Journée du 8 mars : Au-delà de la célébration symbolique

Femme Africaine:Camer.beSont-elles meilleures que les hommes ? Sont-elles fières de l’être ? Les femmes de nos jours, on les retrouve partout, des femmes amorphes, réactionnaires, conservatrices et mêmes tortionnaires ou criminelles. Les femmes actuelles réagissent en fonction de leurs milieux, de l’environnement dotées de leurs forces et de leurs faiblesses. Demain 8 mars, se célèbre dans la communauté toute entière la journée internationale de la femme. Mesdames, le 8 mars est une journée pendant laquelle les femmes doivent communier avec le reste de la communauté afin de faire aboutir leurs revendications et améliorer leur situation.

La femme symbolise à des degrés divers la tendresse, le dévouement, la résignation etc.. Mêmes les plus grandes dictatures contemporaines ou anciennes n’ont jamais manqué de tendresse à l’égard de leur mère, de leur femme.

La question que nous nous posons, c’est de savoir comment des hommes qui aiment autant leur mère, leur femme peuvent-ils ne pas comprendre que toutes les femmes sont très importantes et qu’elles font la fierté de tout un peuple, de toute une nation ? C’est sur la femme que repose la famille, la société..

Quelquefois en Afrique par exemple, la femme c’est celle qui doit rester à la maison, qui n’a pas droit à la propriété. C’est celle qui doit s’occuper des enfants, aller au champs, bref, un maillon important de la chaîne familiale.

Pourtant, tout comme l’homme, elle dispose également des droits inaliénables et par conséquent, une place digne. Elles ne demandent pas trop : l’école, la santé et…les moyens de la rendre féconde et plus nourricière sans oublier les multiples avantages que monopolisent les hommes.

Contrairement à l’Afrique, la femme en occident est sujette à des soins protecteurs. C’est encore elle qui selon ses humeurs peut chasser son époux de la maison. Les législations en vigueurs dans les pays occidentaux la protège plus qu’en Afrique. La femme en occident ne considère pas la journée internationale de la femme comme une journée de la fête du pagne et de l'alcool comme sous d'autres cieux...en Afrique

La journée du 8 mars, est l’occasion pour les femmes de réaffirmer leur détermination à poursuivre l’œuvre de construction nationale et internationale pour leur épanouissement et leur place dans une communauté donnée, parce que l’avenir du monde repose sur sa contribution à son édification.

La gent féminine ne doit plus être de l’autre camp, c’est-à-dire physiquement proche de l’homme (surtout au lit) mais mentalement éloignée.

Comment faire disparaître d’un coup la vue de l’esprit séculaire qui stipule que la femme, au lieu d’en être l’égale, est la moitié de l’homme ? Subtile comptabilité qui laisse supposer qu’une moitié va également avec une autre. Avons-nous un jour vu l’homme moitié de la femme ? Les hommes répondront par la négative.

Les sempiternelles et kyrielles de conférences sur les femmes depuis des décennies, où l’on ne cesse de se valoriser sans passer à l’action ne serviraient à rien. 

Alors, les femmes, levez-vous non pas pour organiser des manifestations festives et ethyliques, mais plus tôt pour revendiquer unanimement et en une seule voix vos droits.

Pensez aux jeunes filles enlevées et assassinées au quartier Mimboman à Yaoundé, pensez à nos héroïnes, pensez à un Cameroun nouveau car, un proverbe africain dit ceci : «  lorsque vous cachez le mal dont vous souffrez à vos proches et aux médecins qui pourraient vous sauver, vous vous condamnez vous-mêmes » A méditer…

© Camer.be : Hugues SEUMO


07/03/2013
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