Le point Bilan mitigé: les réalisations prévues jusqu’à présent ont connu des fortunes diverses.

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Le point Bilan mitigé: les réalisations prévues jusqu’à présent ont connu des fortunes diverses.
(La Nouvelle Expression 29/12/2010)


Au moment où les travaux de déblaiement se déroulaient sur le terrain, Louis Paul Motaze, le ministre de l’Economie,
de la Planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), présidait à l’hôtel Palm beach de Kribi, les travaux de la huitième réunion du comité de pilotage et de suivi du projet de construction du port en eau profonde de Kribi. En compagnie de son collègue en charge des transports, Bello Bouba Maïgari. Rien n’a filtré des travaux qui ont pris près de cinq heures de temps. Au-delà du double de ce qui était prévu. Cependant, le programme prévoyait de faire le point sur ce qui a jusqu’ici été fait dans le cadre de ce projet, notamment depuis qu’il a été relancé par le gouvernement camerounais.

Globalement, la mission d’assistance à la maîtrise de l’ouvrage, les études d’évaluation du potentiel forestier, du potentiel faunique, les études hydrogéologiques, les études environnementales et sociales spécifiques des travaux de terrassement généraux, sont réalisés à 100%. Des activités qui n’étaient pourtant pas formellement inscrits dans la programmation de 2010. Si la finalisation des études environnementales (100%), la reconnaissance topographique, des reconnaissances géologiques, bathymétriques et géophysiques, sont réalisées à 90%, il faudra encore résoudre l’équation de la relocalisation des personnes déguerpies qui n’est faite qu’à hauteur de 5%. Le plan général des aménagements est réalisé à 50%, alors que l’aménagement de la route d’accès au site du projet traîne beaucoup (10%). Même pourcentage d’évolution la réalisation de l’alimentation en eau du site du projet, de même que l’alimentation en énergie électrique. Autant pour la sélection des partenaires privés chargés de financer la construction des infrastructures de base, tout comme ceux chargés du financement, de la construction et de l’exploitation des terminaux spécialisés.


Plus grave, rien n’a encore été fait de l’obtention des approbations et certifications environnementales nécessaires. Il y est dit que «les rapports nécessaires ont été soumis à l’approbation du ministère de l’environnement» en vue les obtenir. Idem pour la réalisation des études d’impact environnemental et social cumulatifs qui dépendent de la disponibilité du schéma du port.

Ce qui peut bien expliquer que la réunion de lundi dernier ait pris tant de temps. C’est dire si c’est véritablement une course contre la montre qui est engagée.



Écrit par L.N

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29/12/2010
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