Issa Tchiroma tremble et fait arracher une banderolle du SNJC : le boycott actif en marche

Cameroun - Issa Tchiroma tremble et fait arracher une banderolle du SNJC  : le boycott actif en marcheComme prévu, des membres du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) ont pris d’assaut ce matin l’esplanade du palais des congrès de Yaoundé à l’ouverture des Etats généraux inique de la Communication rebaptisé « Etats Généraux du Ministre de la Communication » pour manifester contre l’organisation de cet évènement. Des milliers d’exemplaires du journal de notre mouvement syndical spécialement conçu pour la circonstance ont été distribués aux différents participants, très intéressés par son contenu.

Des banderoles et pancartes sur lesquels étaient inscrits : "non au musèlement", "non à l'aide à la presse", "oui à la subvention de la presse", "qu'est devenue la maison de la communication?"…ont été brandies. Une de ces banderoles que tenait la présidente du Conseil syndical a été arrachée par le commissaire du 8è arrondissement de Yaoundé.

De nombreux manifestants ont été bousculés, dont la vice présidente du SNJC, Marion Obam, renversé par les hommes en tenue. Alors que la police réquisitionnée par le Mincom pour mâter le SNJC, s’apprêtait à passer à l’acte, elle a stoppée par le ministre Fame Ndongo qui félicite le SNJC pour son initiative. Effrayé, Issa Tchiroma qui craignait l’affront du SNJC n’a rejoint les autres participants pour la photo de famille que 45 minutes plus tard.

La police aurait reçue des instructions fermes pour enlever le président du SNJC pour contraindre ses camarades à l’abandon de la manifestation. Nous restons vigilants.

Le SNJC appelle tous les journalistes soucieux de l’avenir de la profession de se joindre à notre mouvement qui va continuer pendant toute la durée des « Etats Généraux du Ministre de la Communication ».

Nous rappelons aux uns et aux autres, que les jeux sont déjà faits et que leur présence à ces assises n’influencera nullement sur l’avenir de la presse au Cameroun. La condamnation de trois journalistes au moment où s’ouvre cette grand messe est un indicateur de la volonté des pouvoirs publics de durcir la répression contre les journalistes.
Ne les aidons pas à aiguiser le couteau avec lequel, ils nous trancheront le cou.

Unis, nous sommes forts. Le Snjc ne reculera pas.

© SNJC : Charles Ngah Nforgang


05/12/2012
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