Harcèlement sexuel à la MIRAP: Bamzok Ntol Cyprien et Séraphin Magloire Fouda « pris la main dans le « sexe » »

Honte:Camer.beOn se croirait aujourd’hui au regard de la gestion administrative de certaines sociétés d’Etat dans un moulin à vent où l’imbroglio et l’impunité sont les maîtres-mots ou maîtres-maux. Comment comprendre qu’aujourd’hui où la lutte contre l’applicabilité des lois ratifiées par le Cameroun est un combat de longue haleine, une secrétaire de direction après 13 mois d’activité puisse être limogé comme une vulgaire baudruche en violation flagrante des lois régissant le travail de notre chère république. Au regard des agissements du Directeur général, certaines chuchotements dans la société attribueraient cette « guéguerre » entre le « boss » de la Mirap et sa secrétaire de direction à un complot ourdi ou simplement à du « flagrant délit d’arrestation de main dans le sexe d’autrui».

Selon quelques témoignages recueillis auprès de celle-ci, jusqu’à présent aucune lettre de licenciement ne lui a été adressée car celle-ci devrait tout au moins expliquer les raisons du limogeage. Mais jusqu’ici pour seule lettre une demande avec objet : Votre prime de bonne séparation. Pourquoi ! Simplement parce que la résultante de cette dernière proviendrait d’un refus de voyager pour un séjour de deux semaines dans le village de l’Administrateur Directeur Général de la MIRAP.

Licenciement abusif

Désormais dans l’impasse, cette affaire qui a tout l’air d’un licenciement abusif, devrait donner des leçons à certains mécréants qui voudront répéter le « geste ». Selon des sources, l’affaire du limogeage subit de la pauvre secrétaire serait parti d’une proposition d’accompagnement à Lomié ; village de résidence du Directeur Général Cyprien Bamzok Ntol avec comme prétexte le travail pour le compte des activités de UTCAO. Une société appartenant à Bamzok Ntol Cyprien. Incapable au regard de la situation de « draguer » de façon saine la pauvre demoiselle qui lui servait de secrétaire de direction, le directeur général par cette invitation croyait appâter une fille « naïve » ayant récemment enfantée un « gosse ». Que devait aller faire la secrétaire de direction pourtant recrutée le 20 Décembre 2011 après un entretien d’embauche bâclé dans un village où même le président du comité de gestion était annoncé? S’agissait-il d’une partouze bel et bien programmée entre Séraphin Magloire Fouda, secrétaire général adjoint à la présidence, Cyprien Bamzok Ntol et le SP de l’ADG ? La vérité « criarde » et « triviale » est là ! L’invitation sera simplement repoussée par celle-ci pour absence d’intérêt de la société dans ce voyage « bizarre ».

En riposte de cet affront, Bamzok Ntol « assènera » une « demande d’explication » voilée ayant la « connotation » ou objet de lettre de non confirmation à son poste après treize mois de travail sans aucune demande d’explication ni  d’observation dans laquelle il affirmera qu’: «Après 13 mois d’observation, je suis au regret de constater que votre rendement demeure en deçà des attentes exigées au poste de secrétaire de direction ». C’était le 11 Janvier 2013. Le rouleau compresseur était désormais mis en marche pour à ce moment-là « bousiller » la carrière tout en fleurs de la pauvre professionnelle. Celle-ci ne voulant se laisser faire, répondra gentiment quelques jours plus tard soit le 16 Janvier 2013 avec des arguments et canons de droits régissant les conditions de travail dans le cas d’espèce à son directeur général en ces mots : « je tiens à souligner que je suis en poste depuis 13 mois et que la période d’essai est de 3 mois renouvelable une fois suivant la législation et les conventions ». Sans s’arrêter à tout cela et avec pour intention de ne pas heurter les relations strictes de travail avec son directeur général, la secrétaire de direction proposera à la fin de sa réponse ceci : « Je demeure donc en tant qu’employé, disponible pour toute tâche, mission, formation ou affectation en bonne conservation des acquis en traitement conformément au code de travail et à la convention collective du secteur commerce ». Comme dans un jeu de « ping-pong » qui cache bien les intentions finales des uns et des autres, une autre réponse musclée de l’ADG sonnera le glas sur le véritable « patron » dans un bateau ayant chaviré sans capitaine mais truffé de requins vivants. En disant dans sa réplique que : « J’ai honneur de porter à votre connaissance que la grille salariale de la Mirap adoptée par le comité de gestion rémunère le personnel en fonction de son poste de travail. Par conséquent, je ne saurai extrapoler les décisions du comité de gestion. » ; Bamzok Ntol n’avait-il pas connaissance du fait que dans cette réponse aucun comité de gestion n’avait statué sur pareil cas ? La roublardise d’un homme aux abois ne faisait qu’augmenter au nez et à la barbe de Séraphin Magloire Fouda parfaitement au parfum de la situation sans mot dire. Dans ce mutisme, il dévoilera sa complicité tout établie avec son ADG.

Le 7 Février 2013, l’Administrateur Directeur General « repoussé » annonce en objet dans une correspondance vouloir donner la prime de bonne séparation après qu’une proposition ait été faite mais n’ayant eu aucune réponse. Coup de tonnerre ! La secrétaire de direction stupéfaite de lire celle-ci ne comprend pas où est passé cette proposition qui ne lui est jamais parvenue. Avait-elle été (la correspondance) officieuse ou officielle ? Pourquoi ne ressemble-t-elle pas aux anciennes qui présentaient des similitudes administratives ?  Qui voudrait manipuler cette affaire au point de l’envenimer ?

En tout cas, la situation actuelle serait critique. La secrétaire de direction n’aurait plus accès à son bureau car les serrures ayant été changées pour l’empêchée d’y accéder pire encore un mot d’ordre aurait été adressé aux vigiles de l’entrée de l’entreprise de ne plus lui permettre l’accès au bâtiment. Toutes violations de droit qui attendent un arbitrage urgent au risque d’empirer la situation et de conforter une position d’impunité au Directeur General « repoussé » de la MIRAP.

Situation à ce jour !

Au dernières nouvelles, l’administrateur directeur général déclarerait à tout bout de champ que des tractations auraient été entamées pour régler ce problème à l’amiable de façon pacifique afin que personne n’en ressorte dupé. Après recoupements, la concernée qui se sent abusé et en insécurité à ce jour nie toute approche effectué par l’ADG qui se joue encore du dilatoire pour distraire certaines autorités au parfum de cette situation. Que comprendre ! Simplement que Cyprien Bamzok Ntol ayant été parachuté sur la base des « équilibres régionales » à la tête d’une société aussi sensible, ne connaît foutrement rien de l’administration. Ce qui pousse certaines sources bien introduites à la Mirap, une société qui a suscité tous les espoirs dans la lutte contre la vie chère, a réviser leur « copie » sur la perception de la lutte contre la vie chère qui a la particularité de sourire à la roublardise et la gabegie dans cette société.

Au final, après une brulante lettre du Ministre du commerce, tutelle de la MIRAP, intimant l’ordre à Bamzok Ntol de revenir à de meilleurs sentiments, l’inspection du travail vient également de convoquer les deux parties pour la fin du mois, du moins après le 20 mars 2013. Affaire à Suivre.

© Camer.be : Yannick Ebosse


07/03/2013
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