Leadership Présidence de la République: Le torchon brûle entre Laurent Esso et Christian Penda Ekoka

YAOUNDE - 14 DEC. 2010
© François Lasier | Aurore Plus

Ce n'est plus un secret pour personne. La nomination du consultant comme conseiller à la Présidence n'a pas eu l'heur de plaire à tout le monde.

Il en est devenu le bouc émissaire idéal. On a remis le disque de la guerre au couteau qu'on attise frénétiquement entre Laurent Esso et son cousin du village, Christian Penda Ekoka. On a dit cousin du village ? Une récente cabale soutient que le consultant aurait menti sur ses hérédités et se serait alors présenté comme étant de la même famille de le SGPR, alors qu'il n'en est strictement rien. L'affaire est un peu tirée par les cheveux. Il est presque improbable que Paul Biya ait nommé un conseiller à la Présidence sans l'avis de Laurent Esso, le collaborateur le plus proche du Président dans un régime présidentialiste. Mais il est par contre établi que le consultant aurait tapé dans l'œil du Président ou de son entourage sur la base d'une réputation de compétence qu'il s'est bâtie depuis des lustres après moult interventions éclairées dans la presse et par un passé de haut cadre à la SNI. Bardé de deux MBA canadiens et d'un diplôme d'ingénieur polytechnicien, il a le profil de l'emploi. Il faut dire qu'ils s'affiche tellement ambitieux qu'on pense qu'il pourrait constituer une menace pour Laurent Esso.

Son passage comme conseiller technique à la Présidence ne serait donc qu'un stage et un tremplin pour de plus hautes responsabilités. Une bonne raison pour qu'on lui savonne la planche. La meilleure manière de lui tailler des croupières consiste à monter Laurent Esso contre lui. La dernière trouvaille en date, on n'a pas été la chercher bien loin. Ainsi donc, à en croire l'Anecdote, le journal d'Amougou Belinga, Christian aurait été à l'origine de la fausse information sur la mort de Laurent Esso. Evacué en France pour raisons de santé, le SGPR a été donné pour mort selon une certaine rumeur. Qui avait intérêt à voir mourir Laurent Esso ? L'Anecdote accable Jean-Marc Soboth, le journaliste camerounais exilé au Canada et qui est tantôt soupçonné d'être en mission commandée pour infiltrer la diaspora camerounaise installée au Canada, et tantôt accusé d'être en exil politique forcé avec pour mission de rallier les troupes au projet d'une alternance à Etoudi.


Des journalistes dans la danse

Selon le journal paraissant à Yaoundé, Soboth aurait donc décidé de frapper un petit coup en jetant la psychose dans l'entourage présidentiel immédiat. En balançant sur le net la fausse nouvelle de la mort de Laurent Esso. Effet garanti. Pendant trois jours, on avait perdu le sommeil au Cameroun. Seulement, l'information était fausse, Laurent Esso n'est jamais mort. Des sources proches de la famille laissent toutefois entendre que le SGPR aurait été victime d'un sérieux malaise qui a nécessité une évacuation sanitaire. Jean-Marc Sobboth est accusé d'avoir trop tôt enterré Laurent Esso en parlant de lui au passé, comme si la messe était définitivement dite. Et selon l'Anecdote, il aurait reçu l'information de Christian Penda Ekoka en personne qui, on ne l'oublie pas, a fait ses études supérieures au Canada. Le rapprochement est vite fait, et un peu trop facilement.

Jean-Marc a toujours entretenu des réseaux auxquels il s'est toujours abreuvé pour glaner des informations confidentiels sur le sérail sans qu'on ait à indexer Christian Penda. Pour ce coup, on force un peu le trait parce que, si la thèse du malaise est retenue, Christian n'aurait pas été le seul témoin de la scène à Yaoundé. N'importe quel témoin aurait sonné ses relations journalistiques pour servir le scoop à la confrérie. Pour le journal d'Amougou Belinga, les premières enquêtes sur cette manœuvre de désinformation mènent à Christian Ekoka. On détient seul le secret de la preuve, on navigue en plein fakirisme lorsque le journaliste prend ses fantasmes pour de l'enquête journalistique. Amougou Belinga ne fait pourtant aucun mystère de ses accointances avec le SGPR, il n'a plus de conscience, sa conscience c'est Laurent Esso. Toutes les arguties sont bonnes pour noyer les acteurs qui sont seulement soupçonnés de lorgner vers le poste de Laurent Esso. Au fait, qui a dit que Penda Ekoka voulait devenir SGPR ?


