L ’ex rebelion ivoirienne affirme disposer des moyens pour « déloger » le president Gbagbo.

L ’ex rebelion ivoirienne affirme disposer des moyens pour « déloger » le president Gbagbo. 



APA- Abidjan 11-12-2010

L’ex rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles (Fn) a annoncé vendredi qu’elle dispose de moyens humains et matériel suffisants capables de ’’déloger’’ le président sortant Laaurent Gbagbo du palais présidentiel.

« Nous, les Forces Nouvelles, avons les moyens humains et matériels pour déloger Gbagbo du palais présidentiel et faire respecter la légitimité du peuple Ivoirien » a déclaré le commandant de la zone de Bouaké, Chérif Ousmane lors d’une rencontre dans un grand hôtel de la ville avec les chefs de communautés venus témoigner leur soutien au président Alassane Ouattara .

« Nous avons les hommes et les armes pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir auquel il s’accroche » a poursuivit le commandant Chérif.

Mais, a-t-il précisé « nous n’agissons pas parce que le président élu lui-même préconise une sortie de crise sans affrontement, sans bain de sang ».

« Nous n’allons pas être plus royalistes que le roi. C’est pourquoi nous observons la situation actuelle et ne réagissons pas », a-t-il dit en ajoutant que ses hommes sont du côté de la légitimité démocratique qu’incarne le président Ouattara.

Agissant ainsi, « ces derniers ne sont plus rebelles, mais des forces républicaines qui entendent faire respecter la volonté du peupleIvoirien qui a choisi de confier son destin au candidat du RHDP lors d’un scrutin démocratique ».

« Le Chef de l’Etat en qui tous les hommes en armes doivent se reconnaitre, c’est Alassane Ouattara. C’est lui qui a été élu. Être et demeurez sourd à cet appel pour suivre un président clandestin, illégal et illégitime, est de la rébellion. Les Forces Nouvelles ne sont plus des rebelles », soutient le commandant Chérif.

Par ailleurs, il a appelé les populations de Bouaké au calme et à la sérénité en lançant un appel aux fonctionnaires notamment les enseignants et les agents de santé.

« Rouvrez les écoles et les hôpitaux. Vaquez à vos occupations dans la sérénité. Il n’y aura aucune attaque de nos positions. Aucun élément des FDS ne va attaquer nos positions. La situation sécuritaire de nos zones est sous contrôle », a-t-il conclu.

La Côte d’Ivoire vit une grave crise postélectorale depuis la fin du second tour de la présidentielle marquée par la victoire du candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, contestée par le président sortant, Laurent Gbagbo, appuyé par le Conseil Constitutionnel.

Les deux hommes se sont tous autoproclamés président et ont donc prêté serment séparément.

LS/of/APA


11/12/2010
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