Le Style c'est l'homme! A-t-on coutume de dire. Et Jean-Vincent Tchienehom JVT en a un

Jean Vincent tchienehom:Camer.be

Rendre hommage à Jean Vincent Tchienehom en lui consacrant quelques lignes ! C'est le défi qu'a lancé Serge Banyongen, universitaire et journaliste camerounais, à ses pairs à travers le forum des journalistes camerounais, 237médias. Pourquoi cette initiative ? " C'est un clin d'oeil à un aîné dans la vie et dans la profession." Mais qui est vraiment Jean Vincent Tchienehom - JVT comme l'appelle finalement tout le monde ! - ?

Bio express :

Journaliste depuis 42 ans, Jean Vincent Tchienehom a tour à tour été :
- Sous Directeur des Nouvelles et des Programmes à la Radio Diffusion du Cameroun,
- Délégué Provincial au Ministère de la Communication dans l'Extrême Nord du Cameroun,
- Directeur de la production Radio et Télé à la CRTV,
- Directeur de la Rédaction du journal Le Messager,
- Directeur Général de la chaîne de télévision Canal 2 International à Douala pendant 5 mois,
- Chroniqueur à la chaîne privée Radio Equinoxe à Douala,
Il a également mené une carrière internationale comme :
- Directeur Délégué de Jeune Afrique by Text-Enhance">Economie,
- Rédacteur Reporter à AITV pendant une dizaine d'années
Aujourd'hui, parallèllement aux prestations de Consultant en communication auprès de nombreuses entreprises camerounaises, il est producteur audiovisuel indépendant et éditeur de presse.
Voici quelques témoignages et contributions reçus :

Gérard Assouzoo :

Le Style c'est l'homme! A-t-on coutume de dire. Et JVT en a un. Sa voix qui est un trésor divin sonne toujours comme un stantor dans un opéra. Son courage aussi. Parfois lorsqu'on n'y croit pas, il dit ce que personne ne souhaite entendre.
On l'aime ou on ne l'aime pas, c'est JVT. Une école à fréquenter, une mémoire à garder.
Salut, le journaliste. Au moment où nous en avons de moins en moins.

Lydie Seuleu :

Da'Da' Pa'a Tchienehom,
Toute mon admiration pour ta faiblesse face au NTIC.
Même comme tu ne nous envoies plus des articles sur la promotion des langues nationales, ce qui est sûr c'est que tu es nôtre modèle pour l'introduction d'ERELA auprès des seniors à Ham et partout ailleurs.
La'a pa schang meh la ge bang !

Parfait Siki :

JVT,
C'est un idéal du journalisme, celui qu'on pratique jusqu'au bout des ongles, jusqu'au bout de la vie. Une incroyable persévérance dans un métier qui ne nous rend pas que des honneurs. Ce n'est pas un ami, mais je reste marqué son inimitable voix et par l'humilité qui le conduit à débattre ou à échanger avec plus petit que lui, sans condescendance ni mépris. Combien de ses congénères peuvent en dire autant? On peut parfois ne pas être d'accord avec lui, mais son argumentation est remarquable et l'utilité de ses contributions incontestable. Je lui tire mon chapeau pour l'ensemble de son œuvre.

Alex Siewe :

Sans aucune hésitation je dévoile tout le bonheur que j'ai à m'abreuver (de moins en moins malheureusement) à cette source presqu'inépuisable d'expérience et de talent qu'est JVT. Je suis touché par sa fraîcheur intellectuelle, une curiosité insatiable qui le pousse à explorer chaque jour de nouveaux sentiers, loin des lieux communs...au lieu de battre le pavé des idées reçues et du « je n'ai plus rien à prouver » qui habite certains aînés dans ce métier. Il est arrivé qu'il assène des avis a priori tranchés sur des sujets qui se veulent plus nuancés et en dépit de certains sarcasmes et dénigrements, il reste droit dans ses bottes et avec la détermination d'un croisé, il prêche pour sa chapelle, sans essayer forcément d'y convertir les incrédules. Respectant les légitimes clivages partisans (ou théologico-tribaux comme vous voulez) et émotionnels qui traversent nos débats, il reste droit dans ses bottes, résistant aux vents contraires comme un baobab. Merci JVT de ne pas alimenter le bûcher de la défaite de nos élites. Vivement d'autres aînés qui prennent la parole, alimentent la polémique et remuent nos méninges. Keep walking !

Olivier Fokam :

Jvt
Je ne t'ai pas connu qd tu pratiquais mais ces dernières années j'ai pu apprécier ton talent de modérateur et de présentateur d'émissions et évènements.
Je lis des choses sur toi. J'entends les belles histoires autour de ta longue carrière. Et j'en déduis que tu as été un brillant journaliste. Si j'avais choisi de faire ce métier (il a fallu de peu) alors j'aurai essayé de suivre ta carrière.
Que tes pairs aient choisi de reconnaitre ton immense talent est une bonne chose.
Bravo et merci d'être toi. Meme qd tu te perds dans les questions liées à cette chose-là tu restes JVT

Martin Mimb :

Ça reste un rêve !
Avant d'écrire, je me suis posé la question de savoir ce qu'il fallait écrire. Puis, je me suis dit, il fallait faire simple, honorer une carrière qui ressemble fort bien à un film d'histoire. Très peu de jeunes de mon âge t'ont réellement écouté lorsque tu travaillais au Cameroun, mais j'ai été aidé par deux choses qui m'ont permis très tôt de te découvrir .Ma passion pour la radio qui m'obligeait à écouter quasiment tout ce que les oreilles pouvais capter, lorsque le poste du reste un luxe à cette époque, échappait au contrôle des adultes ou simplement quand ces adultes acceptaient que je partage leur plaisir d'écouter la radio .La deuxième, c'est mon papa, Amoureux d'un certain Jean Vincent Tchienehom, dont la voix me disait-il lorsque j'ai choisi de faire journalisme, résonnait comme les notes d'une musique qui te donnait envie de danser, mais te retenait assis pour mieux déguster la mélodie. En fait il était fan de toi, et il me demandait de te ressembler. Lorsqu'il a perdu de vue ta voix sur les ondes du poste national, il était un peu malheureux et me demandait ce que tu es devenu, jusqu'à ce qu'un jour, je lui dit t'avoir écouter sur AITV. Jeune Afrique Economie qui était devenu par la suite mon journal de chevet malgré mes modestes moyens d'étudiants, m'a permis de découvrir l'étendue d'un talent qui allait au delà de la voix, et dont la plume était la preuve de sa propre diversité C'est ainsi que j'ai grandi avec toi dans ma conscience de journaliste en devenir .Souviens toi un jour, lorsque tu me permis de rentrer dans ta Mercedes pour me laisser à Akwa Nord parce que tu allais à Makèpe. Tu as passé le temps à me donner des conseils sur le métier et surtout la nécessité d'internationaliser et d'exporter mon talent. Les faits et les actes de mon parcours attestent aujourd'hui qu'en vieux briscard, tu avais une senteur prophétique de mon devenir .J'ai eu le temps de te contempler dans les modérations de tables rondes et autres fêtes. J'en étais frustré, j'en étais choqué .Que tu traines ainsi ton talent, dans les « égouts », puisque étant dans un pays où chacun espère voir l'autre mourir à petit feu .Mais au bout de ma colère, j'ai très bien compris que c'est l'humilité et surtout la passion de communiquer avec les autres qui te conduisait à « ces caniveaux de la vie camerounaise » .Tu as su être très haut, mais tu as toujours su emprunter l'ascenseur de l''humilité pour revenir plus bas. Je dois reconnaître que notre rencontre dans le forum été des plus douloureuse. Nos échanges ont été les plus vifs. Un seul sujet nous divisait : la conception que chacun de nous a du tribalisme et de la victimisation des ethnies. Les pestilences tribales me donnent des nausées et j'ai eu jusque là l'impression, que tu surfais sur une vague que votre génération a savamment entretenue et qu'elle veut nous laisser en héritage. Pour moi, ce n'est pas possible que le « Bamiléké » que tu es qui a été aux côtés des Ahidjo « nordistes », puisse penser qu'il y a un complot anti bamiléké. Et même si c'était le cas, j'aurais aimé que tu fasses différent de ceux qu'il veulent tuer le Cameroun par le tribalisme, c'est-à-dire, refuser d'en faire une communication et toute une hypothèse autour, et combattre les racines du mal . Mais en fait, à la réflexion, tu as dû subir des frustrations, tu as du voir des choses qu'il serait difficile pour moi de comprendre dans le contexte de mon époque, tu as dû lire des documents et écouter des témoignages. C'est fort de cela que tu tiens ferme sur tes positions. Mais nous, jeunes de ce métier, ton talent ne doit pas être mêlé à de tels combats, ta science ne doit pas être au service de ceux qui détruisent. Mon rêve n'a pas changé, je veux avoir une carrière riche et aussi pleine que la tienne.
Chapeau bas l'artiste !

