones Centre, Nord et Ouest ».

La Côte d’Ivoire vit une grave crise postélectorale depuis la fin du second tour de la présidentielle marquée par la victoire du candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, contestée par le président sortant, Laurent Gbagbo, appuyé par le Conseil Constitutionnel.

Les deux hommes se sont tous autoproclamés président et ont donc prêté serment séparément.

LS/APA


11/12/2010
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