Imbrioglio: Concerto de cafouillage au menu dans tous les partis politiques
Douala, 19 Juillet 2013
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Le parti au pouvoir et toutes les autres formations politiques de l'opposition ont eu de la peine à ficeler les dossiers de candidature de leurs militants, en vue des législatives et municipales du 30 septembre prochain. Impréparation notoire et favoritisme de l'administration vis-à-vis du Rdpc au menu.
Comme le veut la loi portant code électoral, Elections Cameroon dispose de 15 jours, à compter du mercredi 17 juillet 2013, pour publier les listes des candidats sélectionnés pour la compétition électorale du 30 septembre prochain. Mais la confection des dossiers aura été globalement entachée de nombreuses irrégularités et de désordre. A l'Union des populations du Cameroun (Upc), les militants ont été obligés de rester longtemps dans le suspens, attendant l'arbitrage de René Emmanuel Sadi, le Ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation. Le patron de la préfectorale a engagé des conciliabules en vue d'une unité durable des têtes de proue du parti historique. Et finalement, le consensus n'a été trouvé que quelques jours avant la date butoir de dépôt de candidatures à Elections Cameroon. D'où l'embrouillamini observé dans la constitution des listes du «parti des crabes». ici et là. Dans ce contexte, il a été difficile pour les militants du parti d’Um Nyobe d'organiser les primaires. Les difficultés d'accès aux fonds ont constitué aussi un obstacle majeur, car les comptes de ce parti avaient été gelés du fait de la multitude des tendances, chacune se prévalant d'être légitime.
Le Mouvement citoyen (Moci) de Yimgaing Moyo a également brillé par son impréparation. Ce parti politique ne présentera d'ailleurs pas de candidats, aussi bien aux législatives qu'aux municipales. Car son président national s'est présenté à Elecam avec des espèces sonnantes et trébuchantes, disant n'avoir pas pu verser cet argent au trésor public. Et comme le siège d'Elecam ne dispose pas d'un guichet, Yimgaing Moyo s'est trouvé obligé de rebrousser chemin, non sans déverser sa colère sur le personnel de l'institution en charge de l'organisation des élections aux Cameroun. Mais le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), réputé pour sa capacité à mobiliser les ressources de l'Etat pour son bien-être, a fait carton plein. Des candidats recalés par les commissions et réhabilités par le Président national du «parti du flambeau» ont aisément payé leurs cautionnements à des heures indues le mercredi 17 juillet. Nos sources révèlent qu'un peu partout dans la République, des responsables du trésor auraient reçu du Ministre des Finances Alamine Ousmane Mey, l'instruction de regagner leurs bureaux à une heure très tardive, pour percevoir les frais représentant le cautionnement des militants du Rdpc. Et dans ce contexte, ce sont juste des tickets de paiement faxés qui auraient été introduits dans le dossier déposé à Elections Cameroon.
Ce qui constitue une autre violation flagrante de la loi électorale qui stipule clairement que ce sont les originaux de quittances de paiement qui doivent compléter les dossiers de candidatures. Au mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le suspens a été au rendez-vous. La réunion du comité Directeur chargé de désigner les candidats à investir a été plusieurs fois annoncée, sans pour autant se tenir. C'est finalement en dernière minute que des candidats dont Maurice Kamto en personne, Alain Fogué Tédom et autres ont été investis pour les législatives dans le Mfoundi.
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Le parti au pouvoir et toutes les autres formations politiques de l'opposition ont eu de la peine à ficeler les dossiers de candidature de leurs militants, en vue des législatives et municipales du 30 septembre prochain. Impréparation notoire et favoritisme de l'administration vis-à-vis du Rdpc au menu.
Comme le veut la loi portant code électoral, Elections Cameroon dispose de 15 jours, à compter du mercredi 17 juillet 2013, pour publier les listes des candidats sélectionnés pour la compétition électorale du 30 septembre prochain. Mais la confection des dossiers aura été globalement entachée de nombreuses irrégularités et de désordre. A l'Union des populations du Cameroun (Upc), les militants ont été obligés de rester longtemps dans le suspens, attendant l'arbitrage de René Emmanuel Sadi, le Ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation. Le patron de la préfectorale a engagé des conciliabules en vue d'une unité durable des têtes de proue du parti historique. Et finalement, le consensus n'a été trouvé que quelques jours avant la date butoir de dépôt de candidatures à Elections Cameroon. D'où l'embrouillamini observé dans la constitution des listes du «parti des crabes». ici et là. Dans ce contexte, il a été difficile pour les militants du parti d’Um Nyobe d'organiser les primaires. Les difficultés d'accès aux fonds ont constitué aussi un obstacle majeur, car les comptes de ce parti avaient été gelés du fait de la multitude des tendances, chacune se prévalant d'être légitime.
Le Mouvement citoyen (Moci) de Yimgaing Moyo a également brillé par son impréparation. Ce parti politique ne présentera d'ailleurs pas de candidats, aussi bien aux législatives qu'aux municipales. Car son président national s'est présenté à Elecam avec des espèces sonnantes et trébuchantes, disant n'avoir pas pu verser cet argent au trésor public. Et comme le siège d'Elecam ne dispose pas d'un guichet, Yimgaing Moyo s'est trouvé obligé de rebrousser chemin, non sans déverser sa colère sur le personnel de l'institution en charge de l'organisation des élections aux Cameroun. Mais le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), réputé pour sa capacité à mobiliser les ressources de l'Etat pour son bien-être, a fait carton plein. Des candidats recalés par les commissions et réhabilités par le Président national du «parti du flambeau» ont aisément payé leurs cautionnements à des heures indues le mercredi 17 juillet. Nos sources révèlent qu'un peu partout dans la République, des responsables du trésor auraient reçu du Ministre des Finances Alamine Ousmane Mey, l'instruction de regagner leurs bureaux à une heure très tardive, pour percevoir les frais représentant le cautionnement des militants du Rdpc. Et dans ce contexte, ce sont juste des tickets de paiement faxés qui auraient été introduits dans le dossier déposé à Elections Cameroon.
Ce qui constitue une autre violation flagrante de la loi électorale qui stipule clairement que ce sont les originaux de quittances de paiement qui doivent compléter les dossiers de candidatures. Au mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le suspens a été au rendez-vous. La réunion du comité Directeur chargé de désigner les candidats à investir a été plusieurs fois annoncée, sans pour autant se tenir. C'est finalement en dernière minute que des candidats dont Maurice Kamto en personne, Alain Fogué Tédom et autres ont été investis pour les législatives dans le Mfoundi.