Ahmadou Bello :

J'ai pas également connu Jvt du temps où il pratiquait, mais je retiens l'humilité de ce monsieur. Rien que dans ce forum, j'ai apprécié sa hargne à défendre ses positions. Sauf que parfois, il part sans crier gare. Malheureusement, cette humilité manque de plus en plus à notre génération.

François Bimogo :

Je connaissais sa voie épurée dans la synthèse de l'actualité internationale servie par la télévision camerounaise (CRTV) dans ses journaux du soir. C'était l'époque où on fantasmait sur cette fameuse AITV dont la voix du journaliste vous promenait à travers l'actualité mondiale en quelques...secondes.
Je l'ai découvert, cheveux et barbe poivre-sel, sur des plateaux de télévision camerounaises, avec la pondération et la justesse des ses analyses. Chez un homme, lorsque l'intelligence rencontre l'expérience, qu'importe l'âge, cela donne un somptueux éclat de sagesse à ce qu'il dit, écrit, produit.
J'ai redécouvert ensuite Jean Vincent Tchienehom comme chroniqueur au hasard d'une vadrouille sur la bande FM des radios de Douala, à la recherche d'un programme croustillant à se mettre sous la dent. Sous la chaleur accablante des trente et quelques degrés permanents de la capitale économique du Cameroun, j'ai trouvé en ses chroniques sur radio Equinoxe, des bouffées de fraîcheur agréables à l'humeur du moment et à l'esprit.
Enfin, j'ai découvert le producteur, qui s'efface comme une ombre derrière une équipe de présentateur, caméraman, monteur, pour mitonner un programme (Cameroun Vision) fait de séries de reportages aux quatre coins du Cameroun. Un vrai change aux programmes de télévision camerounaise parfois trop « causants » en débats le week-end. A son âge, alors que d'autres se racornissent dans un conservatisme de la pensée, c'est encore plus fou de voir comment Jean Vincent est généreux en idées, prodigue en conseils désintéressés, ouvert aux nouvelles technologies, attentifs aux bruissements d'un monde qui change, pas toujours dans la bonne direction, mais qui a la bougeotte chevillée au corps.
Qu'est-ce que c'est ce personnage pas très grand de taille, et au visage traversé de ridules du métier de journaliste, si ce n'est un coucher de soleil à son zénith ; c'est-à-dire meilleur et qui a vocation à durer encore longtemps. Sans être un devin, c'est tout le mal que je te souhaite, monsieur Tchienehom.

