Le président nigérian réafffirme la position de la Cédéao sur la Côte d'Ivoire

Le président nigérian réafffirme la position de la Cédéao sur la Côte d'Ivoire
(Xinhuanet 18/01/2011)


ABUJA -- Le président nigérian Goodluck Jonathan a réaffirmé dimanche soir que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ne changera pas sa position sur l'impasse politique en Côte d'Ivoire.

Le président nigérian a tenu ces propos lors d'une rencontre avec l'émissaire de l'Union africaine pour la Côte d'Ivoire, le Premier ministre kanyan Raila Odinga.

Jonathan a dit que la Cédéao contiuerait à rechercher une solution pacifique à la crise politique en Côte d'Ivoire.

M. Odinga a informé le président Jonathan de ses efforts pour essayer de trouver une solution à la crise en Côte d'Ivoire, dont les consultations avec l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.

Obasango vient d'effectuer une médiation en Côte d'Ivoire, durant laquelle il a proposé à Laurent Gbagbo un exil à l'étranger et une allocation mensuelle s'il acceptait de partir.

Obasanjo, envoyé par le président Jonathan, président en exercice de la Cédeao, a dit que l'organisation régionale ouest- africaine envisageait toujours une intervention militaire pour faire partir Gbagbo en cas de l'échec de la médiation.

La Cédéao a suspendu la Côte d'Ivoire suite à l'élection présidentielle ivoirienne du 7 décembre 2010 et a reconnu Ouattara comme le vainqueur de l'élection.

L'action militaire est la dernière option pour résoudre la crise en Côte d'Ivoire (ministre sierra-léonais)

L'action militaire est la dernière option pour résoudre la crise politique actuelle en Côte d'Ivoire, a confié Ibrahim Kargbo, ministre sierra léonais de l'Information et de la Communicatio à Xinhua lors d'une interview lundi à Beijing.

Le ministre a demandé au président sortant de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, de remettre le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, en disant que la position de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la Côte d'Ivoire reste maintenue.

Dans une déclaration publiée le mois dernier à Abuja, au Nigeria, les dirigeants de la CEDEAO avaient invité Gbagbo à céder le pouvoir à Ouattara.

"Il n'y a pas de retour en arrière en ce moment où le monde entier a les yeux rivés sur la CEDEAO pour s'assurer Gbagbo obtempère», a déclaré M. Kargbo.

Une action militaire restait toujours sur la table, mais «ce sera la dernière option, si toutes les négociations de paix échouent," at-il ajouté.

Il a révélé que les chefs d'État de la CEDEAO allaient bientôt se réunir à nouveau "pour tracer la voie à suivre car ils ont le dernier mot."

M. Kargbo a reconnu les efforts déployés par d'autres parties prenantes et a appelé le chef d'Etat sortant ivoirien à revenir à la raison et céder le pouvoir.

"Il recevra une sortie propre, s'il décide d'aller en paix, afin d'éviter l'effusion de sang," a déclaré le ministre.

Suite à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire en novembre dernier, la communauté internationale, y compris l'Organisation des Nations Unies, a reconnu Ouattara comme le vainqueur légitime, mais Gbagbo a refusé de démmissioner.

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18/01/2011
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