Note de CIN:

Ci-dessous les deux articles publies par le journal l'Anecdote sur le sujet:

«Mort» controlée de Laurent Esso: Richard Penda Ekoka démasqué

Mekol Kpwem | L’ANECDOTE N°499 du lundi 13 decembre 2010


Les premières vérités des investigations ouvertes sur la rumeur du décès du Sg/Pr s'arrêtent sur un Conseiller au cabinet civil de la présidence de la république. De sources bien informées, Richard Penda Ekoka est étiqueté au niveau actuel des enquêtes comme le commanditaire de la fausse et macabre nouvelle.

On s'en doutait quelque peu au sein de l'opinion publique que cette rumeur sur la mort de Laurent Esso ne viendrait pas loin des coulisses du sérail. Aujourd'hui, les investigations ouvertes par les services de renseignements le confirment. Selon les sources exclusives de l'Anecdote, c'est un officier subalterne de la Garde présidentielle qui était chargé de préparer et de divulguer un « scoop » à même de nuire à l'image du ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence. C'est cet officier, dont nous taisons le nom pour le moment, qui est rentré en contact avec Richard Penda Ekoka, afin de faire distiller la funeste nouvelle auprès des autorités et des chancelleries établies à Yaoundé.

Mettant à profit le déplacement du Sg/Pr en France, ces cercles mafieux ont tôt fait d'annoncer la «mort de Laurent Esso». Et grâce à la magie des technologies de communication, dont Internet, la fausse nouvelle s'est répandue telle une traînée de poudre pour ébranler jusqu'au-delà des frontières nationales. D'aucuns auraient même aperçu en toile de fond le bras séculier du Directeur adjoint du Cabinet civil de la Présidence, Joseph Anderson Le, dont la complicité avec Penda Ekoka ne fait plus mystère dans les allées du palais de l'Unité.


MALADROIT POSITIONNEMENT

D'après nos sources, les noms de beaucoup d'autres hautes personnalités de la République sont cités dans le cadre de ces enquêtes. L'Anecdote se fait le devoir de procéder aux recoupements nécessaires en vue de leur divulgation prochaine. Parmi eux, de nombreux collaborateurs du Sg/Pr à la présidence de la République, des Directeurs de sociétés d'Etat, des cadres du parti au pouvoir qui ont organisé de gros festins pour « arroser » la macabre nouvelle. Chez un certain « tonton », bien connu des cercles du pouvoir, qui a passé la journée du 25 novembre à siffloter de joie, le champagne a coulé à flots. Certains zélés ont même cru narguer le Groupe l'Anecdote en appelant à son siège pour s'intéresser sur son devenir après la mort de son protecteur. Sous réserve des conclusions définitives des enquêtes ouvertes, cette affabulation contre le Sg/Pr participe d'un jeu de déstabilisation bien connu dans les cercles du pouvoir, et pour lequel le nom de Penda Ekoka était déjà monté en surface.

Bien qu'originaire du Nkam, comme le soutiennent ceux qui le connaissent, il se présente personnellement comme un Sawa, tout comme Laurent Esso, même s'il a épousé une ressortissante Deido. Son activisme débordant contre l'actuel Sg/Pr tient manifestement d'une volonté de positionnement dans la perspective d'un chamboulement de l'équipe dirigeante, conformément au principe de la substitution régionalisée des collaborateurs du Chef de l'Etat. Aujourd'hui on comprend qu'il s'agit là d'un maladroit positionnement qui ne s'appuie sur aucune valeur et qui déshonore le sens de la collaboration que les chasseurs de primes ont instituée auprès du Chef de l'Etat.

Pour sa part, Laurent Esso a remis entre les mains de l'Eternel, la cabale mortelle dont il est l'objet, préférant désormais esquiver le sujet. Tout le moins, a-t-il appris, bien qu'à ses dépens, que l'ennemi n'est jamais loin, et ne dort jamais. Une vérité qui devrait désormais aiguiser sa vigilance.



Désinformation et Diaspora: Les masques tombent !

