L'amour sans trop se fatiguer

   Par Marie-Sissi Labrèche |   27-10-2012

Cameroun / Comment fait-on?

Il fait chaud, les 64 positions du Kâma sûtra pendant 10 heures d'affilée, on dit non! Sauf si c'est dans le congélateur, et encore. Mais s'éclater au lit (et ailleurs) sans s’épuiser à la tâche, c’est possible: j’ai même testé pour vous!

Quand le mercure grimpe dans le rouge, j'ai juste envie de faire le Garfield. Le batifolage se restreint au minimum, quitte à ce que les préliminaires se résument à lécher un Mister Freeze. Lorsque ma rédac en chef m'a demandé de tester un des chapitres tirés de La sexualité des paresseuses (Anita Naik, chez Marabout), je me suis dit: «Why not?» C'est toujours formidable de joindre l'utile à l'agréable… et qu'est-ce que votre humble «serviteuse» ne ferait pas pour votre bien-être? Une fois qu'elle m'a assurée qu'il n'y aurait pas de photos en pleine action (fiou!), je me suis lancée tête première (pas trop fort quand même!) dans ces exercices qui allaient me permettre de me la couler douce. Seule chose nécessaire: un partenaire! Ça tombe pile, j'en ai un tout beau à portée de main: mon clown préféré (c'est son métier!). Alors, «25 façons d'être coquine sans se donner trop de mal»... Nous testons!  

1 «Mettez-vous sur votre 31.»  J'enfile ma nouvelle robe qui se relève en un coup de vent, ce qui me change de mes sempiternels jeans. Ma réaction? Je me sens aussi attirante et invincible qu'Uma Thurman dans Kill Bill. Sa réaction? Il veut qu'on se perde dans les buissons pour visiter le monde merveilleux qu'il y a en dessous de ma jupe. Cote: 8/10 pour la nouveauté.  

2 Habillez-vous décontracte.»  Les jeans, les gougounes, les grandes chemises, le vieux peignoir, c'est mon pain quotidien. Le plus étonnant, c'est que, malgré les mois de fréquentations assidues que mon homme et moi avons dans le corps, même si je ressemble parfois à un banc de sardines, ça gigote toujours aussi fort sous la doudou. Donc, rien de vraiment neuf. Cote: 4/10, bof.  

3 «Dites-lui des mots grivois.»  Dans un resto où tout le monde chuchote comme à la messe, je commence mon histoire au-dessus de nos magrets de canard. «J'ai envie de te lécher comme si tu étais un cornet de peau...» Il avale ses petits légumes d'un coup! «Tu veux que je m'occupe de toi pendant que tu conduiras tantôt sur la route de campagne?» Il finit le canard en deux bouchées. Ma réaction? La zone érogène en chef, c'est bien le cerveau! La sienne? Ses joues s'empourprent, la table lève! On termine dans le bois. J'adore. Cote: 10/10!

http://clindoeil.canoe.com/ellelui/article1/2005/06/23/1101455-cd.html

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10/11/2012
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