Haut commandement sentimental: L'adultère emporte le Colonel Mbida

Yaoundé, 07 Février 2013
© Fidel Castro Mouzong | Le Soir

L'ancien Commandant de la brigade du Quartier général aurait été éjecté de son poste suite à une enquête établissant sa culpabilité dans une histoire de mœurs où il eut mort d'hommes.

Selon nos informations, La cause immédiate de la chute du Colonel Mbida Gabriel, ex Commandant de la brigade du Quartier général, serait liée à une affaire de femme. En effet, de bonne source, le Colonel Mbida Gabriel « sortait », dit-on, avec une dame mariée, Capitaine d'armée en service au Quartier général dont l'époux était aussi Capitaine. Déterminé à écraser ce « pistache » sans la moindre inquiétude, Il aurait fait affecter l'époux cocufié à la partie septentrionale du Cameroun, Il aurait donc eu un champ de tir libre; la bombardant à toutes les positions. Par décence, par pudeur et par respect de leurs mémoires, nous avons pris sur nous de ne pas citer les concernés. Soupçonneux et suspicieux jusqu'au bout des ongles, le Capitaine flairait le danger. Ainsi, Il prit une permission pour Yaoundé sans le signifier au départ à son épouse. Une fois dans « la ville aux sept collines », il aurait appelé sa femme sous forme de surprise en ces termes: « je suis à Yaoundé et je vais arriver à la maison d'un moment à l'autre ».

Selon nos sources, le Colonel Mbida Gabriel se trouvait en ce moment au domicile conjugal de ce couple. D'ailleurs, selon les mêmes sources, c'est lui qui aurait décroché le téléphone lorsque l'époux cocufié appelait. Il lui aurait proféré des menaces et s'en est allé sans demander son reste. Entre temps, le même jour, des « bandits » seraient passés par là et aurait agressé mortellement le vigile au prétexte que, c'est lui qui aurait vendu la mèche. Une fois à son domicile, le Capitaine et son époux se seraient copieusement crêpés le chignon. De Guerre lasse, il aurait abattu son épouse et se serait également tiré une balle dans la tête. Lorsqu'une enquête est ouverte par la haute hiérarchie militaire, on aurait constaté que le Colonel Mbida Gabriel serait au centre de cette affaire de mœurs relâchées. C'est sans doute, ce qui expliquerait son limogeage comme Commandant de la brigade du Quartier général et son affectation disciplinaire comme chargé des opérations Adjoint au Commandant de la 2e région militaire interarmées qui regroupe(le Littoral, le Sud-ouest, le Nord-Ouest et l'Ouest). Un peu comme le Colonel Etoundi Nsoé Raymond Thomas lui, aussi, limogé de ses fonctions de Commandant de la Garde présidentielle et nommé Adjoint chargé des opérations au Commandant de la 3e région militaire interarmées qui regroupe (l'Adamaoua, le Nord, l'Extrême-Nord). Des oripeaux, des coquilles vides en somme. Ce dernier a été remplacé à la Garde présidentielle par le Chef de bataillon Beko'o Abondo Raymond Jean Charles qu'il passa le temps à maltraiter.

Pour la petite histoire et en guise de méditation, le Colonel Mengo avait été limogé de la Garde présidentielle de la sorte. Il est allé mourir de déprime à l'Est avec. Le même statut (Adjoint chargé des opérations). Qui plus est, il est à souligner que même à Koutaba, Le Colonel Mbida Gabriel commit des frasques lorsqu'il était Commandant du bataillon des troupes aéroportées (Btap) Une unité d'élite de l'armée camerounaise qui libéra Yaoundé le 06 avril 1984 des putschistes. Même à l'Ecole militaire interarmes (Emia), des histoires défiant la raison ont été dites à son sujet. Pendant que la discipline est la force des armées, chez les Mbida, le sexe est la force désarmée.



11/02/2013
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