© Anatole Bihina | L’ANECDOTE N° 499 du lundi 13 décembre 2010


Un ancien responsable du Syndicat des journalistes du Cameroun a rejoint la diaspora pour faire disparaître, sporadiquement, la vérité à travers le réseau Internet. Porte-voix par net d'une campagne de déstabilisation, sous la botte de Jean Marc Soboth

Au Canada, il prétend être en «exil forcé». Ce qui est de bonne guerre. Il est en effet incongru d'être défenseur des libertés des journalistes, ancien syndicaliste de la communication, ancien journaliste, membre du comité exécutif de la fédération internationale des journalistes et devenir aujourd'hui l'un des plus grands désinformateurs connus du landerneau médiatique camerounais. Le Cameroun n'a sûrement pas besoin de ce genre de journaliste. D'où l'exil forcé de Jean Marc Soboth au Canada. Dans ce pays de liberté, il s'est mis au même diapason que la diaspora qui le prend pour un diascope. Mais au contraire du diascope qu'utilisent les militaires pour observer les terrains depuis leurs blindés, le grand syndicaliste de la presse à plutôt brillé ces derniers temps, sur le réseau Internet, par de fausses informations susceptibles de brouiller l'atmosphère au Cameroun.

Au Canada, on dira, « So bad! », de Soboth. Ceci, pour un journaliste qui écrit des pages entières de leçons sur le journalisme et la déontologie à l'usage de ses confrères qu'il juge en mal de culture et de formation; pour un « combattant de la liberté des medias » qui prétendait affronter les pouvoirs publics pour obtenir plus de considération pour le quatrième pouvoir. On sait aujourd'hui qu'il le faisait pour se faire un nom de martyr, obtenir un visa sous le titre « refugié politique » et aller se la couler douce au Canada pour créer la zizanie au Cameroun. Les faits sont toujours trompeurs avec Soboth, on en prendrait quelques uns qui ont ébranlé le pays et terni l'image du. Cameroun et surtout de la profession de journaliste depuis des mois. Morceaux choisis:


L'AFFAIRE BIBI NGOTA

C'est dans l'affaire du confrère mort en prison de suite de maladie que l'on commença à apprécier les « talents » célèbre journaliste Jean Marc Sobre, Nous découvrions alors qu'il était devenu diacre dans la nouvelle église créée par la très disparate diaspora Camerounaise. Un mélange de désinformation, de mauvaise foi et de haine s'est subitement déversé sur le réseau Internet contre la personne du Ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence la République, Laurent Esso que le journaliste émérite voue aux gémonies.

On devine qu'il écrivait sans doute sous la botte d'un autre renégat du même acabit de cette nébuleuse hideuse de diaspora camerounaise. Dans l'une de ses pages pas très nettes sur le site www.bonaberi.com, (voir fac similé) daté du 24 avril 2010 sous le titre «Affaire Bibi Ngota: Le coup de gueule de Jean Marc Soboth», on y cherche la plume d'un journaliste et de surcroit un défenseur du bien-être et du bien-faire dans ce métier. On n'y trouve qu'affabulations et fables contre le SGPR. Il n'a pas pu informer mais il aura bien désinformé. Et avec la force maléfique du réseau Internet, la diaspora traça une diagonale entre l'enfer et le Cameroun. C'est à cette fonction que semble s'être disposé Jean Marc Soboth, « exilé politique » au Canada.


L'AFFAIRE YVES MICHEL FOTSO

Le ministre d'Etat, secrétaire général de la Présidence de la république semble être la cible préférée de l'exilé forcé, Jean Marc Soboth. Peut être parce qu'il lui trouve des vertus et des pouvoirs surnaturels qu'il pourrait prélever sur sa dépouille. Comme l'on prélève les cornes de rhinocéros pour leurs prétendues vertus aphrodisiaques. Le journaliste (en congé ?) devenu agitateur politique sur Internet, rédacteur en chef des désinformations, est en guerre ouverte contre Laurent Esso, coupable selon lui d'être le « gourou du palais » selon des expressions utilisées dans une de ses torches à brûler le pays qui sont en fait des torchons à jeter à la poubelle du journalisme.

Avec des armes non conventionnelles dans le domaine du journalisme, puisqu'il a perdu les notions du métier qu'il défendait à grands bruits avant son exile forcé. Dans une correspondance particulière (pas un article de presse) publiée par le journal « Le Messager » et très soigneusement relayé par les points de rencontre de la diaspora sur le réseau Internet depuis août 2010, on peut lire «Albatros Laurent Esso bloque l'arrestation de Yves-Michel Fotso». On y apprend que le Secrétaire général de la Présidence de la république passe outre certaines instructions de son patron et se donne des libertés dans le choix des personnalités à priver de liberté dans le cadre des arrestations (voir fac-similé). Et ce n'est pas tout.


