Interview DE MARAFA: Où est passée la troisième question?

Yaoundé, 16 Janvier 2013
© Parfait N. Siki | Repères

Les lecteurs des quotidiens camerounais, qui ont repris l'interview de l'ancien Minatd, Marafa Hamidou Yaya, réalisée par le journal en ligne Slate Afrique, ne s'en sont pas rendu compte, mais il manque deux questions à l'entretien qu'ils lisent depuis le début de la semaine.

Les lecteurs des quotidiens camerounais, qui ont repris l'interview de l'ancien Minatd, Marafa Hamidou Yaya, réalisée par le journal en ligne Slate Afrique, ne s'en sont pas rendu compte, mais il manque deux questions à l'entretien qu'ils lisent depuis le début de la semaine. Pour le savoir, il faut se référer à la version publiée par l'hebdomadaire L'œil du Sahel et sur le blog du Rassemblement de la jeunesse camerounaise (RJC), qui comporte bien 27 questions-réponses contre 25 pour la version mise en ligne par Slate Afrique, le 12 janvier, et reprise par les quotidiens nationaux.

Voici le verbatim de la première question-réponse retirée:

===
«Question: Ce co-accusé, c'est le milliardaire Y-M Fotso. Il a bien, lui, été condamné pour détournement. Vos relations avec lui, les regrettez-vous?

Réponse: Je les assume, mais je retiens la leçon. Le monde des affaires et celui de la politique doivent se tenir à distance l'un de l'autre. Autrement, il y a danger pour les politiques, même sans faute, et j'en suis la preuve vivante. Il y a danger également pour les hommes d'affaires, car in fine, la famille Fotso a sans doute beaucoup perdu.»
==

Dans la deuxième question-réponse supprimée, Marafa Hamidou Yaya rend hommage à Paul Biya de la première heure et à de nombreux autres Camerounais qui trouvent grâce à ses yeux (Manu Dibango, Fonlon, Tchuindjang, Kadji, Mukete, Siaka, Eto'o, Milla, Noah, etc.).


====
SlateAfrique - Un voeu pour 2013 ?

Marafa H. Yaya: Je saisis cette occasion pour souhaiter une bonne année 2013 à mes compatriotes, à ceux qui me soutiennent, comme à ceux qui me combattent. Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare.

À la jeunesse en particulier, je veux dire qu'être Camerounais, c'est un atout et un défi. Partout où nous allons dans le monde, on nous considère avec respect, ou curiosité, ou colère, mais jamais avec indifférence ou mépris. Pourquoi? Parce que les Camerounais d'hier, les Ahidjo, Foncha, Um Nyobé, Njoya, SoppoPriso, Tchuindjang, Fonlon, Meloné, Francis Bebey, Madame Tankeu, et les Camerounais d'aujourd'hui, les Biya - de la première heure -, Tumi, Madame Njeuma, Madame EkweEbongo, Kadji, Mukete, Manu Dibango, Milla, Noah, Richard Bona, Eto'o, Siaka, pour ne citer que ceux-là, ont par leur travail, leur opiniâtreté, leur courage, leur droiture ont contribué à faire du Cameroun un pays de grandes espérances, dont on attend beaucoup.

Nous avons les atouts pour relever le défi de cette attente, alors gardons confiance
====


Pourquoi Slate Afrique a-t-il supprimé les troisième et dernière questions-réponses de l'entretien avec le célèbre pensionnaire du SED? Quels en sont les dessous? Questions dont nous n'avons pas encore la réponse.




16/01/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres