Les mercenaires africains qui sont au service des intérêts étrangers et barrent la voie aux patriotes africains

Leon Tuam:Camer.beQu’on les appelle Patriotes africains, Panafricanistes ou Afrocentristes, peu importe le terme. Le plus important pour nous c’est le travail méticuleux nécessaire que doit mener ce groupe pour la libération totale de l’Afrique.Au regard de tout ce qui se passe au quotidien sur le continent, il appert que le chemin à parcourir est encore très long, car cette voie de notre libération reste jonchée de tant d’obstacles savamment érigés à tous les niveaux.

Ici, nous nous consacrons à montrer comment certains Africains installés sur le continent et en occident tentent de faire obstacle aux efforts de la libération des peuples africains. Ceux-là, nous les appelons des « mercenaires africains au service des étrangers.»

Qui sont-ils ces mercenaires africains dont les comportements et actes plongent le continent dans la soumission et maintiennent continuellement les Africains dans leurs luisantes chaînes de sous-hommes, des incapables et d’esclaves ?

Ils sont nombreux et dans tout et partout on les retrouve. Ils sont des jeunes, des adultes et vieillards. Ils se retrouvent dans des villes et villages, sur le continent et à l’extérieur.

Les uns ont pleine conscience des actes-couteaux qu’ils enfoncent dans le dos de leur pays et de leur continent, pendant que d’autres n’en ont pas ; ils agissent par eux-mêmes naïvement ou sont agis.

Le premier groupe de mercenaires africains au service des pays étrangers. On les retrouve à la direction des Etats africains : chefs d’Etat, ministres et directeurs des grandes entreprises. Ils mettent le continent à nue au profit des puissances étrangères et à leur propre profit.

Ils font ce qu’on leur demande et non ce que demande leurs peuples. Ils font ce qui est bon pour les étrangers et pour eux-mêmes et non ce qui est bon pour leurs pays et l’Afrique maintenant et demain.

C’est pourquoi des fils du continent qui ne veulent pas voir des compagnies étrangères s’engraisser démesurément au détriment de leurs peuples peuvent être simplement « écrasés » ou se retrouver dans de pires situations.

C’est le cas dans le Moungo au Cameroun du Maire Paul Eric Kingué qui croupit en prison pour avoir revendiquer des taxes longtemps impayées par la Société Française des Bananeraies à la commune de Njombé-Penja au Cameroun.

Le deuxième groupe de mercenaires africains qui liquident l’Afrique. Les patriotes africains ont également sur leur chemin des mercenaires qui sont des bandes armées, des putschistes ou des rebellions montées de toutes pièces à la solde des intérêts des puissances étrangères.

C’est ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire avec le couple sanguinaire et éhonté, Soro-Ouattara, c’est le cas du Soudan, de la Lybie, d’Ange Félix Patassé de la République Centrafricaine, du Congo Brazzaville où Pascal Lisssouba démocratiquement élu fut chassé comme un chien par des Congolais, pions de la compagnie française Elf, etc.

Le troisième groupe de mercenaires africains au service des étrangers. Ce sont les chefs religieux du continent qui asservissent les croyants, les détournent du vrai chemin et leur promettent le miracle ou le ciel au moment où ils ne sentent plus leurs pieds et ne se sentent plus sur le sol de leurs propres pays et continent.

L’Afrique du futur n’a pas besoin de cette catégorie de chefs religieux. Nous avons besoin en Afrique des Desmond Tutu, des Mgr. Albert Ndongmo et non des leaders religieux chrétiens ou musulmans déracinés de la terre où ils se tiennent et s’activent chaque jour à noyer davantage tout un continent.

Le quatrième groupe de mercenaires africains qui desservent la cause africaine. Ce sont ces Africains pour qui les étrangers sont nos sauveurs, sont ceux par qui viendront la paix, la prospérité, la justice et le bonheur en Afrique.

Et pour cela ils veulent vivre comme le « blanc » et même le dépasser. Ils détournent les yeux de ce qui se fait ou se fabrique sur place sur le continent et embrassent aveuglement tout ce qui est d’ailleurs.

Ils combattent les initiatives locales africaines ou de leur pays d’origine. Ils préfèrent le Canadien au Tchadien, le Français au Nigérian, etc. Devant un problème opposant un Africain à un étranger, ils trouvent instinctivement que l’Africain a tort.

Ils sautent d’un Maître à l’autre sans se poser la question pourquoi cet autre maître est là. Ils croient qu’il vient les aider alors qu’il n’en est rien. Aucun Etat n’aide l’autre.

Au lieu de chercher à empocher les secrets de la force de la Chine ou de l’Inde, ils se plaisent à voir leurs ressources ouvertes à ces nouvelles puissances parce qu’avec elles leurs pays ont de bons deals, parce qu’ils vendent des voitures moins chères, font des routes et infrastructures moins chères.

Ils vantent les mérites des nouveaux voleurs et oublient qu’ils liquident ce dont leurs pays auront besoin demain pour armer leurs industries. Ils s’emparent des terres africaines pour les épuiser et l’on applaudit. Et même certains Africains qui se disent patriotes sont au rang de ceux qui ébruitent ces louanges aux envahisseurs.

Le cinquième et dernier groupe des mercenaires africains au service des étrangers. Ce sont ces Africains qui ne voient pas au-delà du bout de leur nez et agissent ou réagissent aux écrits des patriotes africains gauchement, ou bien ceux qui sont payés pour se dresser contre les forces progressistes ou avant-gardistes de la libération du continent et torpillent leurs initiatives libératrices.

Certains d’entre eux pour ruiner l’œuvre de certain(e)s braves africain(e)s nous diront que tel ou telle s’intéresse à tel problème ou tel chef d’Etat de tel pays alors que dans son propre pays les situations sociale et politique s’empirent.

D’autres se demandent pourquoi un Togolais, un Camerounais, un Congolais, un Burkinabè ou un Sénégalais se mêlent aux problèmes ivoiriens, soudanais, guinéens ou maliens.

Nous allons répéter ici qu’il n’ ya rien qui touche un pays africain sans nous toucher. Ceux qui ont eu la chance de parcourir l’Afrique, de l’étudier attentivement vont comprendre que notre destin est lié.

Avec la voracité des étrangers, avec les nombreux pièges sous les pieds des pays africains, aucun pays africain ne peut s’en sortir avec ses propres forces, ne peut se développer isolément, ne peut sortir seul des griffes de ces puissances occidentales qui traversent et vont traverser un si long désert, ne peut aller loin seul. Jamais !

Que faire devant une telle situation ?

Eh bien, les patriotes doivent détecter ces mercenaires africains d’abord, les dénoncer régulièrement, les émasculer et au besoin les violenter pour qu’ils comprennent la gravité de la situation et que l’époque de l’inertie est révolue.

A nos jours ceux qui ont la maîtrise des moyens de communication ont de l’avance dans les batailles. C’est pourquoi les patriotes africains doivent se procurer les moyens de communication nécessaires à la sensibilisation des masses africaines.

En réalité, dans cette phase de combat, la diaspora africaine a le devoir historique de s’organiser pour ne serait-ce que doter les pays africains des radios par où l’on peut atteindre toutes les masses (urbaines et rurales) en langues locales et dans celles des colons. C’est un bon point de départ, ce n’est pas utopique, nous le pouvons.

Chaque patriote africain où qu’il/elle se trouve doit travailler à convertir ces frères et sœurs africains mercenaires au service des étrangers, et au besoin les traumatiser de telle façon que ces traîtres et traîtresses perdent leur courage et leurs cordes vocales et se résignent.

© Correspondance : Léon Tuam,


01/12/2012
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