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Comment la candidature de Isaac Ngahane sous la forme désormais de Ngahane tout court a fait pour passer avec un bulletin N°3 de casier judiciaire vierge et pire encore un faux extrait d’acte de naissance signé par ses acolytes du RDPC ?

Pour la petite histoire, Isaac Ngahane a été investi par le RDPC en 2003 pour briguer un mandat de député dans la circonscription du Wouri-Est. Avec beaucoup de chance et sans qu’une autorité ou encore le Sommet du RDPC ne soupçonne quelques implications quelconques, il sera investi sous le nom d’Isaac Ngahane, avec un faux acte où la date de naissance affiche le 9 Août 1954 alors même que d’autres informations et recoupements font état de ce qu’il serait né le 9 Août 1951 à Bangangté. Ayant brigué un mandat de député de 2003 à 2007  qui va même le voir être sollicité à la commission des finances de l’Assemblée nationale, Isaac  Ngahane à une histoire flou.

Selon nos sources, après le déclenchement du « Mounchipougate » et sachant son implication profonde dans les détournements querellés, Isaac Ngahane va s’enfuir en France après la fabrication de fausses pièces d’identité avec la complicité de sa femme qui lui fera bénéficié de la double identité car étant française. De retour en 2002, il se lance en politique avec comme « parapluie » Françoise Foning. Connaissant bien la « Mama » Foning, tout laisse à croire que Ngahane n’aurait pas dépensé moins de 30 000 000 Fcfa pour se faire « adouber ». Mais qu’à cela ne tienne, il sera investi en 2003 sous sa nouvelle appellation de Isaac Ngahane alors que son acte de naissance original affichait Ngahane tout court.

Un faussaire dans l’étau

Après un bilan mitigé lors de son mandat, Ngahane Isaac sera battu aux élections législatives de 2007 par Jean Michel Nintcheu du SDF. Sa casquette de député avec immunité « tombé », va donc permettre aux autorités judiciaires de s’intéresser à lui compte tenu du fait que Mounchipou Seidou continu à purger une « interminable » peine du côté de la prison centrale de Kondengui.

Selon les dires actuels de Ngahane Isaac, ce « mauvais » feuilleton va s’arrêter à coups de millions auprès de toute la chaine judiciaire.
Requinqué par cette « nouvelle » vie qui commençait, le subtil filou va chercher à effacer toute trace qui pourrait le lier à Mounchipou Seidou. D’abord son nouveau nom de Ngahane Isaac lui a permis de camoufler. Ensuite devant la découverte du Pot aux roses, il va encore falsifier quelques documents d’état civil pour revenir à son nom originel de Ngahane tout court afin d’établir comme l’a conseillé Françoise Foning un certificat d’individualité pour lui permettre de jumeler les deux et de se faire passer pour Ngahane Isaac à la fin car c’est avec ce nom qu’il avait déjà brigué un mandat à l’Assemblée Nationale.

D’après des documents originaux arrivés à notre rédaction, Isaac Ngahane de son vrai nom Ngahane est né sur l’acte de naissance original délivré à sa naissance le 9 Août 1951 à Bangangté au quartier Banekouane. De sexe Masculin, son père se nomme Té – Njilkeu et sa maman Tchamba Marie. Son père âgé de 48 ans le jour de sa naissance était cultivateur. Alors que sur les documents falsifiés qui lui ont permis d’échapper à la justice jusqu’aujourd’hui, l’on peut lire qu’il est né le 9 Août 1954 à Banganté.

Le SDF se lèche les « babines »

Cette liste qui a le soupçon d’avoir été soutenue « mordicus » par Françoise Foning aura comme adversaire celle conduite par le très « célèbre » Jean Michel Nintcheu qui affiche un bilan intéressant dans cette circonscription électorale.

Mais ! d’autre sources nous font tout de même état de ce que Ngahane en plus d’avoir tenté d’établir un certificat d’individualité pour jumeler les deux noms a également distrait selon ses sources tout son dossier du côté de l’Assemblée nationale pour le remplacer par ses faux documents délivrés récemment pour « corroborer » sa version actuelle. On se posera tout de même la question de savoir pourquoi cet individu à décider « d’avaler subitement » son prénom (Isaac) qui l’a toujours caractérisé jusqu’alors et présenté au RDPC celui de Ngahane simplement.
En espérant que les autorités judiciaires se saisiront du dossier pour inculper le mécréant pour faux et usage de faux après que le conseil constitutionnel ait préalablement rejeté la liste du RDPC de Wouri-Est pour présentation de fausses pièces d’un candidat, la population reste en éveil et annonce encore une « gifle » électorale au RDPC au regard des frustrations observées depuis la publication des listes. Affaire à suivre.