Le Burkina Faso est-il devenu un fournisseur de mercenaires pour l’Afrique de l’ouest ?

Armes Pognon:Camer.beIl est établi que des combattants burkinabés ont été enrôlés par la rébellion pour combattre Laurent Gbagbo. Certains de ces mercenaires courent d’ailleurs derrière leur dû et ont commencé à proférer des menaces ces derniers temps. Ce qui a amené le colonel Watao, de son vrai nom Issiaka Ouattara, à se rendre à Bobo-Dioulasso le 4 octobre dernier pour tempérer les ardeurs des mercenaires. Mais ce ne fut pas facile, même s’ils ont pu s’entendre.

En effet, en lieu et place des 5 millions FCFA par mois promis lors de leur enrôlement, ils n’avaient reçu, à ce jour que 500 000 FCFA. Alors que pour un mois et demi de services rendus car ils ont été mis à contribution lors de la crise postélectorale, on leur doit à chacun 7 millions de francs CFA. Avec l’intervention de Soro Guillaume, les mercenaires se sont calmés et accepté la proposition de patienter jusqu’au milieu de ce mois d’octobre pour être réglés et de se tenir prêts pour une éventuelle nouvelle mobilisation. Vers où et contre qui ? Mystère et boule de gomme ! Mais ces mercenaires accepteront-ils d’être de nouveau projetés dans une fournaise pour ensuite courir derrière leurs sous?
L’on comprend pourquoi aussi les recruteurs maliens qui se sont présentés devant les ex-soldats radiés par blaise Compaoré lors de la mutinerie de 2011, pour les mobiliser contre les groupes armés islamistes, ont eu du mal à convaincre ces combattants restés catégoriques: après avoir demandé 3,5 millions FCFA par mois, ils ont monté les enchères jusqu’à 10 millions par mois avec paiement intégral au départ.
Si l’on y ajoute tout ce que l’on dit à propos des événements meurtriers du Liberia et de Sierra Leone, il y a de quoi surveiller le Burkina Faso comme du lait sur le feu, surtout que son président est devenu le protecteur attitré du Mnla.

Libéré après une garde à vue de 48 heures: Un correspondant de RFI avait du Marijuana sur lui
L’information, soigneusement gardée par la radio mondiale pourtant si loquace s’il s’agit de parler des autres, a fini par faire le tour du Bénin d’abord, de l’Afrique de l’ouest ensuite. Pourquoi le Bénin d’abord, parce qu’il y a à peu près deux semaines, c’est la sécurité de ce pays qui a pris, à sa frontière avec le Nigeria, le correspondant de Rfi en possession de chanvre indien, même si l’on a essayé de dire qu’il ne s’agit pas d’un trafiquant, mais d’un amateur qui avait sa dose de consommation au vu de la petite quantité qu’il possédait. Toujours est-il qu’il a été alpagué par la police béninoise et gardé à vue pendant 48 heures avant d’être libéré par un tribunal de la ville de Porto Novo, suite à l’intervention d’un de ses confrères dont on connaît les attaches avec ce pays.

© Source : Le Prétoire


16/10/2012
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