Les pays de l’Afrique centrale s’imprègnent de la politique commerciale de l’OIF et l’OMC

Les pays de l’Afrique centrale s’imprègnent de la politique commerciale de l’OIF et l’OMC
(Le Potentiel 20/12/2010)


Réunis à Kinshasa, du 14 au 17 décembre, les experts des pays de l’Afrique centrale ont pris la résolution de promouvoir le développement social et économique de leurs Etats respectifs.

Les travaux de l’atelier sous-régional sur la politique commerciale organisés à Kinshasa par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), se sont clôturés, le vendredi 17 décembre, sur une note de « satisfaction » et de « gratitude ».

A l’issue de cours sous-régional de politique commerciale organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les participants ont, après débats, formulé quelques recommandations, pour promouvoir le développement social et économique de leurs Etats respectifs. Ces recommandations ont tourné autour du régime du commerce et de développement, des politiques et pratiques commerciales par mesure, des politiques et pratiques commerciales par secteur.

S’agissant de régime du commerce et de développement, les participants ont estimé qu’il est nécessaire de renforcer le cadre de formulation et de mise en œuvre de la politique commerciale en impliquant davantage le secteur privé et la Société civile. Ils ont plaidé pour l’harmonisation des avantages fiscalo-douaniers au titre d’incitations contenus dans les chartes nationales d’investissement et les codes sectoriels.

Les experts soutiennent que l’on réalise un examen conjoint de politique commerciale pour les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et mette en place un mécanisme de suivi au niveau régional et national.

POURSUIVRE LES EFFORTS D’HARMONISATION

Sur les politiques et pratiques commerciales par mesure, ils recommandent que l’on veille à l’application effective des instruments communautaires existant au niveau de la CEMAC et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), notamment le TEC et la zone de libre échange.

Selon eux, il appartient aux uns et aux autres de poursuivre les efforts d’harmonisation entre CEMAC et la CEEAC, en vue de la mise en place d’un TEC régional. Ils préconisent que les capacités de services de douanes et d’institutions de contrôles des pays membres soient renforcées afin que ces Etats assurent les missions d’inspection avant expédition.

Les experts proposent la promotion de la facilitation des échanges et de la bonne gouvernance au niveau des administrations nationales et régionales ; et la mise en œuvre d’un régime communautaire de la concurrence avec des structures qui auront la charge de son application.

Concernant les politiques et pratiques commerciales par secteur, les techniciens africains estiment qu’il est urgent d’accélérer la mise en œuvre du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC) et de réduire les taxes intérieures sur les produits agricoles. Ils souhaitent que l’on mette en place une véritable politique industrielle intégrée afin d’utiliser de façon efficiente les ressources régionales. Selon eux, une attention particulière doit être accordée aux filières agro-industrialielles avec la possibilité de libéraliser la filière sucre.

Les participants à l’atelier sous-régional de Kinshasa souhaitent que l’on harmonise les politiques communautaires dans les domaines agricoles (y compris production végétale, animale et piscicole), forestiers et miniers. Pour les experts, il est impérieux d’accélérer l’élaboration au niveau communautaire d’une politique de télécommunication.

LUDI CARDOSO

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20/12/2010
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