LA « MORT DE LAURENT ESSO »

Il a fini par le tuer. L'information macabre a fait le tour du monde à la vitesse du soleil. De sa source du Cameroun, identifiée dans les hautes sphères de la République, elle fut amplifiée sur le réseau Internet par le rédacteur en chef attitré des désinformations et fausses nouvelles, Jean Marc Soboth. Sous la botte de qui ? Nous le saurons bientôt. A lire et à méditer : «De source exclusive, le numéro 2 du régime du président Paul Biya, Laurent Esso, a fait l'objet d'une nouvelle évacuation à Paris en France, en cette matinée de jeudi 25 novembre 2010. Il a été transporté dans un centre hospitalier parisien suite à un malaise qu'il a eu à Yaoundé... » Vous pouvez encore le lire sur des centaines de pages sur Internet portant la signature de Jean Marc Soboth, « membre du comité exécutif de la Fédération internationale des journalistes », depuis le Canada.

On le surprend même en tenue de croque-mort, parlant du Ministre d'Etat au passé composé. Comme on le ferait pour évoquer un défunt: Lisez plutôt: «Magistrat hors hiérarchie, très proche du chef de l'Etat camerounais, Laurent Esso a occupé d'innombrables portefeuilles stratégiques sous le régime Biya, notamment la Défense nationale, les Relations extérieures, la Justice, etc. Discret mais réputé pour son cynisme exceptionnel, Laurent Esso a notamment fait incarcérer, entre autres, de nombreux étudiants à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui lorsqu'il fut chancelier de l'Université de Yaoundé.» Voilà une oraison funèbre que Laurent Esso n'aurait jamais souhaitée. Et ce n’est pas tout. Le ministre d’Etat de la présidence de la République en apprend sur lui-même et il doit bien se marrer: «Félin, richissime mais réservé, ce magistrat redouté de ses propres confrères est l'une des pièces maîtresses du système Biya et, en l'occurrence, de l'opération Mains Propres entreprise depuis quelques années par le Chef de l'Etat.»

Le respect de la déontologie qu'il réclamait avec condescendance à ses confrères mal formés ne lui a jamais permis de rectifier les informations publiées à travers le monde grâce à « ses sources exclusives ». Le métier qu'il prétend défendre lui incombait pourtant de dénoncera ses "sources exclusives" qui ont fait courir la rumeur sur la maladie et la mort de Laurent Esso et de démentir la mort de Laurent Esso. Mais hélas ! Nous ne sommes plus dans le monde tant rêvé de l'information constructive mais dans celui de la désinformation déstabilisatrice.


L'AFFAIRE RÉMY ZE MEKA

La diaspora ne fait nos seulement dans la déstabilisation des consciences. Elle excelle dans la désinformation. Le fait qu'elle utilise un journaliste réputé prouve que les manœuvres de déstabilisation et de désinformation, ainsi que les stratégies de déstabilisation par la désinformation ont un but caché, dangereux mais construit qu'il faut détruire.

« De source exclusive, l'ancien ministre Délégué à la présidence de la République chargé de la Défense nationale, Rémy Ze Meka, a de nouveau rejoint la capitale française, Paris, dans la deuxième semaine du mois de novembre 2010 ou il aurait déjà soumis une demande d'asile politique. » Voir fac-similé.

On peut le lire dans des milliers de pages web et des mailings listes que des milliers de camerounais, journalistes ou pas, ont reçu dans leurs boîtes électroniques. Ceux qui se souvenaient encore de Jean Marc Soboth, brillant journaliste au journal « La Nouvelle expression » il y a dix ans, ne pouvaient pas imaginer son nouveau métier: Rédacteur en chef de fausses informations sur le Cameroun a travers le réseau internet. Sous la botte de la diaspora, une porcherie pleine de rats.

La diaspora a choisi la diatribe et non le dialogue. Du coup elle transforme des diamants en diables. Jean Marc Soboth, journaliste respecté, grand défenseur des journalistes à un moment, se retrouve maintenant au rang des diacres de la diabolisation des personnalités du Cameroun et de la désinformation à but non constructif. Nous avons, en direct du Canada, un diablotin qui aura floué ses confrères en prétendant faire le diagnostic des libertés dans la presse au Cameroun. C'était en vérité pour obtenir un statut de réfugié politique et vivre sur les bords du lac Ontario, comme « exilé forcé » au Canada.

Il est désormais sous la botte de la diaspora. Pourvu qu'il ne se fasse pas écraser car au Cameroun, sa désinformation par le biais du réseau Internet à déjà été diagnostiquée. Et l'on sait maintenant au Cameroun que Soboth rime avec sabote, comme sabotage.



16/12/2010
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