Edouard Tamba :

Il m'est difficile de parler de JVT. Je sais surtout ce qu'en disent mes aînés.
N'empêche, je suis fasciné par cette capacité qu'il a d'être toujours entrain d'apprendre. Il fait de la veille sur le web. C'est génial.
La fougue avec laquelle il aime débattre et soutenir ses points de vue ne manque pas d'impressionner. Tout comme sa voix que j'ai souvent entendue et qui devrait accompagner des documentaires.
Avec toute cette énergie et le mur du web on croit des fois avoir à faire à jeune d'à peine 30ans. Que non! C'est un pater. Un pater 2.0 dont l'exemple est à suivre.

Junior Binyam :

JVT a su se réinventer. Quand on remarque la passion juvénile dont il fait montre dans l'appropriation des Tic difficile de lui asséner un "tu fais partie de la vieille école".
Il démontre plus que tout autre journaliste au Cameroun que le métier que nous avons embrassé ne peut se vivre sans passion et impose une remise en question permanente. Journaliste ce n'est pas une fin mais une quête constante.
J'ai eu la chance d'avoir pour camarade de classe à l'Ecole publique du centre administratif de yaounde un fils de Jvt qui nous quittera par la suite pour rejoindre l'Ecole publique de Bastos alors nouvellement construite. C'est dire qu'il est de la génération de mon père. Je revois cette lueur scintillante dans le regard de mon instituteur de CE2 demandant à mon camarade s'il était le fils de son père.
Jvt n'était pas un grand de la république avec une fonction administrative importante mais la déférence qui transpirait du regard de mon instituteur suffisait déjà à me faire comprendre que le père de mon camarade, journaliste, n'était pas n'importe qui.
Je pouvais donc me surprendre à rêvasser de voir mon nom imposer le même respect. Surtout que mes camarades de football au quartier Mvog-Ada, qui me trouvaient frêle pour certains matchs, m'avaient surnommé Abel Mbengue parce que pour me consoler de chauffer le banc je me muais en reporter.
Jvt c'est donc un père. C'est le père pour parler comme ceux de la jeune generation d'aujourd'hui. Mais qui peut sur ce forum ressortir une seule fois où il a voulu opposer son vécu, qui en impose, ou son âge pour convaincre? La force de l'argument toujours avec des prises de positions figées à la limite de l'entêtement sur certains sujets.
Il faut peut-être aller chercher dans cette humilité constante, cette quête permanente de savoir les secrets de son inoxydable jeunesse.

NB: Pour cet hommage à Jean Vincent Tchienehom,le vainqueur est connu‏

Le jury constitué de :
-          Cyrille Ngando Ekwalla
-          Agnès Taillé
-          Patrice Nganang
a rendu son verdict : le vainqueur de l’hommage au grand JVT est Martin Camus Mimb son texte suit ce courriel.

Le jury a délibéré en fonction des critères suivant : Originalité, style, qualité de la langue, teneur émotionnelle. Il faut préciser que les résultats étaient très très serrés.

Olivier Fokam va s’occuper de l’organisation de la cérémonie de remise du prix au vainqueur ainsi que la phase 2 de ce bel hommage à notre ainé source de tant d’inspiration dans notre métier.

L’ensemble des hommages est visible sur les sites de Njangui press (http://www.njanguipress.com/hommage-au-journaliste-jean-vincent-tchienehom )  ainsi que sur les sites de www.icicemac.com (bientôt) et de www.camer.be ( http://www.camer.be/index1.php?art=25707&rub=11:1 )
.
Vos suggestions sont attendues pour la prochaine personne qui devrait recevoir un hommage pour l’ensemble de sa carrière.

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L'hommage de Martin Camus Mimb au grand JVT

Ça reste un rêve !

