Initiative BEDZIGUI: Le SDF répond au RDPC

Initiative BEDZIGUI: Le SDF répond au RDPC
DOUALA - 02 MARS 2010
 
Le Social Democratic Front soutient Célestin Bedzigui et les autres Camerounais qui demandent une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur les événements de fevrier 2008 au Cameroun
   
Les crimes perpétrés par le commandement opérationnel et la répression de fevrier 2008 au Cameroun entre autres sont et demeurent des crimes contre l’humanité dans la définition onusienne et dans les faits. C’est la réaction du SDF au communiqué du RDPC qui dénonçait l’attitude de Célestin Bedzigui signataire d’une pétition déposée a l’ONU aux fins de constitution d’une commission d’enquête internationale sur les événements de fevrier 2008. Le SDF par la plume de Joshua Osih vient donc en appui à Célestin Bedzigui et s’oppose à la démarche du secrétaire général du comité central du RDPC René Sadi. Le vice président du SDF en vient a dire que par son acte René Sadi est disqualifié à l’avenir de l’exercice de toute charge publique. Il écrit que « Mr Sadi, ainsi que ses comparses qui ne s’alarment que quand l’image de Paul Biya est mis en difficulté sur la scène internationale et notamment en France et aux Etats Unis, a cru devoir justifier ses mensonges en affirmant toute honte bue, qu’il n’y a pas eu de massacres de populations civiles au Cameroun pendant les dits événements tragiques, tout en insinuant que les arrestations, les condamnations arbitraires et la torture qui ont suivi respectaient l’état de droit ».

Le communiqué rendu public ce lundi 1 er mars laisse transparaitre que le SDF estime que la réaction du RDPC est pathétique. Le SDF propose même au gouvernement de s’aligner a la demande de Célestin Bedzigui du Global Democratic Projetc a savoir, la demande « de mettre sur pied une commission d’enquête indépendante qui recensera les victimes et établira les responsabilités, d’indemniser les familles des victimes des massacres de fevrier 2008, de ratifier le statut de Rome sur la Cour Pénale Internationale qui permettra au procureur d’enquêter sur ces événements tragiques de fevrier 2008 et de rendre le verdict qui établira la vérité ».

On se souvient que la semaine dernière, Célestin Bedzigui, natif du Cameroun résidant aux Etats Unis et président de l’Ong Global Democratic Project, et quelques autres camerounais appartenant à des regroupements des camerounais de la diaspora comme le CODE, ont rencontré les autorités de L’ONU a New York pour déposer une pétition. Ils suggèrent a l’organisation internationale de mettre sur pied une commission d’enquête internationale qui fera la lumière sur les événements de fevrier 2008 au Cameroun. 24h après que la presse camerounaise, notamment la Nouvelle Expression a fait large écho de cette pétition, René Sadi, secrétaire général du comité central du RDPC a réagi soutenant qu’en son temps ces événements ont déjà trouvé solution, puisque des personnes impliquées ont été jugées, condamnées et même graciées par le chef de l’Etat. Pour lui, tout est réglé, et il trouve que l’initiative de ces camerounais, ne contribuent qu’a ternir davantage l’image de notre pays. Pourtant après ces explications de René Sadi, des questions demeurent, les responsables des émeutes, des apprentis sorciers tapis dans l’ombre dont parle le chef de l’Etat, qui sont-ils ? ont-ils été jugés pour avoir fait 40 morts selon le gouvernement, plus de 100 morts selon des défenseurs de droits de l’Homme ? Cela porte à croire que lumière n’a pas été véritablement faite sur ces événements de fevrier 2008 au Cameroun.


03/03/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres