Les États-Unis prêts à sanctionner Laurent Gbagbo et sa famille

Les États-Unis seraient prêts à prendre des mesures contre Laurent Gbagbo et sa famille s’il s’accroche au pouvoir en dépit de la reconnaissance par la quasi-totalité de la communauté internationale de la victoire de son rival Alassane Ouattara au second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le 28 novembre.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont exigé que le président ivoirien sortant laisse la place à son adversaire nordiste, dont l’élection régulière a été certifiée par le représentant de l’ONU sur place.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a menacé, mercredi, d’imposer des "mesures ciblées" contre quiconque tentera d’entraver le processus démocratique ou le travail de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). "Les États-Unis sont disposés à prendre d’autres mesures et à décréter des sanctions contre le président Gbagbo, sa famille et ceux qui soutiennent sa situation illégale", a déclaré, jeudi, à la presse africaine Johnnie Carson, secrétaire d’État américain adjoint pour les affaires africaines.

Carson n’a fourni aucune précision sur les mesures que Washington pourrait prendre contre le clan de Gbagbo, que seul le Conseil constitutionnel ivoirien, à sa main, a jugé vainqueur du scrutin. "Gbagbo doit laisser Ouattara prendre ses fonctions (...). L’ère des élections volées est terminée", a martelé Carson, alors que l’Union africaine a suspendu, jeudi, la Côte d’Ivoire en attendant que le président sortant laisse la place à Ouattara.

Le Point.fr - Publié le 09/12/2010 à 19:21

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11/12/2010
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