Avant d’écrire, je me suis posé la question de savoir ce qu’il fallait écrire. Puis, je me suis dit, il fallait faire simple, honorer une carrière qui ressemble fort bien à un film d’histoire. Très peu de jeunes de mon âge t’ont réellement écouté lorsque tu travaillais au Cameroun, mais j’ai été aidé par deux choses qui m’ont permis très tôt de te découvrir. Ma passion pour la radio qui m’obligeait à écouter quasiment tout ce que les oreilles pouvaient capter, lorsque le poste du reste un luxe à cette époque, échappait au contrôle des adultes ou simplement quand ces adultes acceptaient que je partage leur plaisir d’écouter la radio. La deuxième, c’est mon papa, Amoureux d’un certain Jean Vincent Tchienehom, dont la voix - me disait-il lorsque j’ai choisi de faire journalisme - résonnait comme les notes d’une musique qui te donnait envie de danser, mais te retenait assis pour mieux déguster la mélodie.

En fait il était fan de toi, et il me demandait de te ressembler. Lorsqu’il a perdu de vue ta voix sur les ondes du poste national, il était un peu malheureux et me demandait ce que tu es devenu, jusqu’à ce qu’un jour, je lui dis t’avoir écouté sur AITV. Jeune Afrique Économie qui était devenue par la suite mon journal de chevet malgré mes modestes moyens d’étudiants, m’a permis de découvrir l’étendue d’un talent qui allait au-delà de la voix, et dont la plume était la preuve de sa propre diversité. C’est ainsi que j’ai grandi avec toi dans ma conscience de journaliste en devenir. Souviens-toi un jour, lorsque tu me permis de rentrer dans ta Mercedes pour me laisser à Akwa Nord parce que tu allais à Makèpe. Tu as passé le temps à me donner des conseils sur le métier et surtout la nécessité d’internationaliser et d’exporter mon talent. Les faits et les actes de mon parcours attestent aujourd’hui qu’en vieux briscard, tu avais une senteur prophétique de mon devenir. J’ai eu le temps de te contempler dans les modérations de tables rondes et autres fêtes. J’en étais frustré, j’en étais choqué. Que tu traines ainsi ton talent, dans les « égouts », puisqu’étant dans un pays où chacun espère voir l’autre mourir à petit feu. Mais au bout de ma colère, j’ai très bien compris que c’est l’humilité et surtout la passion de communiquer avec les autres qui te conduisait à « ces caniveaux de la vie camerounaise ». Tu as su être très haut, mais tu as toujours su emprunter l’ascenseur de l’humilité pour revenir plus bas.

Je dois reconnaître que notre rencontre sur le forum été des plus douloureuses. Nos échanges ont été les plus vifs. Un seul sujet nous divisait : la conception que chacun de nous du tribalisme et de la victimisation des ethnies. Les pestilences tribales me donnent des nausées et j’ai eu jusque-là l’impression, que tu surfais sur une vague que votre génération a savamment entretenue et qu’elle veut nous laisser en héritage. Pour moi, ce n’est pas possible que le « Bamiléké » que tu es qui a été aux côtés des Ahidjo « nordistes », puisse penser qu’il y a un complot anti bamiléké. Et même si c’était le cas, j’aurais aimé que tu fasses différent de ceux qu’il veulent tuer le Cameroun par le tribalisme, c'est-à-dire, refuser d’en faire une communication et toute une hypothèse autour, et combattre les racines du mal .

Mais en fait, à la réflexion, tu as dû subir des frustrations, tu as dû voir des choses qu’il serait difficile pour moi de comprendre dans le contexte de mon époque, tu as dû lire des documents et écouter des témoignages. C’est fort de cela que tu tiens ferme sur tes positions. Mais nous, jeunes de ce métier, ton talent ne doit pas être mêlé à de tels combats, ta science ne doit pas être au service de ceux qui détruisent. Mon rêve n’a pas changé, je veux avoir une carrière riche et aussi pleine que la tienne.

Chapeau bas l’artiste !

Ci-dessous JVT en vidéo, à partir de la 42ième seconde. Une vidéo Ina sur l'économie camerounaise (années 80)

© Source : Camer.be avec njanguipress.com


09/04/2013
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